ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

RECHERCHE Accueil Mises en garde Documentation ATILF ARTFL Courriel

Previous page

"1:14">

5. Fourneau en feu:

6. Fourneau percé de vents. On voit un ouvrier qui lui donne de l'air.

7 & 8. Ouvriers qui polissent & rafraîchissent un four - neau plus avancé.

9. Ouvrier qui prépare du bois.

10. Bois coupé en tas.

11. Fourneau éteint.

On appelle tue - vents ou brise - vents, les claies qu'on voit autour des fourneaux en feu, fig. 4, 5, 6.

Le bas de la Planche.

Fig. O. Plan d'un fourneau de la troisieme construction.

P. Plan d'un fourneau de la même construction, mais de forme ronde.

Q. Elévation perspective d'un fourneau de la troisieme construction.

R. Le traçoir.

S. Panier à charbon.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |CHARBON DE BOIS.. |PLANCHE III. (Page 18:1:14)

PLANCHE III.

Outils.
Fig. 1. Serpe.       6. Faulx.
  2. Hoyau ou pioche.       7. Rabot.
  3. Pelle. F, le manche.   8. Tariere.
  4. Herque ou rateau de    9. Crochet G.
       fer C D.            10. La voiture à charbon.
  5. Coignée.              11. La brouette.

Nota. On a rapporté dans le discours ces figures aux Planches des grosses forges. AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |FOUR A CHAUX. (Page 18:1:14)

FOUR A CHAUX.
AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |FOUR A CHAUX. (Page 18:1:14)

Fig. 1. Vue d'un four à chaux en dehors & par un de ses angles.

2. Vûe du four à chaux en dehors & de face.

3. & 4. Deux coupes horisontales du four à chaux: l'une prise à la hauteur de l'âtre; & l'autre, sur l'ou - verture supérieure du four.

5. Coupe verticale du four par le milieu de sa gueule, où l'on voit la forme intérieure du four, la dispo - sition des pierres calcaires, la maniere de chauffer le four, avec un ouvrier qui travaille.

Nota. On trouvera dans les Planches VII. VIII. de la Maconnerie (article Architecture), d'autres détails du four à chaux.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. (Page 18:1:14)

JARDINAGE.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE Iere. (Page 18:1:14)

PLANCHE Iere.

Outils de jardinage.
Fig. 1. Batte à main.  Fig. 9. Rabot.
  2. Batte à bras.            10. Pelle.
  3. Greffoir.                11. Pioche à pré.
  4. Houlette.                12. Pioche plate.
  5. Bêche.                   13. Cylindre ou rouleau.
  6. Rateau.                  14. Chariot.
  7. Ratissoir à tirer.       15. Tombereau.
  8. Ratissoir à pousser.     16. Echelle double.
AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE II. (Page 18:1:14)

PLANCHE II.
Fig. 17. Ciseaux.             Fig. 28. Crible.
18. Coignée à main.                  29. Echenilloir.
19. Civiere.                         30. Crible d'osier.
20. a, b, Plantoir.           31. Claie.
21. Tenaille.                        32. Traçoir.
22. Cordeau.                         33. Déplantoir.
23. Arrosoirs. c, arrosoir à  34. Serfouette ou binette.
    goulot. d, arrosoir à     35. Autre déplantoir.
    tête.                            36. Brouette.
24. Fourche.                         37. Scie à main.
25. Croissant.                       38. Serpe.
26. Faulx.                           39. Serpette.
27. Faucille.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE II (Page 18:1:14)

PLANCHE II

Parterre mêlé de broderie & de gazon.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE IV. (Page 18:1:14)

PLANCHE IV.

Autres parterres mêlés de broderie & gazon.

Fig. 1. Celui des Tuileries.

2. Celui du jardin de l'Infante.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE V. (Page 18:1:14)

PLANCHE V.

Boulingrin pratiqué au milieu d'un bosquet.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE VI. (Page 18:1:14)

PLANCHE VI.

Bosquet avec une piece d'eau.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDINAGE. |PLANCHE VII. (Page 18:1:14)

PLANCHE VII.

Machine pour arracher de gros arbres & les souches avec leurs racines, inventée par Pierre Sommer du canton de Berne.

