ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. (Page 23:7:1)

HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE.

HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Géométrie souterreine (Page 23:7:1)

Géométrie souterreine contenant une Planche.

HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Géométrie souterreine (Page 23:7:1)

L'Usage & la description de la plupart des figures de cette Planche se trouvent à l'article de la Géomé - trie souterreine dans le septieme Volume de l'Encyclo - pédie.

Fig. 1. Niveau; c'est un demi - cercle de cuivre divisé en degrés & quarts de degrés, il s'adapte à la fig. 5.

2. Boussolle dont la circonférence est divisée en vingt - quatre parties qu'on appelle heures.

3. Plan du cadran de la même boussolle.

4. Maniere de faire usage du niveau fig. 1. pour mesu - rer l'inclinaison de la ligne A C, ou l'angle C A B, qu'elle fait avec la verticale.

5. Gemou ou support des instrumens fig. 1. & 2. Sa douille H reçoit le boulon d'un pié de grapho - metre.

6. Instrument nommé trace - ligne, auquel on adapte la boussolle fig. 2. après l'avoir séparée de sa sus - pension.

7. Profil d'une galerie. A B le bure ou puits dont il faut déterminer la profondeur, en se servant du niveau fig. 1. Les angles x C D, y D E seront me - surés avec cet instrument. On mesurera à la chaîne les hipothenuses C D, D E; & résolvant les trian - gles rectangles, on obtiendra les côtés verticaux C x, D y, qui étant ajoutés à la profondeur du puits, donneront la profondeur totale de la mine.

8. Démonstration des triangles qu'il faut observer & résoudre pour déterminer la direction d'une gale - rie dans laquelle on ne peut pas faire usage de la boussolle, son aiguille étant troublée par l'action d'une mine de fer.

9. Maniere de tracer une ligne droite a b à - travers un terrein impraticable, ou plutôt de trouver les deux extrémités & la direction à chaque extrémité de la ligne que l'on suppose traverser le terrein.

10. Opérations à faire pour déterminer quel point de la surface de la terre répond au - dessus d'un point donné dans une des galeries souterreines de la mine.

11. Fait voir la maniere de tracer une ligne droite sur un terrein inégal & incliné à l'horison.

12. Maniere de tracer la communication d'une mine à une autre.

13. Maniere de communiquer d'un point sur la surface de la terre à un point donné dans l'intérieur de la mine.

14. Maniere de déterminer un point de la mine qui cor - respondra à un point donné au - dessus.

15. Application des principes établis ci - dessus à un cas particulier.


HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Sonde de terre (Page 23:7:1)

Sonde de terre contenant trois Planches. HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Sonde de terre |PLANCHE Iere. (Page 23:7:1)

PLANCHE Iere.

Le bas de la Planche représente l'appareil que l'on a établi au fort Saint - François en Flandres, pour forer & former par ce moyen une fontaine d'eau vive qui coule perpétuellement.

Fig. 1. Ouvrier qui examine avec un plomb a suspendu par la ficelle a b, si le coffre ou tuyau quarré s'en - fonce perpendiculairement dans le terrein; il faut que le fil à plomb convienne avec une ligne tracée sur la surface du coffre parallelement à sa longueur.

2. Autre ouvrier qui vérifie la même chose sur la face en retour du même coffre.

Le coffre qui est chassé & enfoncé dans le ter - rein par le moyen d'un mouton, est recouvert d'un chapeau ou bonnet d, qui s'emboîte & porte sur l'extrémité du coffre, qu'il conserve & garantit du choc du mouton; c est une des poignées qui servent à enlever & à replacer le bonnet.

Le mouton f est garni haut & bas d'une frette de fer e & g; chacune de ces frettes qui sont clouées dans tout leur pourtour, est encore retenue par quatre crampons dans le milieu de chacune des faces, l'anneau g reçoit le cable h, qui après avoir passé sur une poulie placée au haut de la sonnette, sert au moyen de plusieurs cordons à l'élever, pour ensuite le laisser retomber sur le bonnet qui recouvre le coffre; i & k sont les bras du mouton, lesquels embrassent le montant ou poinçon A B de la sonnette dont on a supprimé toutes les autres parties.

3. Coffre enfoncé en partie dans le terrein au - dessous de l'échafaud. A B le coffre. B B son ouverture. D le bonnet. C C les poignées. Près de cette figure on voit sur le plancher un maillet ou masse de fer c, & la clef d qui sert à monter les vis qui assem - blent les différentes parties de la tige de la ta - riere. e f les deux parties du couvercle du coffre qui s'adapte à l'ouverture B B, après que la tariere y est descendue; ce couvercle a dans tout son pourtour une feuillure qui s'emboîte & recouvre l'extrémité du coffre, l'ouverture circulaire qui est au centre sert de guide à la tige de la tariere.

