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Chronometre, (Page 3:402)
Pour concevoir comment cela se fait, imaginez une piece toute semblable à un balancier à trois barrettes, dont le rayon seroit un peu plus court que le pendule du chronometre, & duquel d'un côté du centre il resteroit une barrette seulement, & de l'autre côté les deux autres barrettes & la portion de zone comprise entre elles: imaginez de plus que cette piece soit placée sur la platine de derriere de la maniere suivante; 1° que parallele à cette platine, elle soit fixée par son centre au - dessus du point de suspension du pendule; de façon qu'en supposant une ligne tirée du centre de cette piece au milieu de sa portion de zone, cette ligne soit parallele à la verticale du pendule, & en même tems dans un plan perpendiculaire à la platine, qu'on imagineroit passer par cette verticale; 2° qu'elle soit mobile à charniere sur son centre, tellement qu'on puisse l'éloigner ou l'approcher à volonté de la platine. Supposez de plus, que la portion de zone a des chevilles du côté où elle regarde la platine, qui sont fixées à des distances de la verticale du pendule, telles que s'il tomboit de la hauteur de ces chevilles, il acquerreroit assez de mouvement pour continuer de se mouvoir, & pour que le chronometre aille. La barrette opposée à la portion de zone passe à - travers de la boîte, pour qu'on puisse sans l'ouvrir mettre le pendule en mouvement; parce qu'au moyen de cette barrette ou queue, on peut eloigner ou approcher cette zone du pendule, & par conséquent le dégager de dedans ses chevilles.
Maniere de se servir de cet instrument. Le pendule
étant écarté de la verticale, & reposant sur une des
chevilles dont nous venons de parler, dans l'instant
que l'observation commence, on le met en mouvement
en le dégageant de cette cheville, au moyen
de la barrette qui traverse la boîte. L'observation finie,
on meut cette barrette en sens contraire; & les
chevilles recontrant le pendule, l'arrêtent au même
instant. Voyez
CHRONOSCOPE (Page 3:402)
CHRONOSCOPE, se dit d'un pendule ou machine
pour mesurer le tems. Voyez
CHRUDIM (Page 3:402)
CHRUDIM, (Géog.) petite ville de Bohème dans le cercle de même nom, & sur la riviere de Chrudimka.
CHRYSALIDE (Page 3:402)
CHRYSALIDE, s. f. chrysalis aurelia, (Hist. nat. Zoolog.) on donne ce nom aux insectes pendant le tems de leur métamorphose: ainsi on désigne par le mot de chrysalide un insecte qui est, pour ainsi dire, dans le travail de sa métamorphose, & dans l'état mitoyen, par exemple, entre l'état de chenille & celui de papillon. L'insecte n'a alors que très - peu de
CHRYSANTHEMOIDES (Page 3:402)
CHRYSANTHEMOIDES, s. m. (Hist. nat. bot.)
CHRYSANTHEMUM (Page 3:402)
CHRYSANTHEMUM, s. m. (Hist. nat. bot.) genre
de plante à fleurs radiées, dont le disque est un
amas de plusieurs fleurons. La couronne est formée
par des demi - fleurons portés sur des embryons, &
soûtenue par un calice qui est une espece de calotte
demi - sphérique, composée de plusieurs feuilles en
écailles. Lorsque les fleurs sont passées, les embryons
deviennent des semences ordinairement anguleuses
& cannelées, ou menues & pointues. Tournefort,
inst. rei herb. Voyez
CHRYSARGIRE (Page 3:402)
CHRYSARGIRE, s. m. (Hist. anc. & Jurisprud.) étoit, chez les Romains, une imposition qui se levoit tous les quatre ans, non - seulement sur la tête des personnes de quelque condition qu'elles fussent, mais même sur tous les animaux & jusque sur les chiens, pour chacun desquels on payoit six oboles. Cette imposition fut supprimée par l'empereur Anastase. Voyez l'hist. de la Jurispr. Rom. par M. Terrasson, pag. 293. (A)
CHRYSASPIDES (Page 3:402)
* CHRYSASPIDES, (Hist. anc.) on donnoit ce nom, dans la milice Romaine, à des soldats dont les [p. 403]
CHRYSOCOLLE (Page 3:403)
CHRYSOCOLLE, s. f. (Hist. nat. & Minéralog.)
Quelques auteurs, au nombre desquels est Agricola,
trompés par un passage de Pline qu'ils avoient malentendu,
ont cru que la chrysocolle des anciens n'étoit
que la substance que les modernes appellent borax. Ce qui avoit donné lieu à cette erreur, c'étoit
la propriété que Pline attribuoit à la chrysocolle, de
servir à souder l'or. Voyez l'article
CHRYSITES (Page 3:403)
CHRYSITES, s. f. (Hist. nat. Lithologie.) c'est
le nom que quelques anciens auteurs donnent au lapis lydius ou à la pierre de touche, à cause de la propriété
que cette pierre a de servir à essayer l'or. Voy.