Fig. 1. Profil de cette machine. A C, deux montans de bois de chêne dont on ne voit qu'un seul dans la figure. Ils ont trois à quatre pouces d'épaisseur, & sont assemblés en A & en C par deux entretoises, & fortifiés par des frettes de fer. L'intervalle d'un montant à l'autre est de trois pouces; ils sont cha - cun percés de deux rangées de trous d'un pouce & demi de diametre, qui se répondent les uns aux autres, pour recevoir des chevilles ou boulons de fer d'un pouce & un quart de diametre qui servent alternativement de point d'appui ou de centre de mouvement au levier de cette machine. B D, piece de bois d'orme ou de frêne à laquelle on a donné le nom de bélier. Son extrémité supérieure est armée d'une forte piece de fer f, partagée en trois dents pour avoir prise sur l'arbre. Le bélier qui, à sa partie supérieure, a environ six pouces d'équarrissage, & à sa partie inférieure huit, est fendu obliquement en cette partie, pour laisser passer la chaîne C g h, & recevoir la poulie c, qui a quatre pouces d'épais - seur & neuf pouces de diametre. L'extrémité infé - rieure B est garnie d'une frette, ainsi que le corps du bélier, en a, b, f: à l'extrémité inférieure sont deux pieces de fer K L, fixées sur le bélier, & dont les deux parties L traversées par un boulon, em - brassent les deux montans le long desquels ces pie - ces de fer peuvent glisser lorsqu'on éleve le bélier par le moyen du levier & de la chaîne. La chaîne est d'environ dix piés de longueur, & les chaînons de quatre pouces dix lignes. Elle est attachée fixe - ment à la partie supérieure C, des montans entre lesquels est placée sa partie inférieure h, terminée, après avoir embrassé la poulie, par un anneau à oreille m n (fig. 3.) Cet anneau est saisi par le cro - chet P représenté en profil, fig. 2. où F est la partie inférieure du crochet. z D E e, un levier & un arc de fer; ce levier a en z environ deux pouces d'épaisseur; il est formé en moufle pour recevoir l'extrémité supérieure du crochet z F, qui est mobile sur un bou - lon dans cette moufle. Il diminue d'épaisseur & de largeur à mesure qu'il approche de l'arc E e, qui n'a que six lignes d'épaisseur, & qui est percé de plusieurs trous. Auprès du boulon z sont deux en - tailles semi - circulaires x, y, dont les centres indiqués par des lignes ponctuées sont autant éloignés l'un de l'autre, que les centres des trous pratiqués dans les montans A C de la fig. 1. ce sont ces entailles x y, qui reposent alternativement sur les chevilles que l'on place dans les trous montans, lorsqu'on fait usage de cette machine.

2. L'arc E e & le trou D servent à fixer le long levier de bois D E, fig. 1. par deux chevilles ou boulons de fer. Celui marqué D sert de centre de mouve - ment. L'arc e lui est concentrique; & au moyen d'une autre cheville d qui traverse le levier & passe dans un des trous de l'arc, on parvient à fixer ces deux pieces l'une sur l'autre, & de maniere que l'autre extrémité E du levier D E soit à portée des [p. 1:15] ouvriers qui doivent manoeuvrer. A l'extrémité E on adapte aussi un manche E H, par le moyen du - quel on éleve ou on abaisse l'extrémité E du levier

Jeu de cette machine.

On la suppose toute montée & mise en place, le trident f piqué sous une des branches de l'arbre que l'on veut renverser, & l'extrémité inférieure A des mon - tas bien calée & affermie par des tasseaux ou pi - quets G. En cet état, & supposant encore que les entailles x y (fig. 2.) reposent sur les deux chevilles de fer qui sont passées dans les trous des montans, si on abaisse l'extrémité E du levier, la cheville de la rangée extérieure sur laquelle repose l'entaille x deviendra le centre de mouvement, & le point z en s'élevant tirera le crochet F, & par conséquent la chaîne qu'il retient; ce qui élevera le bélier d'une quantité égale à la moitié de l'espace que le point z aura parcouru. L'entaille y ne reposant plus sur la cheville de la rangée intérieure, un ouvrier tirera cette cheville & la replacera dans le trou de la même rangée immédiatement au - dessus de celui d'où elle est sortie. On laissera alors reposer le le - vier sur les deux chevilles, ensuite on élevera l'ex - trémité E du levier par le moyen du manche E H; & ce sera alors la cheville y de la rangée intérieure qui deviendra le centre de mouvement. L'entaille x s'éloignant de la cheville de même nom, on reti - rera cette cheville pour la placer dans le trou qui est immédiatement au - dessus. Ainsi les deux che - villes deviennent alternativement le point d'appui du levier qui est du premier genre, lorsqu'on abaisse le point E, & du second lorsqu'on l'éleve. Ce le vier a beaucoup d'affinité avec celui connu sous le nom de la guarouste.

Fig. 3. m n, anneau à oreilles cité fig. 2. qui sert à prendre le crochet P.

4. Autre application de la même machine. Pour arra - cher, par exemple, des souches, on ne se sert pas du bélier; on place les montans A A perpendicu - lairement & le plus près de la souche que l'on peut. On passe la chaîne autour de la poulie c qui est enclavée dans une moufle d. On attache à cette moufle une autre chaîne b que l'on fait passer sous une des maîtresses racines e de la souche, & opé - rant comme il a été dit ci - dessus, on parvient à l'enlever & à vaincre la résistance des racines.

