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En rapprochant > les propr> differens auteurs attribuent au ch>don - benit, on > qu'il est à la lettre un remede poly creste, une medecine universe>e; en effet on l'a loué comme vo>, purgatif, diurétique, >que, expectorant, emménagogue, alexit>e, cordial, stomachique, hépatique, antiapoplétique, antiépileptique, antipleurétique, fébrifuge, vermifuge, & même vulnèraire, employé tant extérieurement qu'intérieurement.
C'est le sue, la décoction, & l'ex>it de ses feuilles qu'on a principalement employé: sa semence a passé pour avoir des vertus à peu - près analogues à celles des feuilles; & enfin quelques auteurs les ont attribuées aussi, ces vertus, à son eau distillée, à son fel essentiel, & même à son sel lixiviel.
On peut raisonnablement conjecturer que cette
grande célebrité du chardon - benit, dont nous venons
de parler, ne lui a pas été acquise sans quelque fondement;
son amertume, par exemple, annonce assez
bien une vertu fébrifuge, stomachique, apéritive,
peut - être même légerement emménagogue. La quantité
de sel essentiel (apparemment nitreux) qu'elle
contient, & qu'on en retire par le procédé ordinaire,
(Voyez
L'eau distillée du chardon - benit des Parisiens, cnicus attractilis, que la plûpart des Apoticaires de Paris préparent à la place de celle - ci, lui est infiniment préférable sans doute, puisque cette derniere plante contient une assez grande quantité de parties mobiles & actives qui s'élevent dans la distillation avec son eau, & qui lui donnent des vertus qu'on chercheroit envain dans l'eau distillée du chardon - benit ordinaire, qui est absolument insipide & sans odeur.
Les feuilles de chardon - benit entrent dans la composition de l'orviétan, dans celle de l'eau de lait alexitaire, dans l'huile de scorpion composée; les sommités de cette plante sont un des ingrédiens du decoctum amarum de la Pharmacopée de Paris; sa semence entre dans la poudre arthritique purgative de la même Pharmacopée, dans l'opiate de Salomon, dans la confection hyacinthe; son extrait entre dans la thériaque céleste, dans les pillules balsamiques de Stahl, & dans celles de Becher. (b)
Chardon à Bonnetier, (Page 3:196)
* Ce chardon est d'une grande utilité aux manufacturiers d'étosses en laine. Voyez sur - tout l'article
Chardon etoilé, (Page 3:196)
Chardon - rolland, (Page 3:196)
Chardon - rolland. (Page 3:196)
La préparation de cette raeine confiste à la nettoyer,
& à la monder de sa corde, ou de la partie
ligneuse qui se trouve dans son milieu, & à en faire
enfuite un condit ou une conserve. C'est sous l'une
de ces deux formes qu'on la garde dans les boutiques,
parce qu'étant sechée elle se gâte très - facilement, & perd ainsi toute sa vertu. Voyez
Cette racine entre dans le syrop de guimauve composé, le decoctum rubrum de la Pharmacopée de Pa<-> > dans les electuaires de saeyrium de plusieurs auteurs, & dans presque toutes les prépations officinales propres à rév eiller l'appétit vénérien, qui se trouvent décrites dans les différens dispensaires. (b)
Chardon, (Page 3:196)
Chardon (Page 3:196)
Chardon (Page 3:196)
CHARDONNER ou LAINER (Page 3:197)
* CHARDONNER ou LAINER, (Manusai.) c'est
tirer l'étoffe au chardon, Cette opération n'a lieu
qu'aux onvrages ealaine, Voyez en qu> elle consiste
à l'article
CHARDONNERET (Page 3:197)
CHARDONNERET. s. m. cerduelis, (Hist. nat, Ornithalog,) oiseau plus petit que le moineau domestique; il pese une onoe & demie, il a environ cinq pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue; l'envergure est d'environ neuf pouces; la tête est assez grosse à proportion du reste du corps. Le cou est court, le bec est blanchâtre, à l'exception de la pointe qui est noire dans quelques oiseaux de ce genre; il est court, il n'a guere qu'un demi - pouce de longueur; il est épais à sa racime & terminé en pointe, & fait en forme de cone. La langue est pointue, l'iris des yeux est de couleur de noisette; la >ase du bec est entourée d'une belle couleur d'écarlate, à l'exception d'une marque noire qui s'étend de chaque côté depuis l'oeil jusqu'au bec. Les côtés de la tête sont blancs, le dessus est noir, & le derriere est blanc; il y a une large bande noire qui descend de chaque côté, depuis le sommet de la tête jusqu'au cou, & qui se trouve entre le blanc du der>iere de la tête & celui des côtés, Le cou & le dos sont d'une couleur rousse - cendrée; le croupion, la poitrine, & les côtés sont d'une couleur rousse moins foncée. Le ventre est blanc. Il y a dans chaque aîle dix - huit grandes plumes qui sont noires, & qui ont toutes la pointe blanchâtre, à l'exception de la premiere qui est entierement noire. L'aîle est traversée par une bande d'une belle couleur jaune: cette bande est formée par les barbes extérieures de chaque plume, qui sont d'un beau jaune depuis la base jnsqu'à leur milieu, à l'exception de la premiere plume que nous avons dit être entierement noire, & des deux dernieres, dont les bords extériewrs sont noits comme les bords intérieurs. Toutes les petites plumes de l'aîle qui recouvrent le> grandes, sont noires, à l'exception des dernieres du premier rang qui sont jaunes. La queue est composée de douze plumes noires avec des taches blanches. Les deux plumes extérieures de chaque côté ont une large marque blanche un peu au - dessous de la pointe au côté intérieur, les autres ont seulement la pointe blanche. Les pattes de cet oiseau sont courtes; le doigt de derriere est fort & garni d'un ongle plus long que ceux des au> doigts. L'extérieur tient à celui du milieu à sa naissance. On distingue la femelle par sa voix qui est moins forte que celle du mâle, par son chant qui ne dure pas si long - tems, & par les plumes qui couvrent la côte de l'aîle, qui sont cendrées ou brunes; au lieu que ces mêmes plumes sont d'un beau noir dans le mâle. Aldrovande donne cette marque comme la plus sûre & la plus constante pour distinguer le soxe de cet oiseau.
