ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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"5:7"> fig. 3. pour couper les dressées en tronçons.

Fig. 16. Profil de la meule où on voit comment l'empoin - teur ou le repasseur présentent les épingles S à la surface de la meule m; b d, le fuseau; c, la noix sur laquelle passe la corde sans fin qui vient des roues, fig. 6 & 8, qui ont cinq piés & demi de diametre.

16. n°. 2. Plan de la meule M. pq, tampon de bois qui remplit l'oeil de la meule: il est percé au centre d'un trou quarré, pour recevoir le fuseau. Ces deux figures sont sur une échelle double; c'est - à - dire, qu'un pié de l'échelle qui est au - dessous ne doit être compté que pour six pouces.

Fig. 17. Profil de la table qui porte l'engin, vûe en perspective dans la vignette. G le tourniquet. H K l'engin.

La fig. 17, n°. 2, est le plan des mêmes objets.

18. Profil de l'extrémité inférieure du rouet à tourner les têtes, fig. 9 de la vignette. e d, la tête ou pou - pée. 6. clé qui l'assujettit sur le banc du rouet. 4. tasseau de la poupée sous laquelle on force le coin 5, pour donner plus ou moins de bande à la corde, qui après avoir passé sur la noix, va passer sur la roue du rouet, laquelle a deux piés huit pou - ces de diametre. 11. morceaux de nerfs de boeufs dans lesquels passe la broche de fer f c de la fig. suivante.

20. Élévation de la tête du rouet, vûe du côté de la roue. e d, tête ou poupée; la queue d est traver - sée par la clé 6. 4 le tasseau. 5 le coin. f c, bro - che qui passe dans les deux nerfs de boeuf 3, 1: cette broche porte la noix 2 de trois lignes de dia - metre: cettte broche porte le moule c a, sur lequel s'enveloppe le fil de tête conduit par la porte b c.

21. Perspective de la chausse, que le coupeur de tron - çons attache sur sa cuisse & sur laquelle il fixe les tronçons qu'il veut couper au moyen de la crosse n qui passe dans les brides s r. Il présente la boîte 19, dont la profondeur regle celle des épingles, & il tranche avec les cisailles, fig. 12. m p, la queue de la chausse qui est tournée du côté du genou, & sert à empêcher qu'elle ne se renverse lorsque l'ou - vrier pousse la boîte 19 contre les tronçons. k k, courroies de cuir servant à attacher la chausse sur la cuisse gauche.

21. n°. 2. Élévation & profil de la chausse. l l, coussins qui garnissent la partie de la chausse qui s'applique sur la cuisse. (D)

Tous ces desseins sont exactement conformes aux ma - chines dont on fait usage à Laigle en Normandie. Les dimensions qu'on a obmises, se retrouveront facilement par le secours des échelles qui sont au - bas de chaque Planche.

EPINGLIER, | |PLANCHE III. (Page 21:5:7)

PLANCHE III.

La Fig. 1. représente le jaunisseur d'épingles, qui agite les épingles dans un baquet suspendu à une piece de bois fixe. Ce baquet a vingt - un pouces de dia - metre par le haut, & quatorze pouces de hauteur: on y met une trentaine de livres pesant d'épin - gles & un seau d'eau dans laquelle on a fait bouil - lir pendant une demi - heure à gros bouillons, une demi - livre de tartre. L'ouvrier balance ce baquet à deux mains, dont une est placée aux bords de dessus, & l'autre aux peignes d'en - bas, jusqu'à ce que les épingles soient décrassées, & que leurs têtes soient reblanchies: ce baquet sert aussi à éteindre les épingles.

2. Ouvrier qui seche les épingles dans le barril foncé B, qu'on appelle frottoir, dans lequel on les a intro - duites avec du son.

3. Ouvrier qui vanne les épingles.

4. & 5. Deux ouvriers qui sechent les épingles après qu'elles sont sorties du blanchiment: ce qui se fait en mettant environ quatorze livres pesant d'une seule sorte avec du son dans un sac de cuir composé de deux peaux de mouton cousues ensemble. Ces deux ouvriers se renvoient alternativement les épingles contenues dans le sac à frotter, où étant ainsi agitées avec le son, elles sont bientôt seches.

Fig. 6. Ouvrier qui coule l'étain sur le coutil pour le ré - duire en plaques. Il verse dans le chassis avec une cuillere l'étain fondu qu'il a puisé dans la chau - diere m.

7. Ouvrier qui fait recuire les têtes d'épingles dans la cuillere n, dont le manche terminé comme un chenet, soutient la cuillere, ce qui dispense l'ouvrier de ce soin.

8. Ouvrier qui coupe les têtes: cette figure est mal - à - propos citée comme appartenant à la planche II. Cet ouvrier tient de la main gauche une douzaine de moulées o n, qu'il tranche avec les ciseaux ca - mards représentés par la fig. 11, pl. II. Les têtes sont reçues dans un tablier de peau attaché à sa ceinture & à une espece de sellette qu'il a devant lui; il les met ensuite dans une sebille que l'on voit à côté.

9. Représente la table où l'on coupe au compas les plaques d'étain dont on se sert pour blanchir les épingles, & qui doivent entrer dans la chaudiere, fig. 14.