5. Elévation d'une pompe proposée pour arroser les plantations dans l'île de Saint - Domingue, par M. Puisieux, architecte. A, rouet horisontal qui en - graine dans la lanterne B. C D, manivelle à deux coudes qui fait agir alternativement les pistons dans les corps de pompes. E, F, corps de pompes. G, tuyau d'aspiration qui est de cuir bouilli, à l'extré - mité duquel on attache un morceau de liége. Par ce moyen la pompe n'aspire que l'eau la plus claire & à telle distance que l'on juge à propos. H, tuyau de sortie.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDIN POTAGER. (Page 18:1:15)

JARDIN POTAGER.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDIN POTAGER. |PLANCHE Iere. (Page 18:1:15)

PLANCHE Iere.

La vignette représente un jardin. A, a, partie de jardin coupé de murs servans à soûtenir des espaliers. B B, ados, ou couches inclinées couvertes de clo - ches. C C, couches. D D, couches sourdes. E, planches. F, palis ou perchis. G, plant d'arbres fruitiers en quinconce. H, plants d'arbres fruitiers en échiquier. K, pepiniere d'arbres. L, bâtardie - res. M, planches abritées par des brise - vents. N, ados entouré de murs. O, P, Q, R, S, T, V, X, Y, planches pour différens légumes. Z, meloniere.

Fig. 1. Cloche de verre.

2. Cloche de paille.

3. Cloche de verre à panneaux.

4. Planche à dresser le terreau sur le fumier, aux ados & aux couches.

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDIN POTAGER. |PLANCHE II. double. (Page 18:1:15)

PLANCHE II. double.

Serres chaudes.

Fig. 1. Elévation géométrale de la serre chaude de Tria - non.

2. Plan de cette serre.

3. Coupe par une des antichambres E, où l'on voit la fontaine N dans sa niche.

4. Coupe en travers de la serre.

5. Coupe en travers de la chambre D du fourneau.

Explication du plan.

B D, la serre. N Q, les fontaines posées au - dessus des fourneaux. Q, X, Y, Z, &, la cheminée qui regne sous le rez - de - chaussée le long de la ligne k k de l'é - lévation, & comme on voit dans le profil en P (fig. 3.). F, G, H, K, M, les fosses que l'on remplit de fumier & de terre. L, les planches disposées en théatre sur les barres de fer a b, sur lesquelles on arrange les pots qui contiennent les plantes, com - me on voit fig. 4. T T, serres où l'on place les outils, &c.

3. P R S, suite de la cheminée. P R est la même partie que Z & dans la fig. 2.

4. h k, chassis de verre adossé contre le mur qui soû - tient la serre & forme avec ce mur & le terrein une serre triangulaire dont l'élévation se voit en h k k h fig. 1. g, sosse remplie de fumier où l'on place les pots. k l m n, profil des vitraux qui servent de clôture à la serre. r b a s, élévation d'une des barres de fer coudées qui soûtiennent les planches en théa - tre sur lesquelses on arrange les pots. r s, fond de la fosse que l'on remplit de fumier, & dans lequel on place aussi des pots.

5. e, foyer. d, cendrier. AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDIN POTAGER. |PLANCHE III. (Page 18:1:15)

PLANCHE III.

Fig. 1. Vûe perspective de la serre hollandoise pour la vigne.

2. Coupe du mur postérieur de la serre, où l'on voit les deux fourneaux & les détours des deux chemi - nées qui se réunissent à une seule.

3. Plan de la serre.

4. Coupe transversale par la cheminée.

5. Elévation latérale d'un des côtés de la serre.

Tout ce bâtiment est construit en brique. Les vi - traux doivent être exposés au midi. AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE, |JARDIN POTAGER. |PLANCHE IV. (Page 18:1:15)

PLANCHE IV.

Serre hollandoise pour élever différentes sortes de plantes. Cette serre differe de la précédente, en ce que les che - minées sont horisontales & pratiquées sous le sol de la serre.

Fig. 1. Représentation perspective de cette serre & de la serre tempérée qui lui est jointe du côté du nord. On voit par cette figure, que l'on recouvre exté - rieurement les chassis avec des rideaux & des cou - vertures qui sont roulées vers le haut de chaque fenêtre, & que l'on fait descendre sur les rideaux en relâchant les cordes qui les retiennent.

2. Plan des deux serres où l'on voit le plan du four - neau & des cheminées qui regnent sous la serre. Le fourneau placé dans une petite piece séparée, est construit en brique & est entouré d'un contre - mur de mâçonnerie qui laisse un pouce d'intervalle de tous côtés, que l'on remplit ensuite de sable. Les cheminées sont construires de même; leur partie supérieure est formée avec de grandes plaques de fer sur lesquelles on forme une aire qui est carrelée. Sur le carreau on répand environ deux pouces d'é - paisseur de sable.

3. Est la coupe transversale de la serre dans laquelle on voit qu'il y a un vuide entre le plafond & la couverture. On remplit ce vuide avec du foin pour mieux défendre l'air intérieur du froid externe. On renouvelle l'air de la serre chaude avec celui de la serre tempérée qui lui est adossée.

Next page


The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.

PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.