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Velika, la (Page 16:879)
VELIKIE - LOUKI ou VELIKUTOUKI (Page 16:879)
VELIKIE - LOUKI ou VELIKUTOUKI, (Géog. mod.) ville de l'empire russien, dans la partie occidentale du duché de Rzeva, entre Rzeva la déserte & Nevel, avec un château sur la riviere pour sa defense. Le nom de cette ville en langue du pays veut dire les grands prés. Long. 49. 15. lat. 56. 33. (D. J.)
VÉLIN (Page 16:879)
VÉLIN, s. m. sorte de parchemin plus fin, plus uni
& plus beau que le parchemin ordinaire: il est fait de
peau de veau, d'où lui vient son nom. Voyez l'article
S. Jérôme place la découverte du vélin sous le regne
d'Attalus; il n'est pas le seul de ce sentiment.
Tzezès avance la même chose, ainsi qu'un écrivain
anonyme dont Saumaise rapporte les paroles dans
ses exercitations sur Pline. L'un & l'autre font honneur
de cette invention à Cratès le grammairien,
contemporain d'Attalus, & son ambassadeur à Rome;
il y arriva l'année même de la mort d'Ennius, à ce
que prétend Suetone, quoique sans aucun fondement;
mais nous avons in diqué plus particulierement
l'époque du vélin au mot
Vélin (Page 16:879)
Vélin (Page 16:879)
VELINO le (Page 16:879)
VELINO
VELINUS lacus (Page 16:879)
VELINUS
Pline, l. III. c. xij. dit que les Sabins habitoient sur les bords des lacs Velini, parce que ce lac est divisé en plusieurs parties qui sont formées par le fleuve Velinus, dont parle Virgile au vers 517 de l'Enéid. l. VII.
Sulfureâ Noralbus aquâ fontesque Velini. Ce fleuve Velinus étoit accru de la riviere Télonia, fameuse par la défaite de Rutilius, selon Orose, l. V. c. xviij. On voyoit autour du lac Velinus, des champs fertiles & de gras pâturages que Virgile, AEneid. l. V. v. 712. appelle rosea rura Velini. (D. J.)
VELITES (Page 16:879)
VELITES, s. m. pl. (Art milit. des Rom.) les vélites étoient l'une des quatre sortes de soldats qui composoient les légions. On prenoit les plus jeunes & les plus pauvres, pour en former des vélites; leur paie étoit moins forte que celle des autres soldats, & on les armoit à la légere. On les nommoit quelquefois antesignani, parce qu'on les plaçoit souvent avant les enseignes aux premiers rangs, & qu'ils commençoient le combat.
Ils avoient pour armes défensives, un petit bouclier rond, d'un pié & demi de diametre; une espece de petit casque, d'un cuir fort, couvert de quelque peau de bête sauvage, comme de loup; mais sans armure, afin d'être plus dispos. Leurs armes offensives étoient l'épée, le javelot, d'un bois de la grosseur du doigt, long de trois piés, avec une pointe longue de huit pouces, mais si fine que ce javelot ne pouvoit être tourné contre celui qui l'avoit lancé.
Les vélites armés de frondes, ne servoient que pour escarmoucher; aussi leur étoit - il permis de fuir, n'ayant point d'armes défensives pour en venir aux mains. Ils se rangeoient d'abord à la queue des troupes, & delà ils s'avançoient aux premiers rangs; quelquefois on les plaçoit dans les intervalles de la premiere ligne, d'où ils escarmouchoient entre les deux armées; quand le choc commençoit, ils se retiroient derriere les autres, d'où ils lançoient leurs traits, ou des pierres avec la fronde, par - dessus la tête de ceux des premiers rangs; c'est ce qu'ils pouvoient faire avec d'autant plus de facilité, qu'on donnoit peu de hauteur à ces premiers rangs. Avant l'institution de cette milice, la premiere ligne de la légion servoit d'infanterie légere. Enfin on employoit souvent les vélites pour accompagner la cavalerie dans les promptes expéditions.
Leur établissement ne se fit que dans la secon de guerre
punique, selon Valere Maxime, l. II. c. iij. qui
fait l'honneur de cette idée à un centurion nommé
Quintus Moevius. Ils étoient également distribués dans
chaque corps, n'ayant point de commandant particulier.
Selon Tite - Live, il y en avoit 20 dans chaque
manipule; ce qui faisoit 60 par cohorte, & 600 par
légion quand elle étoit de 6000 hommes. Avant qu'il
y eût des vélites, les troupes qui formoient l'infanterie
légere s'appelloient rorarii & accensi. Voyez
J'ajouterai seulement que pour bien entendre les historiens romains qui parlent souvent des vélites, il faut savoir que ces sortes de soldats armés à la légere, se divisoient en frondeurs qui jettoient des pierres; en dardeurs qui lançoient le javelot, & en archers qui tiroient des fleches.
Sous les empereurs Trajan, Adrien & Antonin le pieux, les vélites portoient un corcelet de fer, ou une cuirasse à écailles de poisson; mais les frondeurs en particulier, n'étoient vétus que de leurs habits à pans du bas retroussés. Les archers ou tireurs d'arc avoient le pot en tête, une cotte - d'armes à écailles, un carquois garni de fleches, & du côté gauche une épée. Enfin ils portoient à la main l'arc avec lequel ils tiroient des fleches. (D. J.)
