RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"555">
Calendrier perpetuel (Page 2:555)
On trouve un calendrier perpétuel fort utile & fort bien entendu, dans l'excellent ouvrage de l'Art de vérifier les dates, par des religieux Bénédictins de la congrégation de S. Maur.
Calendrier Rustique (Page 2:555)
CALENGE (Page 2:555)
CALENGE, s. f. (Jurisprudence.) terme qui se trouve fréquemment dans les anciennes coûtumes, où il se prend tantôt pour débat ou contestation, tantôt pour accusation ou dénonciation judiciaire, &c. tantôt pour défi ou appel.
CALENGER (Page 2:555)
CALENGER, verbe formé de calenge, a les mêmes significations: en Normandie où il est encore en usage, il signifie barguigner. (H)
CALENTER (Page 2:555)
CALENTER, s. m. (Hist. mod.) les Perses nomment
ainsi le thrésorier & receveur des finances d'une
province; il a la direction du domaine, fait la recette
des deniers, & en rend compte au conseil, ou
au chan de la province. Voyez
CALENTURE (Page 2:555)
CALENTURE, s. f. (Medecine.) espece de fievre accompagnée d'un délire subit, commune à ceux qui font des voyages de long cours dans des climats chauds, & surtout à ceux qui passent sous la ligne.
L'histoire suivante donnera une idée de cette maladie, & de la maniere de la traiter.
Un matelot âgé de trente à quarante ans, assez grand, mais fluet, fut attaqué d'une calenture si violente, que quatre de ses camarades suffisoient à peine pour le retenir: il s'écrioit de tems en tems qu'il
Il est vraissemblable que quand les matelots sont attaqués de cette chaleur violente & de cette maladie, ce qui leur arrive ordinairement pendant la nuit, ils se levent, s'en vont sur le bord, & se jettent dans la mer, croyant aller dans les prés; ce qui rend cette conjecture d'autant plus vraissemblable, c'est que dans la mer Méditerranée, il arrive souvent en été & dans des tems chauds, que des gens de mer disparoissent sans qu'on sache ce qu'ils sont devenus; ceux qui restent dans le bâtiment, pensent que tous ceux qui disparoissent ainsi se sont sauvés sans qu'on s'en soit apperçu. Quant à celui dont il est parlé ci - dessus, le Medecin apprit d'un de ses camarades, qu'ayant soupçonné son dessein, il l'avoit saisi, comme il étoit fur le point de s'élancer dans l'eau, & qu'on l'avoit conservé par ce moyen. Si les calentures sont plus fréquentes pendant la nuit que pendant le jour, c'est qu'alors les bâtimens sont plus fermés & reçoivent moins d'air. Philosoph. transact. abr. vol. IV. par le docteur Olivier.
Le docteur Shaw veut qu'on traite cette maladie de la maniere suivante.
Il faut tâcher de procurer du repos: on donnera de l'eau d'orge avec du vin blanc; on proscrira la biere, & toute liqueur spiritueuse, & on prescrira un régime foible & liquide. Le premier pas qu'on ait à fairc dans la cure, c'est de saigner; il arrive assez souvent que les vaisseaux sont pleins d'un sang si épais, qu'on est obligé d'en ouvrir plusieurs pour évacuer assez de sang; la veine jugulaire est préférable à celle du bras. Huit ou dix heures après la saignée, on donnera l'émétique, on appliquera au cou un large épispastique, on reviendra à la saignée aussi - tôt qu'on le pourra; le soir lorsque le malade sera prêt à reposer, on lui donnera un parégorique.
Si la maladie est suffisamment calmée, on ordonnera le purgatif doux qui suit.
Prenez feuilles de séné deux gros & demi, rhubarbe un demi - gros, sel de tartre un demi - scrupule, graine de coriandre broyée un scrupule; faites infuser le tout dans suffisante quantité d'eau de fontaine; & sur deux onces & demie de la liqueur passée, ajoûtez sirop solutif de roses six gros; sirop de corne de cerf deux gros; esprit de natre dulcifié, sel volatil huileux, de chacun trente gouttes. Faites - en une potion que le malade prendra deux ou trois fois, selon [p. 556]
Voilà la maniere ordinaire de traiter la calenture. (N)
CALER (Page 2:556)
CALER, (terme d'Architecture.) c'est arrêter la pose d'une pierre, mettre une cale de bois mince qui détermine la largeur du joint, pour la ficher ensuite avec facilité. (P)
Caler (Page 2:556)
Caler (Page 2:556)
Caler (Page 2:556)
CALESIAM (Page 2:556)
* CALESIAM, (Hist. nat. bot.) arbre qui croît dans les contrées du Malabar. Il est grand; son bois est de couleur de pourpre obscur, uni & flexible; ses fleurs croissent en grappes à l'extrémité de ses branches; elles ressemblent assez à celles de la vigne: ses baies sont oblongues, rondes, plates, vertes, couvertes d'une écorce mince, pleines d'une pulpe insipide, contenant un noyau verd, oblong, plat, & portant une amande blanche & insipide. Outre ce fruit, qui est le vrai, il en porte un second à la chûte des feuilles, qui croît au tronc & aux branches; il est plus gros que le fruit vrai, ridé, en forme de rein, couvert d'une écorce de couleur de verd d'eau, sous laquelle on trouve une pulpe dense. Ray croit que ce fruit bâtard n'est qu'une grosseur produite par la piquûre des insectes, qui cherchent dans cet arbre une retraite & de la nourriture. Il donne du fruit une fois l'an, depuis dix ans jusqu'à cinquante.
