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Chauffage, (Page 3:256)
CHAUFFE (Page 3:256)
CHAUFFE: les Fondeurs en canon, en cloches,
en statues équestres, &c. appellent ainsi un espace
quarré pratiqué à côté du fourneau où l'on fait fondre
le métal, dans lequel on allume le feu, & dont
la flamme sort pour entrer dans le fourneau. Le bois
est posé sur une double grille de fer qui sépare sa
hauteur en deux parties; celle de dessus s'appelle la
chauffe; & celle de dessous où tombent les cendres,
le cendrier. Voyez l'article
CHAUFFE - CHEMISE ou LINGE (Page 3:256)
CHAUFFE - CHEMISE ou LINGE, (Vannier.) pannier haut de quatre à quatre piés & demi, large d'environ deux piés, & dont le tissu à claire voie est d'osier; le dessus en est fait en dome avec de gros osiers ronds, courbés en cerceaux, & se croisant: on met une poêle de feu sous cette machine, & on étend dessus les linges qu'on veut faire sécher.
CHAUFFE CIRE (Page 3:256)
CHAUFFE CIRE, (Jurisprud.) est un officier de chancellerie dont la fonction est de chauffer, amollir, & préparer la cire pour la rendre propre à sceller. On l'appelle aussi scelleur, parce que c'est lui qui applique le sceau; dans les anciens états il est nommé varlet chauffe - cire. L'institution de cet officier est fort ancienne; il n'y en avoit d'abord qu'un seul en la grande chancellerie, ensuite on en mit deux, puis ils furent augmentés jusqu'à quatre, qui devoient servir par quartier, & être continuellement à la suite de M. le Chancelier; & lorsqu'il avoit son logement en la maison du Roi, ils avoient leur habitation auprès de lui. Il est même à remarquer que le plat attribué à M. le chancelier, est pour les maîtres des requêtes, l'audiencier, contrôleur, & chauffes - cire de la chancellerie, de sorte qu'ils sont vraiment commensaux du Roi, & en effet ils jouissent des mêmes priviléges. Ces offices n'étoient d'abord que par commission; on tient qu'ils furent faits héréditaires, au moyen de ce qu'ayant vaqué par forfaiture, lors du syndicat ou recherche générale qui fut faite des officiers de France du tems de S. Louis, il les donna héréditairement en récompense à sa nourrice, quien fit pourvoir quatre enfans qu'elle avoit; & depuis, par succession ou vente, ces offices se perpétuerent sur le même pié. Il n'y a pas cependant toûjours eu quatre chauffes - cire en la chancellerie; on voit par les comptes rendus en 1394, qu'il n'y en avoit alors que deux, qui avoient chacun douze deniers par jour: depuis, leurs émolumens ont été reglés différemment, à proportion des lettres qu'ils scellent. Il y avoit autrefois deux sortes de chauffes - cire, savoir les chauffe - cires scelleurs, & les valets chauffes - cire, subordonnés aux premiers; mais par un arrêt du conseil du 31 Octobre 1739, il a été ordonné que les offices de chauffes - cire scelleurs de la grande chancellerie de France, & des chancelleries près les cours & siéges présidiaux du royaume, seront à l'avenir remplis & possédés sous le seul titre de scelleurs, & ceux de valets chauffes - cire, sous le titre de chauffes - cire seulement.
Les chauffes - cire de la grande chancellerie servent aussi en la chancellerie du palais.
Pour ce qui est des autres chancelleries établies près les parlemens & autres cours supérieures, c'étoient autrefois les chauffes - cire de la grande chancellerie qui les commettoient; mais présentement ils sont en titre d'office.
Ces offices, selon Loiseau, ne sont pas vraiment >omaniaux, mais seulement héréditaires par privi<-> >ége.
Il y avoit aussi autrefois un chauffe - cire dans la chancellerie des foires de Champagne, tellement qu'en 1318 Philippe le Bel ordonna que les émolumens de ce chauffe - cire seroient vendus par enchere, c'est - à - dire donnés à ferme.
