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UMBILICAL (Page 17:377)
UMBILICAL, adj. en Anatomie, est ce qui a rapport
à l'umbilic ou nombril. Voyez
Umbilicale (Page 17:377)
Umbilicaux (Page 17:377)
Ces vaisseaux consistent en deux arteres, une veine, & l'ouraque.
Les arteres umbilicales viennent des iliaques près de leur division en externes & internes, & passant ensuite de chaque côté de la vessie & à - travers le nombril, vont se rendre au placenta.
La veine umbilicale vient du placenta par une infinité de rameaux capillaires qui se réunissent en un seul tronc, lequel va se rendre au foie du foetus, & se distribue en partie dans la veine - porte, & en partie dans la veine - cave.
L'ouraque ne se découvre manifestement que dans
les animaux, quoiqu'il n'y ait pas lieu de douter
qu'il n'existe aussi dans l'homme. Voyez
L'usage des vaisseaux umbilicaux est d'entretenir
une communication entre la mere & le foetus. Quelques auteurs prétendent que c'est par - là que le foetus
reçoit sa nourriture, & qu'il croît comme une plante
dont la mere est pour ainsi dire la racine, les vaisseaux umbilieaux la tige, & l'enfant est la tête ou le
fruit. Voyez
Umbilical (Page 17:377)
Le cordon umbilical est membraneux, tortillé, & inégal; il vient du milieu de l'abdomen du foetus, & se rend aupla centa de la mere: il est ordinairement [p. 378]
La route que tient ce cordon de l'umbilic jusqu'au placenta n'est pas toujours la même. Quelquefois il va du côté droit au cou du foetus, & l'ayant entouré, descend pour gagner le placenta. D'autres fois il va du côté gauche au cou, &c. D'autres fois il ne va point du tout au cou du foetus, mais se porte d'abord un peu vers la poitrine, & tournant ensuite autour du dos, se rend de - là au placenta.
Après l'accouchement, on rompt ou on coupe le cordon près du nombril; ensorte que ses vaisseaux, savoir les deux arteres, la veine & l'ouraque, deviennent entierement inutiles, & se desséchant, se bouchent & ne servent plus que de ligamens pour suspendre le foie.
Le docteur Boerhaave propose une question difficile; savoir pourquoi tous les animaux mordent & déchirent le cordon umbilical de leurs foetus, dès qu'ils sont nés, sans qu'aucun périsse d'hémorrhagie, tandis que l'homme perd tout son sang en peu de tems, si on ne fait une ligature au cordon avec soin, quoique le cordon soit plus long & plus entortillé dans l'homme, & que par conséquent il y ait moins à craindre l'hémorrhagie; à cette question on a donné des solutions diverses. Tauvry accuse le luxe de l'homme & son sang plus dissous; Chirac la lenteur avec laquelle les bêtes mordent, machent, & rompent le cordon.
D'autres ont allégué la grandeur des vaisseaux, qu'ils prétendent beaucoup plus vastes que dans les brutes; mais Fanton a proposé par conjecture, le peu de nécessité de la ligature, & Schulzius nie que le foetus humain perde son sang quoiqu'on ne lie pas le cordon. Dans ce cas Lamotte, Trew, &c. conviennent qu'il n'y a eu qu'une petite hémorrhagie. On trouve, il est vrai, des expériences contraires chez d'autres observateurs, tels que Mauriceau, Hildanus, Burgmann, Quellmalz, & Cramer, qui le sixieme ou le dixieme jour vit le sang sortir pour avoir bassiné le nombril d'une liqueur chaude. Au - reste, on ne peut mieux prouver combien les observateurs varient, & combien il est difficile d'asseoir un jugement sur leurs faits; il n'y a qu'à rapporter les expériences de Carpi, qui a vû des foetus de cheval & d'âne périr, après avoir rompu leur cordon.
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