Son écorce pulvérisée & réduite en onguent avec le beurre, guérit le spasme cynique & les convulsions causées par les grandes douleurs; le même remede s'employe avec succès dans les ulceres malins & calme les douleurs de la goutte; le suc de l'écorce dissipe les aphthes & arrête la dyssenterie; sa poudre avec celle de compulli purge & chasse les humeurs pituiteuses & atrabilaires.
On fait prendre une tasse de la décoction de l'écorce & des feuilles dans de l'eau, pour hâter l'accouchement.
CALETURE (Page 2:556)
CALETURE, (Géog.) forteresse de l'ile de Ceylan, appartenante aux Hollandois. Longit. 97. 26. lat. 6. 38.
CALFAT (Page 2:556)
CALFAT, s. m. (Marine.) c'est le radoub d'un navire, qui se fait lorsqu'on en bouche les trous & qu'on les enduit de suif, de poix, de goudron, afin d'empêcher qu'il ne fasse eau; ou bien c'est une étoupe enduite de brai, que l'on pousse de force dans les joints ou entre les planches du navire, pour le tenir sain, étanché & franc d'eau. Ce terme s'employe pour signifier l'ouvrier & l'ouvrage.
Calfat, Calfateur, Calfas (Page 2:556)
CALFATAGE (Page 2:556)
CALFATAGE, s. m. (Marine.) c'est l'étoupe qui a été mise à force dans la couture du vaisseau.
CALFATER, CALFADER, CALFEUTRER (Page 2:556)
CALFATER, CALFADER, CALFEUTRER, v. act. (Marine.) c'est boucher les sentes des jointures du bordage ou des membres d'un vaisseau, avec ce qui peut être propre à le tenir sain & étanché, ensorte qu'il ne puisse y entrer d'eau. On se sert pour cela de planches, de plaques de plomb, d'étoupes, & d'autres matieres.
Calfater, c'est pousser l'étoupe dans les coutures.
Calfater les sabords; c'est emplir d'étoupe le vuide du tour des sabords, ainsi que les coutures du vaisseau. On ne fait ce calfatage que très - rarement, & lorsqu'on est obligé de tenir long tems la mer.
CALFATEUR (Page 2:556)
CALFATEUR, (Marine.) Voyez
CALFATIN (Page 2:556)
CALFATIN, s. m. (Marine.) c'est le mousse qui sert de valet au calfateur.
CALFEUTRER (Page 2:556)
CALFEUTRER, (Marine.) V.
CALGINU (Page 2:556)
CALGINU, (Géog.) ville d'Afrique, dans l'Abyssinie, dans une contrée deserte.
CALI (Page 2:556)
CALI, (Géog.) ville de l'Amérique méridionale, au Popayan, sur le bord de la riviere Cauca. Long. 304. 30. lat. 3. 15.
CALIACA (Page 2:556)
CALIACA, (Géog.) ville & port d'Europe, dans la Bulgarie, sur la mer noire, appartenante aux Turcs.
CALIBRE (Page 2:556)
* CALIBRE, s. m. (Arts méch.) ce mot a deux acceptions différentes: il se prend ou pour le diametre d'un corps, & en ce sens on dit, ces colonnes, ces susils, &c. sont de même calibre; ou pour l'instrument qui sert à en mesurer les dimensions, & en ce sens les Serruriers, & presque tous les ouvriers en métaux, ont des calibres. Voyez les articles suivans.
Calibre (Page 2:556)
Les Maçons ont leur calibre; c'est une planche sur le champ de laquelle on a découpé les différens membres d'architecture qu'ils veulent exécuter en plâtre aux entablemens des maisons, corniches des plafons des appartemens, plintes, & ouvrages de maçonnerie qui se traînent. Ce calibre se monte sur un morceau de bois qu'ils appellent sabot. On a pratiqué sur le sabot, à sa partie du devant qui se doit traîner sur les regles, une rainure pour servir de guide au calibre.
Calibre (Page 2:556)
D'autres servent à mettre les fers droits ou contournés de largeur & d'épaisseur égales dans toute la longueur. Ces sortes de calibres sont des lames de fer battu mince, dans lesquelles on a fait des entailles suivant la largeur & l'épaisseur que l'on veut donner au fer. On fait glisser ce calibre sur le fer, & l'on forge jusqu'à ce qu'il puisse s'appliquer successivement sur toute la barre. Il est évident que ces sortes de calibres ne peuvent servir que pour un seul & même ouvrage.
Il y a d'autres calibres qu'on appelle calibres brisés
ou à coulisse. Il y en a de plusieurs figures: les uns
sont composés de quatre parties; savoir, de la tige
retournée en équerre par une de ses extrémités, qui
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.