Il y a aussi un chauffe - cire dans la chancellerie de la reine, & dans celle des princes qui ont une chancellerie pour leur apanage. Voyez l'hist de la chancell. par Tessereau; Loiseau, des offices, liv. II. ch. viij. n. 19. & suiv. Chenu, des offices, tit. des chancelleries. (A)
CHAUFFER (Page 3:256)
* CHAUFFER, en général c'est exposer à la chaleur du feu; mais en terme d'ouvrier de forge, c'est l'action de tirer le soufflet, tandis que le fer est au feu.
Il est à propos que le fer soit placé à environ un pouce au - dessus du vent ou de la tuyere: car s'il étoit vis - à - vis, l'air poussé en droite ligne par le soufflet, le refroidiroit; mais l'air passant par - dessus, le charbon s'allume autour du fer, & le tient toûjours entouré; au lieu qu'en soufflant vis - à - vis, le fer se refroidiroit dans le milieu, & s'échaufferoit au contraire aux deux côtés, où le charbon s'enflamme.
Chauffer (Page 3:256)
Chauffer un bordage, c'est le chauffer avec quelques menus bois afin de lui donner la courbure nécessaire, ou lui>faire prendre la forme qu'on veut lui donner en le construisant.
Les planches & bordages qu'on veut chauffer, doivent être tenus plus longs que la proportion requise, c'est - à - dire plus longs qu'il ne faudroit qu'ils fussent, s'ils devoient être posés tout de leur long, & en leur état naturel; parce que le feu les accourcit en - dedans, sur - tout en les faisant courber: c'est le côté qui se met en - dedans qu'on présente au feu, parce que c'est le côté sur lequel le feu agit, qui se courbe.
Chauffer les soutes, c'est les secher, afin que le biscuit se conserve mieux. (Z)
CHAUFFERIE (Page 3:256)
CHAUFFERIE, s. f. c'est un des atteliers des grosses
forges, où le fer passe au sortir de l'affinerie. V.
CHAUFFOIR (Page 3:256)
CHAUFFOIR, s. m. en Architecture, est une salle dans une communauté ou maison religieuse, dont la cheminée le plus souvent isolée, sert à se chauffer en commun.
Chauffoir (Page 3:256)
Chauffoir, (Page 3:256)
Chauffure, (Page 3:256)
CHAUFFRETTE (Page 3:256)
CHAUFFRETTE, s. f. en terme de Layettier, c'est un petit coffre percé de tous côtés, pour que la chaleur puisse pénétrer, & garni de tole en - dedans, pour empêcher que le petit pot de terre, plein de feu qu'on y met ne brûle le bois. On met la chauffrette sous les piés; elle n'est guere qu'à l'usage des femmes.
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Les ouvriers en soie ont aussi une chauffrette, ou
coffret de bois garni de tole en - dedans, dans lequel
ils allument du feu, au - dessus duquel ils font
passer leurs velours, pour en redresser le poil lorsqu'il a été froissé. Voyez l'art.
CHAUFOUR (Page 3:257)
CHAUFOUR, s. m. four à chaux, voyez
CHAUFOURNIER (Page 3:257)
* CHAUFOURNIER, s. m. (art. Méch.) on donne ce nom aux ouvriers qui font la chaux. Ce métier est très - pénible, parce que la conduite du feu dans les fours demande de l'attention, qu'on travaille beaucoup, & qu'on est peu payé.
CHAUL (Page 3:257)
CHAUL, (Geog.) ville forte des Indes, sur la côte de Malabar, dans le royaume de Visapour, avec un port. Long. 90. 20. lat. 18. 30.
CHAULER (Page 3:257)
CHAULER, v. act. (Agricult.) c'est arroser de
chaux. Voyez
CHAULNES (Page 3:257)
CHAULNES, (Géog.) petite ville de France en Picardie, au pays de Santerre, avec titre de duchépairie. Long. 20. 30. lat. 49. 45.