CHRYSOGRAPHES (Page 3:403)
* CHRYSOGRAPHES, s. m. pl. (Hist. anc.) écrivains en lettres d'or. Ce métier paroît avoir été fort honorable. Siméon Logothete dit de l'empereur Artemius, qu'avant que de parvenir à l'empire il avoit été chrysographe. L'écriture en lettres d'or pour les titres des livres & pour les grandes lettres, paroît d'un tems fort reculé. Les manuscrits les plus anciens ont de ces sortes de dorures. Il est fait mention dans l'histoire des empereurs de Constantinople, des chrysographes ou écrivains en lettres d'or. L'usage des lettres d'or étoit très - commun vers le quatrieme & le cinquieme siecle: il a diminué depuis ce tems; il s'est même perdu; car on ne sait plus aujourd'hui attacher l'or au papier, comme on le voit à la bible de la bibliotheque de l'empereur, au virgile du Vatican, aux manuscrits de Dioscoride de l'empereur, & à une infinité de livres d'église. Voyez l'antiq. expliq.
CHRYSOLER (Page 3:403)
CHRYSOLER, (Géog.) riviere de Hongrie en Transsilvanie, qui se jette dans celle de Marosch.
CHRYSOLITE (Page 3:403)
CHRYSOLITE, chrysolytus, topasius veterum,
pierre précieuse transparente, de couleur verte mêlée
de jaune: ce ne peut être qu'une espece de peridot.
Voyez
Chrysolite factice, (Page 3:403)
CHRYSOPRASE (Page 3:403)
CHRYSOPRASE, s. m. (Hist. des P. P.) pierre
précieuse des anciens, d'un verd jaunâtre, qui est
vraissemblablement le peridot des modernes. Voyez
CHTHONIES (Page 3:403)
* CHTHONIES, adj. pris subst. (Hist. anc.) fêtes que les Hermioniens célébroient en l'honneur de Cérès, à laquelle on immoloit plusieurs vaches. Ce sacrifice ne se passoit jamais sans un miracle; c'est que du même coup dont la premiere vache étoit renversée, toutes les autres tomboient du même côté. Antiq. expliq.
CHTONIUS (Page 3:403)
* CHTONIUS, (Myth.) surnom donné à plusieurs divinités du paganisme, mais sur - tout à Cérès, à Jupiter, à Mercure, à Bacchus. Il est synonyme à terrestris ou insernus, de la terre ou des enfers.
CHULULA (Page 3:403)
CHULULA, (Géog.) ville de l'Amérique septentrionale dans la nouvelle Espagne, près du lac de Mexique.
CHUMPI (Page 3:403)
CHUMPI, (Hist. nat. Minéralog.) Alonzo Barba donne ce nom à un minéral ou pierre ferrugineuse, qui a beaucoup de rapport avec l'émeril, & dont la couleur est grise, d'un brillant un peu obscur, refractaire, & très - difficile à mettre en fusion. On la trouve au Potosi, &c. Elle est souvent mêlée aux mines d'argent. ( - )
CHUNG - KING (Page 3:403)
CHUNG - KING, (Géog.) grande ville de la Chine, dans ia province de Suchuen.
CHUPMESSATHITES (Page 3:403)
CHUPMESSATHITES, s. m. plur. (Hist. mod.) secte de Mahométans qui croyent que Jesus - Christ est Dieu, le vzai Messie, & le Rédempteur du genre humain; mais qui n'osent lui rendre aucun culte public, ni l'adorer ouvertement. Ce mot, en langue Turque, signifie protecteur des Chrétiens. Ricaut assûre que cette secte très - nombreuse est composée surtout de personnes de marque, & qu'elle a des partisans jusque dans le serrail. (G)
CHUQUELAS ou CHERCOLCES (Page 3:403)
CHUQUELAS ou CHERCOLCES, (Commerce.)
voyez
CHUR - WALDEN (Page 3:403)
CHUR - WALDEN, (Géog.) petite ville des Grisons, sur la riviere de Rabas.
CHUS ou CHOA (Page 3:403)
CHUS ou CHOA, s. m. (Hist. anc.) en Grec
En général, rien de plus obscur que ce qui regarde
les mesures des Grecs & des Romains; leur variété
en divers tems & en différens pays, leur instabilité,
les mêmes dénominations employées pour
exprimer des choses différentes, ont jetté sur ce sujet
la plus grande confusion. Faut - il en être surpris?
les mêmes inconvéniens ne se rencontrent - ils pas
dans les poids & les mesures des modernes? Nous
n'avons rien à reprocher aux anciens; & les nations
Européennes ont un besoin journalier d'avoir perpétuellement
là - dessus un tarif à la main pour faire
leur commerce non - seulement chez l'étranger, mais
encore dans les diverses provinces d'un même royaume.
Cependant ceux qui désireront les détails ou les
conjectures de nos littérateurs sur le chus & sur le
conge, que quelques - uns prétendent être une même
mesure, pourront consulter les Mémoires de l'académie
des Inscriptions, Stuchius dans ses oeuvres in - sol.
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