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Z (Page 17:685)
Z, S. m. (Gramm.) la vingt - cinquieme lettre, & la dix - neuvieme consonne de l'alphabet françois. C'est le signe de l'articulation sifflante foible dont nous représentons la forte par s au commencement des mots sale, sel, simon, son, sur. Nous l'appellons zède, mais le vrai nom épellatif est ze.
Nous représentons souvent la même articulation foible par la lettre s entre deux voyelles, comme dans maison, cloison, misere, usage, &c. que nous prononçons maizon, cloizon, mizere, uzage, &c. c'est l'affinité des deux articulations qui fait prendre ainsi l'une pour l'autre. Voyez s.
Quelquefois encore la lettre x représente cette articulation foible, comme dans deuxieme, sixain, sixieme, &c. Voyez x.
Les deux lettres s & x à la fin des mots se prononcent toujours comme z, quand il faut les prononcer; excepté dans six & dix, lorsqu'ils ne sont pas suivis du nom de l'espece nombrée: nous prononçons deux hommes, aux enfans, mes amis, vos honneurs, comme s'il y avoit deu - z - hommes, au - z - enfans, mé - z - amis, vo - z - honneurs.
Notre langue & l'angloise sont les seules où la lettre
z soit une consonne simple. Elle étoit double en
grez, où. elle valoit
Dans l'ancienne numération, z signifie 2000; & sous un trait horisontal, > = 1000 X 2000 ou 2000000.
Les pieces de monnoie frappées à Grenoble, portent la lettre Z. (E. R. M. B.)
z (Page 17:685)
z (Page 17:685)
z z (Page 17:685)
Z z (Page 17:685)
Z
ZA (Page 17:685)
ZA, en Musique; est une syllabe dont après l'invention
du si plusieurs musiciens se servoient pour
nommer le si bémol; cette maniere de distinguer les
idées ne pouvoit que faciliter l'art de solfier, mais
nos docteurs en musique n'ont eu garde de l'adopter,
& ils l'ont reléguée dans le plein - chant, qu'on
ne se pique pas encore d'apprendre difficilement comme
la musique. Voyez
ZAA (Page 17:685)
ZAA, s. m. (Hist. nat. Bot.) arbre de l'île de Madagascar; il rampe à terre; les habitans se servant de son bois pour faire les manches de leurs dards ou zagaies.
ZAAR a (Page 17:685)
ZAAR
C'est assez de dire ici que tous ces mots signifient désert, & que c'est le nom donné par les Arabes à une grande partie de l'intérieur de l'Afrique, du levant au couchant; c'est en partie le pays des anciens Gétuies & des Garamantes. Le Zaara moderne est borné au septentrion, par le Bilédulgérid; à l'orient, par. la Nubie; à l'occident, par l'Océan atlantique; & au midi, par la Nigritie.
La plus grande partie de cette vaste contrée consiste en déserts & en campagnes de sable, que des tourbillons de vents portent de toutes parts. (D. J.)
ZAB ou ZEB (Page 17:685)
ZAB ou ZEB, (Géog. mod.) en latin Zaba & Zabé; contrée de Numidie, bornée à l'est par un desert qui conduit à Tunis, & au sud par un autre désert. C'est un pays de sable, où les chaleurs sont excessives; on y manque d'eau & de blé, mais les dattes y sont communes.
Shaw dit que le Zab, compris autrefois dans la Mauritanie sitifienne & dans la Gétulie, est un terrein étroit, situé précisément au pié de la chaîne du mont Atlas; qu'il s'étend depuis le méridien du Mésile, jusqu'à celui de Constantine, & qu'il s'y trouve des villages, dont le plus avancé vers l'ouest s'appelle Dousan. Du tems d'Ibn - Said, Biskieré ou Biscara, étoit la capitale du Zab. Il la place à 24 degrés de longit. sur 27. 30. de latit. (D. J.)
ZABACHE, mer de (Page 17:685)
ZABACHE,
ZABATUS (Page 17:686)
ZABATUS, (Géog. anc.) riviere d'Asie. Xénophon, Cyriacor, l. II. c. iij. qui en parle, fait entendre qu'elle étoit au voisinage du Tigre, & lui donne 400 piés de largeur. Ortelius soupçonne que cette riviere est celle que Cédrene & Calliste nomment Saba. Mais, ajoute - t - il, Cédrene & l'histoire Miscellanée connoissent dans ce quartier deux fleuves de ce nom, l'un qu'ils appellent le grand Zaba, & l'autre le petit Zaba.
ZABDICENA (Page 17:686)
ZABDICENA, (Géog. anc.) contrée d'Asie, & l'une de celles qu'Ammien Marcellin, l. XXV. c. vij. appelle Transtigritanes, parce qu'elles étoient situées au - delà du Tigre, non par rapport aux provinces romaines, mais par rapport à la Perse.
ZABERN (Page 17:686)
ZABERN, (Géog. mod.) ville ancienne de la basse
Alsace, connue sous les empereurs romains par le
nom de Taberna; les hauts Allemands, depuis plusieurs
siecles, changeant le t en z, écrivent Zabern,
& les François disent Saverne. Voyez
ZABES (Page 17:686)
ZABES, (Géog. anc.) petite ville du royaume de Hongrie dans la Transilvanie, au confluent de divers ruisseaux. Les Allemands la nomment Millenbach. C'est le chef - lieu d'un comté auquel elle donne son nom: elle a été appellée anciennement Zeugma.
