RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"315">
Ils doivent faire leurs chevauchées après la recolte, & oüir le procureur - syndic, ou les marguilliers de la paroisse, & en faire bon & fidele procès verbal.
Les élûs doivent se partager entre eux le ressort de l'élection pour leurs chevauchées; ils ne peuvent aller deux années de suite dans le même département, ni faire leur chevauchée dans un lieu où ils possedent du bien. Voyez la conférence de Guenois, & le mém. alphab. des tailles, au mot chevauchées.
Chevauchée, (droit de) (Page 3:315)
Chevauchée (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
Chevauchées (Page 3:315)
CHEVAUCHER (Page 3:315)
CHEVAUCHER, (Maréchallerie.) Ce terme, pour dire aller à cheval, est hors d'usage; mais il est encore usité parmi les écuyers, pour marquer la maniere de se mettre sur les étriers. Chevaucher court, chevaucher long, à l'Angloise, à la Turque.
Chevaucher, (Page 3:315)
Chevaucher, (Page 3:315)
CHEVAUX (Page 3:315)
CHEVAUX, en terme de guerre, signifie la cavalerie
ou le corps des soldats qui servent à cheval. V.
L'armée, dit - on, étoit composée de 30000 fantassins
& de 10000 chevaux. Voyez
La cavalerie comprend les gardes à cheval, les grenadiers
à cheval, les cavaliers, & souvent les dragons,
quoiqu'ils combattent quelquefois à pié. Voyez
CHEVAUX - LEGERS (Page 3:315)
CHEVAUX - LEGERS, s. m. (Hist. mod.) corps de cavalerie de la maison du Roi de France, de deux cents maîtres, destinée à la garde de la personne de Sa Majesté.
Henri IV. avant que d'être roi de France, agréa cette compagnie qui lui fut amenée de Navarre en 1570. C'étoit la compagnie d'ordonnance de ce prince. Tous les princes & seigneurs avoient, sous la permission & l'aveu de nos rois, de pareilles compagnies, qui formoient en ce tems - là le corps de la gendarmerie Françoise; elles étoient distinguées de la cavalerie légere, & par la qualité des personnes, & par l'espece de leurs armes. C'est sur le pié de compagnie d'ordonnance qu'elle servit dès 1570, sous Henri alors prince, puis roi de Navarre en 1572, & ensuite roi de France en 1589; mais en 1593 Henri la créa ou l'établit sous le titre de chevaux - legers, & la substitua aux deux compagnies de cent gentilshommes chacune de sa maison, dits au bec de corbin, réservés seulement pour les grandes cérémonies. Il s'en servit pour sa garde ordinaire à cheval, [p. 316]
L'uniforme des chevaux - legers est un habit écarlate, doublure rouge, paremens de velours noir coupés, & poches en - travers galonnées d'or en plein, & brandebourgs d'or sur le tout; boutons & boutonnieres d'argent, ceinturon garni d'or & noir, veste couleur de chamois galonnée & bordée d'or à boutons d'argent, culotte & bas rouges, chapeau bordé d'or & argent, plumet blanc; l'équipage du cheval, de drap écarlate, galonné d'or & bordé d'argent.
Cette compagnie est d'autant plus distinguée, que de tout tems elle a été composée de gentilshommes & de capitaines qui s'étoient signalés dans les différentes occasions. Ils ont tous les priviléges qui sont accordés aux commensaux de la maison du Roi. Et comme ils n'ont pas jugé à propos en 1629 de changer le nom de gendarmes en celui de carabiniers ou de mousquetaires, sur lesquels ils avoient alors le pas & la préséance, Louis XIII. les fit précéder par sa compagnie de mousquetaires, qu'il affectionnoit plus que les autres; mais, comme prince juste, il conserva aux chevaux - legers le premier poste de sa garde, dont elle joüit toûjours, & marche immédiatement avant le Roi, de la personne duquel elle n'est séparée que dans les grandes cérémonies. Alors les cent Suisses, puis les gardes de la prevôté de l'hôtel, qui les uns & les autres ne servent qu'à pié, marchent entre les chevaux - legers & le Roi. On remarque, à la gloire de cette compagnie, que jamais elle n'a été battue, & que les énnemis n'ont jamais pû lui enlever ni ses timbales, ni ses étendarts. Et lorsqu'elle a été forcée de céder à un nombre beaucoup plus supérieur que celui de son corps, elle s'est toûjours retirée en bon ordre, sans pouvoir être entamée par une troupe ennemie.