10. Représente ce qu'on appelle une portée composée d'une vingtaine de plaques d'étain de seize pouces de diametre, sur chacune desquelles on met environ deux livres pesant d'épingles après qu'elles sont sor - ties des mains du jaunisseur. Ces plaques ont un rebord d'environ six lignes de haut pour empêcher les épingles de tomber: le tout est porté par une croix de fer 1, 2, 3, 14, qu'on voit au bas de la Planche. On empile dans la chaudiere autant de portées qu'elle en peut contenir.

11. Représente deux bâtons de bois, au milieu desquels est une boucle passée dans un anneau. Ces bâtons servent à enlever la chaudiere destinée au blanchi - ment, que l'on voit à côté, en passant les crochets dont elle est armée dans les anneaux de ces bâtons: on voit mieux un de ces crochets dans la fig. 14.

12. & 13. Deux Frappeurs qui mettent les têtes aux épingles. Ces figures sont mal - à - propos citées com - me appartenant à la planche II. La fig. 12, n°. 2. au bas de la planche, & les fig. 17, 18, & 19 sont tou - tes relatives au même objet. La fig. 18. est le plan du métier à six places, ABCDEF pour six frap - peurs. C'est un billot de bois ou tronc d'arbre, de trois piés neuf pouces de diametre & seize pou - ces de haut, sur lequel sont élevés six poteaux s s s, st, st, fig. 12, n. 2, assemblés par les traverses tt. dans lesquelles passent les broches x x & l'outi - bot b c. Les broches terminées en pointes reposent par leur partie inférieure sur des plaques de plomb 5, 7, place B, fig. 18, encastrées dans des creux 1, 3, place A, pratiqués dans le billot. L'outibot est guidé par la moise de fer y y, en sorte que le poinçon Z dont son extrémité inférieure est armée, tombe juste sur l'enclume 6, places B & C, dont la queue entre dans le trou 2, place A. L'entêteur, assis à sa place, les coudes appuyés sur les barres de bois G H, prend dans la poche ou calotte o z, places E, F, qu'il a devant lui, une hampe ou corps d'épingle placé en Z, comme on voit place D, & la pousse dans un grand nombre de têtes placées en o, où elle ne peut manquer d'en enfiler une ou plusieurs. Il place ensuite l'épingle chargée d'une seule tête sur l'enclume 6; & lâchant le pié de dessus la mar - chette g f, fig. 12. n. 2, le poids a dont l'outibot est chargé, le fait descendre sur l'enclume & com - prime la tête autour de l'épingle, qui après qu'elle est façonnée, est jettée dans l'espace 3, 10, place D ou Z, place C, fig. 18.

14. Chaudiere à blanchir de cuivre rouge, de dix - huit pouces de diametre & deux piés & demi de hau - teur.

15. Partie d'une portée empilée sur la premiere, & desti - née à entrer dans la chaudiere.

16. Représente le plan de la moise yy qui guide le mou - vement vertical de l'outibot. On voit par cette fi - gure dessinée, ainsi que les deux suivantes, sur une échelle quadruple de celle qui est sur la planche, que les broches x x de six lignes de gros, ne rem - [p. 5:8] plissent pas exactement les trous dans lesquelles elles passent. On laisse un vuide de deux ou trois lignes que l'on remplit de parchemin huilé pour faciliter le mouvement de la moise le long des bro - ches: on met aussi du parchemin dans le trou de la traverse par lequel passe la tige de l'outibot.

Fig. 17. Représente en grand l'outibot sur l'échelle qua - druple, c'est - à - dire, que quatre piés ne font compte que pour un. On voit en Z comment la partie infé - rieure est recreusée sur neuf lignes de profondeur & six en quarré pour recevoir le poinçon z a de six lignes en quarré, & dix lignes de long réduit à cinq lignes en quarré par les extrémités. A côté en x est le plan du poinçon, le long des quatre rives duquel sont des cavités hémisphériques, dans une desquelles la tête de l'épingle se forme: ces ca - vités sont faites avec le poinçon émoussé que l'on voit de l'autre côté de l'outibot.

18. Voyez ci - dessus, fig. 12.

Fig. 19. Représente le canon & l'enclume dessinée sur l'é - chelle quadruple. a 6, l'enclume: 6, le canon qui la reçoit, & qui est recreusé, comme les lignes ponctuées le font voir, de six lignes en quarré, sur autant de profondeur. Ce canon dont la queue 7 en - tre dans le trou 2, place A, fig. 18, reçoit l'enclume a 6, d'un pouce de long, sur sept lignes en quarré par le haut & quatre lignes par le bas: la face supé - rieure a quatre cavités hémisphériques comme le poinçon, ainsi qu'on peut voir par le plan y qui est à côté. Ces cavités communiquent à des gout - tieres dans lesquelles le corps de l'épingle trouve place.

20. Représente le poinçon ou peigne avec lequel on pique les papiers dans lesquels on place les épin - gles après qu'elles sont achevées. On voit au - dessous le profil du même poinçon, & la maniere dont le papier est plié en plusieurs doubles quand on le pique.

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