Les chardonnerets vont en troupe, & vivent plusieurs ensemble. On en fait cas pour la beauté des couleurs de leurs plumes, & sur - tout pour leur chant qui est fort agréable. Cet oiseau n'est point farouche. Au moment qu'il vient de perdre sa liberté, il mange & il boit tranquillement. Il ne fail point de vains efforts comme la plûpart des autres oiseaux, pour sortir de sa cage; au contraire il y en a qui ne veulent plus en sortir, lorsqu'ils y ont été long - tems. Cet oiseau se nourrit pondant l'hyver de semences de chardon; c'est de - là qu'est venu son nom. Il mange aussi les graines du chardon à Bonnetier, du chanvre, de la bardane, du pavot, de la rue, &c. Il niche dans les épines & sur les arbres: la femelle fait, selon Gesner, sept ceufs; & solon Belon, huit. Aldrovande fait mention des variations qui se trouvent quelquefois dans les couleurs de cet ciseau, & qui viennent
CHARENCON (Page 3:197)
CHARENCON, s. m. c>lie. (Hist. net.) petit
insecte auquel on a aussi do> de >
& de chatepel> M. Li> met dans la >
des insecter qui ont de sauffes >, & dont le bouche
est fo> par des machoires; c'est un >
qui vient d'un ves. Il a la bouche & le go>
grands; c'est pourquoi on l'a nomand cur>
gulio, & lorsqu'il est sous la forme d'un ver, >
qu'il est parvenu à celle de scarabé; il rouge le froment
& les feves. Voyez
CHARENTE (Page 3:197)
CHARENTE, (
CHARGE, FARDEAU, POIDS, FAIX (Page 3:197)
* CHARGE, FARDEAU, POIDS, FAIX, (Gram. Synon.) termes qui sont tons relatifs à l'impression des corps sur nous, & à l'action opposée de nos forces sur eux, soit pour soût>, soit pour vaincre leur pesanteur. S'il y a une > pensation bien faite entre la pesanteur de la > la force du corps, on n'est ni trop ni trop pe> chargé: si la > est grande, & qu'elle employe > les forcets du corps; si l'on y fait encore entrer l'idée effrayante du volume, on aura celle du fardcan: si le fa> excede les forces & qu'on y succombe, on rendra cette circonstance par faix. Le poids a moins de rapport à l'emploi des forces, qu à la comparaison des corps entr'eux & à l'évaluation que nous fai> ou que nous avons faite de leur pesanteur pa> pl> applications de nos forces à d'autres corps. On dira donc: il en a sa harge: son fardean est gros & leard: il sera accabll sous le faix; il >e faus > cette marchamdise au >ids.
Le mot chargen été transporté de tout ce qui donnoit lieu à l'exercice des forces du corps, à tout ce qui donne lieu a l'exercice des facultés de l'ame. Voyez dans la'suits de cet article différentes acceptions de ce terme, tant an simple qu'au figuré. Le mot charu ge, dans l'un & l'autre cas, emporte presque toûjours avec lui l'idée de contrainte.
Charge, (Page 3:197)
* Avant que de passer aux différens articles quinaissent
de ces distinctions, nous allons exposer en peu de
mots le sentiment de l'auteur de l'esprit des lois, sur la
vénalieé des charges, prises dans le dernier lens de la division
qui précede. L'illustre auteur que nous venons
de citer, observe d'abord que Platon ne peut souffrir
cette vénalité dans sa république;
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