CHAUME (Page 3:257)
CHAUME, s. m. (Agricult.) est la tige des plantes
qui se sement en plain champ, telles que les blés
& les avoines. On les nomme encore roseaux. Voy.
Chaume, (Page 3:257)
Chacun peut cependant conserver son propre chaume pour son asage: il y a même des endroits où on le vend à tant l'arpent; dans d'autres on le brûle sur le lieu pour rechauffer la terre & la rendre plus feconde. Dans quelques endroits on ne peut conserver que le tiers de son propre chaume, le surplus doit être laissé pour les pauvres; cela dépend de l'usage de chaque lieu.
Les juges ne permettent communément de chaumer qu'au 15 Septembre, ou même plus tard, ce qui dépend de l'usage des lieux & de la prudence du juge. Ce qui a éte ainsi établi, tant pour laisser le tems aux glaneurs de glaner, que pour la conservation du gibier qui est encore foible.
Il n'est permis de mener les bestiaux dans les nouveaux chaumes qu'après un certain tems, afin de laisser la liberté de glaner & d'enlever les chaumes. Ce tems est reglé diversement par les coùtumes; quelques - unes comme Amiens, Ponthieu, & Artois le fixent à trois jours; d'autres étendent la defense jusqu'à ce que le maître du chaume ait eu le tems d'enlever son chaume sans fraude.
Les défenses faites pour les chaumes de blé ont également lieu pour les chaumes d'avoine, & autres menus grains, parce que les pauvres glanent toutes sortes de grains. Voy. le Levitique, ch. xxix. a. 9. La coûtume d'Orléans, art. 195. L'arrét de réglement du 4. Juillet 1760. Et le code rural, ch. 21. (A)
CHAUMER (Page 3:257)
CHAUMER, (Jurisprud.) voyez
CHAUMES (Page 3:257)
CHAUMES, (Géog.) petite ville de France dans la Brie Parisienne.
CHAUMIERE (Page 3:257)
CHAUMIERE, s. f. (OEcon. rustiq.) cabane à l'usage des paysans, des charbonniers, des chaufourniers, &c. c'est - là qu'ils se retirent, qu'ils vivent. Ce nom leur vient du chaume dont elles sont couvertes; mais on le transporte en général à toute sorte de cabanes. On ne sauroit appliquer aux chaumieres & cabanes de nos malheureux paysans, ce que dit Tacite des cabanes où les anciens Finnois se retiroient sans travailler; Id beatius arbitrantur
CHAUMONT (Page 3:257)
CHAUMONT, (Géog.) ville de France en Champagne, dans le Bassigni, près de la Marne. Long. 22. 46. lat. 48. 6.
Chaumont, (Page 3:257)
Chaumont, (Page 3:257)
Chaumont, (Page 3:257)
CHAUNE (Page 3:257)
CHAUNE, en terme d'Epinglier, est un morceau
de bois taillé en - dessous, pour embrasser sur la cuisse;
chaque extrémité en est traversée d'une courroie
de cuir, dont on lie la chaune sur la cuisse. Sa partie
supérieure a vers ses bords deux anneaux dans lesquels
passe la crosse. On fait entrer les tronçons dans
la chaune, pour les couper plus facilement en hanses.
Voyez
CHAUNI (Page 3:257)
CHAUNI, (Géog.) petite ville de France en Picardie, sur l'Oise. Long. 20. 52'. 44". lat. 49. 36'. 52".
CHAUONIS (Page 3:257)
CHAUONIS, (Commer.) voyez
CHAUS (Page 3:257)
CHAUS, (Géog.) pays d'Afrique en Barbarie, au royaume de Fez.
CHAUSEY (Page 3:257)
CHAUSEY, (Géog.) île de l'Océan, sur les côtes de Normandie, dans la Manche, près du Cotentin.
CHAUSSF (Page 3:257)
CHAUSSF., s. f. partie de notre habillement qui
couvre les jambes. Voyez
Chausse, (Page 3:257)
Chausse, (Page 3:257)
Chausse, (Page 3:257)
Chausse (Page 3:257)
Chausse, (Page 3:257)
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