Le Roi s'est toûjours réservé le titre de capitaine de cette compagnie, qu'il commande en personne; & le commandant qui le représente ne prend jamais, comme ils font dans les autres compagnies, la qualité de capitaine - lieutenant. Cette compagnie est donc, sous le Roi, composée d'un commandant, d'un lieutenant, de deux sous - lieutenans, de quatre cornettes, faisant huit officiers supérieurs; de dix maréchaux des logis, dont deux aides - majors en chef, de quatre brigades & d'un escadron. Elle monte à 210 chevaux - legers de la garde, dont plusieurs ont commission de capitaines de cavalerie, compris huit brigadiers, huit sous - brigadiers, quatre porte - étendarts, quatre aides - majors de brigades qui sont arbitraires, & les dix anciens chevaux - legers de la garde, dispensés du service, qui jouissent des priviléges: plus deux fourriers ordinaires & extraordinaires, avec quatre trompettes & un timbalier. Les quatre étendarts sont de soie blanche, avec la foudre qui écrase les géants, & pour devise ces mots, sensere gigantes, brodés & frangés d'or.
Il y a une des quatre brigades détachée sur le guet, composée de cinquante chevaux - legers, compris deux brigadiers & deux sous - brigadiers, qui sert toûjours à la garde ordinaire du Roi avec les officiers; & de plus un chevau - leger qui va prendre tous les matins l'ordre de Sa Majesté, & le rapporte au corps de sa compagnie, & de même le soir va prendre le mot du guet. Lemau de la Jaisse, alm. milit. (G) (a)
CHEVECHE (Page 3:316)
CHEVECHE, s. f. (Hist. nat. Ornitholog.) noctua miner, oiseau de proie qui ne sort que la nuit, & que l'on appelle aussi petite choüette, civette & joüette. Il est à peine de la grosseur du merle; il a environ un demi - pié de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue; l'envergure est de plus de treize pouces; le bec est blanchâtre; la langue est un peu fourchue à son extrémité; le bas du palais
CHEVECIER (Page 3:316)
CHEVECIER, est la même chose que chefcier,
voyez ci - devant
CHEVEDAGE (Page 3:316)
CHEVEDAGE, s. m. (Jurisprud.) feu & chevedage; c'est le chesal ou cheseau, maison & ménage. Coûtume de Valençai, art. 3. (A)
CHEVEL ou AIDE - CHEVEL (Page 3:316)
CHEVEL ou AIDE - CHEVEL, (Jurisprud.) voyez
CHEVELÉ (Page 3:316)
CHEVELÉ, en termes de Blason, se dit d'une tête dont les cheveux sont d'un autre émail que la tête.
Le gendre à Paris, d'azur à la face d'argent accompagnée de trois têtes de fille chevelées d'or. (V)
CHEVELU (Page 3:316)
CHEVELU, adj. (Jardin.) garni de cheveux, se dit de la partie même des racines qui est placée entre les grosses, & imite les cheveux. (K)
CHEVELURE (Page 3:316)
CHEVELURE, s. f. (Gram.) se dit de l'ensemble de tous les cheveux dont la tête est couverte.
Chevelure de Berenice, (Page 3:316)
Il y a seulement trois étoiles dans la chevelure de Berenice, selon le catalogue de Ptolomée: Tycho y en fait entrer treize; & le catalogue Britannique, 40. La reine Berenice avoit fait voeu de couper ses cheveux, si son mari Ptolemée revenoit vainqueur de la guerre; il revint ayant défait ses ennemis; la reine consacra ses cheveux dans un temple de Vénus; & le lendemain un mathématicien nommé Conon qui avoit découvert dans le ciel une nouvelle constellation, fit disparoître ces cheveux, & publia qu'ils avoient été changés en cette constellation qu'il nomma pour cette raison chevelure de Berenice.
Ptolomée range toutes ces étoiles parmi les informes
du Lion; & il appelle simplement
Chevelure de feu, (Page 3:316)
On peut se servir pour ce petit artifice de tuyaux
de plume d'oie; mais à cause que le feu leur fait
répandre une odeur desagréable, on doit pour cette
raison se servir plûtôt de petits cartouches de papier
de la même grosseur, & longs d'environ trois
pouces; une feuille de papier en fait trente - deux;
on les arrête avec de la colle comme les autres cartouches,
& on les fait sécher: on se sert aussi fort
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.