ZABIE (Page 17:686)
ZABIE, (Géog. mod.) ville d'Asie dans l'Arabie heureuse au royaume d'Yémen, sur la mer Rouge; son port se nomme Alafakah, & est défendu à son entrée par une forteresse. Long. dans les tables d'Abultéda, 63. 20. lat. 14. 10. au commencement du premier climat de Ptolomée. (D. J.)
ZABIENS (Page 17:686)
ZABIENS, Zabii, (Géog. anc.) peuples de l'Inde
ou de l'Orient, qui paroissent être les mêmes que
les Sabéens, & dont la religion répandue dans l'Orient, est connue sous le nom de Sabaïsme. Les anciens
Perses Chaldéens & orientaux étoient Zabiens,
ou attachés au Sabaïsme. V.
ZABIRNA (Page 17:686)
ZABIRNA, (Géog. anc.) ville de Lybie. Diodore de Sicile, l. III. c. lxxij. dit que Bacchus campa près de cette ville, & qu'il y tua un monstre épouvantable que la terre avoit produit, qui avoit tué plusieurs personnes, & auquel on avoit donné le nom de Canycé. Cette victoire, continue Diodore de Sicile, acquit une grande réputation à Bacchus, qui pour conserver la mémoire de cette action, éleva sur le corps du monstre un monument de pierre, lequel subsistoit encore il n'y a pas long - tems.
ZABOLCZ (Page 17:686)
ZABOLCZ, (Géog. mod.) comté de la haute Hongrie; il est borné au nord par celui de Zemblin, au midi par celui de Zolnock, au levant par celui de Zatmar, & au couchant par la riviere de Teysse: son chef - lieu est la ville de Debrezen.
ZABUL (Page 17:686)
ZABUL, (Géog. mod.) ville d'Asie, capitale du Zablestan. Long. selon M. Petit de la Croix, 102. latit. 33. (D. J.)
ZACA, la (Page 17:686)
ZACA,
ZACARAT, le (Page 17:686)
ZACARAT,
ZACAT (Page 17:686)
ZACAT, (Hist. mod.) L'alcoran de Mahomet impose à ses sectateurs deux especes d'aumônes; l'une
ZACATECAS, los (Page 17:686)
ZACATECAS,
ZACATULA (Page 17:686)
ZACATULA, (Géog. mod.) ville de l'Amérique septentrionale dans la nouvelle Espagne, dans l'audience du Mexico, proche la côte de la mer du sud, à l'embouchure de la riviere de même nom, à 90 lieues de Mexico, & à 18 d'Acapulco, avec un port. Latit. 18. 10.
Zacatula (Page 17:686)
ZACCHOUM (Page 17:686)
ZACCHOUM, (Botan. exot.) Le p. Nau, dans son voyage de la Terre - Sainte, l. IV. c. iij. nous apprend que c'est le nom d'un arbrisseau qui croît à six milles du Jourdain, & à dix de Jérusalem. Cet arbrisseau, dit - il, est en abondance dans le pays sans aucune culture, il est armé d'épines longues & très - piquantes; il jette quantité de branches minces, mais d'un bois fort, couvert d'une écorce assez ressemblante à celle du citronnier; safeuille ressemble à celle du prunier, excepté qu'elle est un peu plus ronde & beaucoup plus verte; son fruit approche assez de la prune: on en tire une huile vulnéraire, fort recherchée dans le pays; elle y tient lieu du baume de Jéricho, qui ne s'y recueille plus, & qui peut - être n'étoit autre chose que l'huile du Zacchoum. (D. J.)
ZACCON (Page 17:686)
ZACCON, s. m. (Hist. nat. Botan.) c'est une espece de prunier exotique qui croît dans la plaine de Jéricho; il est grand comme un oranger, & a des feuilles semblables à celles de l'olivier, mais plus petites, plus étroites, plus pointues & fort vertes; ses fleurs sont blanches, & son fruit est de la grosseur d'une prune, rond, verd au commencement, mais en murissant il devient jaune & renferme un noyau comme la prune. On tire de ce fruit, par expression, une huile qui est propre pour discuter & résoudre les humeurs froides & visqueuses; on a nommé cet arbre zaccon, parce qu'il croît près des églises de Zacchée, dans la plaine de Jéricho. J. B. l'appelle zaccon hiericuntea, foliis oleoe. & G. B. Prunus hiericunthica, folio angusto, spinoso. (D. J.)
ZACINTHE (Page 17:686)
ZACINTHE, s. m. Zacintha. (Hist. nat. Bot.) genre
de plante à fleur en demi - fleurons, composée de plusieurs
demi - sleurons soutenus par un embryon, &
contenus dans un calice écailieux qui devient dans
la suite une espece de petite tête striée & composée
de plusieurs capsules; elles renferment une semence
garnie d'une aigrette. Tournefort, inst. rei herb. Voyez
ZACK, la (Page 17:686)
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