4. La tariere toute montée. a c la tariere dont la partie inférieure est représentée plus en grand dans la même Planche. b e, b f les bras ou tourne - à - gau - che qui servent à la tourner. d émerillon dont le crochet tournant suspend la tariere au moyen d'un cable qui passe dans l'anneau de l'émerillon; ce cable après avoir passé sur une poulie fixée au haut de la sonnette, va se rendre à un treuil par le moyen duquel on enleve la tarriere & les ma - tieres dont elle est chargée.

Haut de la Planche.

Représentation perspective en grand des diffé - rentes tarieres dont on a fait usage.

A Petite tariere de quatre pouces de diametre. a les deux ouvertures pour recevoir les vis qui assem - blent la tariere avec les barreaux qui servent à en prolonger la tige, b le tranchant de la tariere, échancré & arrondi en forme de cuiller.

B Le couvercle ou ouverture de la même tariere; les deux ouvertures quarrées que l'on y voit sont destinées à recevoir les tenons de la tige qui y sont rivés ou retenus avec des vis.

C Grande tariere de huit pouces de diametre, & à six ailes ou taillans qui se réunissent à la partie infé - rieure en une langue de serpent qui est tordue en vis.

D Plan du dessus de la même tariere.

E Autre grande tariere de même diametre que la pré - cédente; cette tariere n'a que cinq ailes, mais plus alongées, elle se termine aussi en langue de serpent contournée en vis.

F Plan de la tariere à cinq ailes.

G Grande tariere à six ailes, surmontée d'une lanterne de tôle pour contenir & rapporter plus facilement le sable mouvant ou les cailloux qu'elle a puisés; la tariere est la même que celle représentée par la figure C.

H Grande langue de serpent pour percer les bancs de roc, ou autres matieres sur lesquelles les autres instrumens n'ont pas de prise.

I Petite langue de serpent servant au même usage; la tige de l'une & de l'autre est percée à la partie supérieure de deux trous pour se raccorder avec les barreaux qui servent de prolongement à la tige.

K Plan du dessus de la grande langue de serpent H, [p. 7:2] le plan du dessous de la petite langue de serpent est semblable.

HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Sonde de terre |PLANCHE II. (Page 23:7:2)

PLANCHE II.

1. Elévation perspective d'un des grands coffres dont le vuide est d'un pié en quarré, la longueur est de huit, neuf ou dix piés, & non de huit, neuf à dix pouces, comme on le lit dans l'article Sonde de terre, ce qui est une faute d'impression. A B ligne tracée au milieu de la largeur de la face du coffre, il y en a une semblable à la face en retour. On a vû l'usage de ces lignes dans l'explication de la Planche précédente. B frette de fer qui affleure en dehors la surface du coffre. C autre frette de deux pieces assemblées par des clefs, & de même affleu - rée à la surface du coffre. A le sabot qui emboîte intérieurement & extérieurement la partie infé - rieure du premier coffre.

2. Elévation perspective de l'intérieur du premier coffre, on a supprimé la planche antérieure. b b chassis quarré de fer pour soutenir les planches du coffre contre l'effort des terres qui tend à les rap - procher; au - dessus de ce chassis on voit la feuil - lure qui doit recevoir l'emboîture du second cof - fre. c c autre chassis de fer. d d troisieme chassis de fer. A le sabot.

3. Plan ou coupe horisontale d'un des coffres, par lequel on voit comment chacune des planches qui le forment recouvre l'une, & est recouverte par l'autre des deux planches voisines.

4. Autre maniere d'assembler les quatre planches qui composent un coffre, mais on doit préférer la premiere.

5. Coupe géométrale de la partie inférieure d'un des grands coffres, par laquelle on voit que le sabot revêtit intérieurement & extérieurement les extré - mités inférieures des planches qui le composent.

6. Elévation perspective d'une des buisses ou tuyaux de bois que l'on introduit dans les petits coffres qui ont été placés dans les grands; ces buisses de dix piés de longueur sont percées d'outre en outre d'un trou de trois pouces de diametre. C emboî - tement pour recevoir la partie inférieure de la se - conde buisse. D sabot de la buisse.

7. Coupe de la même buisse. c l'emboîture. d le sabot.

8. La jonction de deux buisses. A partie inférieure de la buisse de dessus. B partie supérieure de la buisse de dessous. C & D les deux mêmes parties réunies. E plaque de plomb qui recouvre le joint.

9. Coupe du même assemblage. F bonnet dont on couvre les buisses, c'est le bonnet qui reçoit les coups du mouton qui sert à les enfoncer. G partie supérieure de la buisse qui reçoit le bonnet. H par - tie inférieure de la même buisse, où on voit le profil de la virole qui les assemble. I partie supé - rieure de la buisse inférieure.

10. Elévation extérieure de la jonction de deux buis - ses. K partie inférieure de la buisse de dessus. L partie supérieure de la buisse de dessous. m plaque de plomb clouée sur la jointure. k l molles bandes aussi clouées sur la jonction pour en fortifier l'as - semblage.

11. Petite tariere; au - dessous en est le plan designé par la lettre b.

12. Langue de serpent tournée en vrille par son ex - trémité inférieure, au - dessous en est le plan marqué par la lettre a.

13. Grand étrier de fer pour suspendre les petits coffres, & les descendre dans les grands au moyen des deux chevilles à vis figure 14. qui sont fixées horisonta - lement dans le milieu des faces opposées du coffre que l'on veut descendre, ces chevilles sont reçues par les crochets a & c de l'étrier, qui est lui - même suspendu par l'anneau b à un cable.

14. Les deux chevilles à vis dont on vient de parler.

15. Main de fer qui a servi pour retirer les barreaux rompus dans les buisses à une très - grande profon - deur; la partie annulaire a reçoit le cable d'une chevre, ou autre machine de même espece, & la partie m est celle qui a saisi le barreau.

16. Partie supérieure d'un des barreaux, & la maniere dont ils sont suspendus au cable de la chevre. A la partie supérieure du barreau. B étrier, un boulon traverse les deux yeux de l'étrier & une des mor - toises du barreau; on a représenté cet étrier sépa - rément à côté de la figure 15. C crochet de l'éme - rillon. D l'émerillon. E extrémité inférieure du cable auquel le tout est suspendu.

17. Assemblage de deux barreaux représentés en per - spective. a b, a b les boulons à vis. a a les têtes des boulons. b b les écroux.

18. Le même assemblage à enfourchement représenté géométralement.

19. Tourne - à - gauche.

20. Clé pour monter & démonter les vis qui assem - blent les barreaux les uns aux autres.

21. Autre clé servant au même usage; on peut aussi se servir de clés semblables pour tourner la tige de la tariere.

22. Vis d'assemblage. a vis vue du côté de la tête, & dégarnie de son écrou. b écrou. c vis en perspe - ctive garnie de son écrou. d la même vis en géo - métral.

HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Sonde de terre |PLANCHE III. (Page 23:7:2)

PLANCHE III.

Coupe verticale de la fontaine, par laquelle on voit les différens lits que la sonde a traversés; il faut conce - voir que les trois colonnes qui occupent cette Planche sont placées au - dessous les unes des autres & racordées par les lignes A B, A B: C D, C D, suivant l'ordre na - turel des nombres qui designent les différens lits de terre, de glaise ou de sable, que les tarieres ont suc - cessivement rencontré.

E, F: E, F, les grands coffres au nombre de huit, au - dessus les uns des autres; ces coffres sont arrêtés au sixieme lit.

G H, G H, petits coffres qui ont descendu par l'inté - rieur des grands, & se sont arrêtés plus bas au septieme lit.

I K, I K, les buisses, qui après avoir traversé les petits coffres, se sont arrêtées sur le treizieme lit.

Ordre des couches de la terre tel qu'on l'a reconnu par la sonde en forant cette Fontaine.

1, 1. Premier lit composé de terre & de sable.

2, 2. Lit de sable bouillant ordinaire du pays.

3, 3. Lit de sable bouillant couleur d'ardoise.

4, 4. Lit ou banc de cailloux.

5, 5. Lit de sable bouillant verdâtre.

6, 6. Lit de sable bouillant couleur d'ardoise.

7, 7. Lit de glaise couleur d'ardoise mêlé de sable.

8, 8. Lit de terre seche & dure que l'on prend pour le tur.

9, 9. Lit de glaise noire.

10, 10. Lit de glaise noire mêlée d'un peu de sable.

11, 11. Lit de terre grasse traversée de veines blanches & de morceaux de craie blanche ou de marne.

12, 12. Lit de terre fort grasse & dure.

13, 13. Lits de marne séparés les uns des autres par des lits de petits graviers, d'environ cinq ou six pouces d'épaisseur.


HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Instrumens des Mineurs, (Page 23:7:2)

Instrumens des Mineurs, contenant 2 Planches. HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE. |Instrumens des Mineurs, |PLANCHE Iere. (Page 23:7:2)

PLANCHE Iere.

Fig. 1. Pince à forer.

2. Baguette à mettre le feu.

3. Meule à aiguiser les outils.

4. Pelle.

5. Cartouche.

6. Sonde ou aiguille à sonder.

7. Sac à poudre.

8. Corde avec ses crochets.

9. Ciseau.

10. Doloire.

11. Baquet à minerai.

12. Bouc.

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