VELITIAE (Page 16:879)
VELITIAE, (Géog. anc.) ville d'Italie. Festus, de [p. 880]
VELITIS (Page 16:880)
VELITIS, (Hist. nat.) nom que les anciens donnoient
à une espece de sable, dont ils faisoient usage
pour la composition du verre; ils choisissoient pour
cela le sable le plus pur qui se trouvoit sur le bord
des rivieres, & ils le méloient avec le natron ou sel
alkali minéral. Ce sable se nommoit aussi hyalitis du
mot grec
VELITRAE (Page 16:880)
VELITRAE, (Géog. anc.) Vélitres, ville d'Italie, dans le Latium, & la capitale des Volsques, aujourd'hui Velitri ou Velletri. Ancus mit le siége devant cette ville, & la pressa tellement, que les habitans réduits à l'extrémité, firent sortir de leurs murs leurs vieillards en état de supplians. Ceux - ci promirent de réparer au gré du roi, les torts que leurs concitoyens pouvoient avoir faits aux Romains, & de livrer les coupables. Ancus se laissa gagner par cette soumission, & mit les habitans de Velitroe au nombre des alliés.
L'an 259 de la fondation de Rome, Virginius ayant battu les Volsques, entra pêle - mêle dans la ville de Velitroe avec les fuyards, & n'épargna qu'un petit nombre d'habitans qui mirent les armes bas. Trois ans après, la peste y fit de si grands ravages, qu'à peine il resta dans cette ville la dixieme partie des citoyens. Ceux qui échapperent furent contraints de se donner à la république de Rome, & de la supplier d'envoyer chez eux des habitans pour repeupler leur ville; les Romains y envoyerent une colonie.
Environ cent cinquante ans après, les habitans de Vélitres, quoique colonie romaine, s'allierent avec les ennemis de Rome. On usa d'une grande sévérité à leur égard, leur ville fut rasée. Son sénat fut transporté ailleurs, & l'on ordonna à tous ses habitans, d'aller fixer leur demeure de l'autre côté du Tibre. Si quelqu'un entreprenoit de le repasser, on l'obligeoit à payer mille as d'airain, & l'on avoit droit d'exiger cette somme de lui, en le saisissant au corps. Les campagnes de leurs sénateurs furent distribuées à une nouvelle colonie.
La ville de Velitroe reprit ensuite son ancienne forme. Suétone nous apprend que la famille d'Auguste étoit une des principales de cette ville. Les habitans sont appellés Veliternus populus, par Tite - Live, liv. VIII. ch. xij. & Veliterni, par Pline, liv. III. ch. v. On voit dans Gruter, p. 297. une ancienne inscription, où il est parlé d'une victoire remportée sur ces peuples. Moenius .... de Veliterneis, predie k. Oct. (D. J.)
VELLA (Page 16:880)
VELLA, s. f. (Hist. nat. Botan.) nom d'un genre de plante dont voici les caracteres, selon Linnaeus; le calice est cylindrique, droit, composé de quatre feuilles obtuses, minces, & qui tombent avec la fleur; la fleur est à quatre pétales, disposés en croix, de forme ovale, & de la longueur du calice; les étamines sont six filets, dont il y en a deux opposés l'un à l'autre, & qui sont plus courts que les quatre autres; les bossettes sont simples; le germe du pistil est ovale; le style est conique; le stigma est simple; le fruit est une gousse ronde, à crète pendante, contenant deux loges, & divisée par une pellicule deux fois aussi considérable que la gousse même; les semences sont rondelettes. Linnaei, gen. plant. p. 317. (D. J.)
Vella (Page 16:880)
Vella (Page 16:880)
VELLANIS (Page 16:880)
VELLANIS, (Géog. anc.) ville de la haute - Moesie. Ptolomée, l. III. c. x. la marque parmi les villes qui étoient éloignées du Danube. Si nous en croyons Lazius, le nom moderne est Larzy. (D. J.)
VELLATES (Page 16:880)
VELLATES, (Géog. anc.) peuple de la Gaule aquitanique, selon Pline, l. IV. c. xix. Ces peuples, dit le p. Hardouin, sont les Velauni de Ptolomée, l. II. c. vij. & ils habitoient entre les Auscii & les Rhuteni. (D. J.)
VELLAVI (Page 16:880)
VELLAVI ou VELAUNI, (Géog. anc.) peuples de la Gaule celtique. Ptolomée leur donne une ville nommée Ruesium ou Ruessum. Quelques - uns veulent que cette ville soit la même qu'Anicium ou Podium, Pui - en - Vélay; cependant la ville Vellava étoit, selon Grégoire de Tours, l. X. c. xxv. à quelque distance d'Anicium. (D. J.)
VELLAUNODUNUM (Page 16:880)
VELLAUNODUNUM, (Géogr. anc.) ville de la Gaule celtique, ou lyonnoise. César, de Bell. gall. l. VII. dit que c'étoit une ville des Senones, dont il s'empara. On ne s'accorde point sur le nom moderne de cette ville des Sénonois: M. de Valois a cru que c'étoit Montargis; mais cela ne se peut, parce que Montargis est une ville du moyen âge. Vigenere a ouvert le premier l'avis, que ce pouvoit être Château - Landon, à 4 Heues de Montargis, sur le grand chemin de Paris à Lyon. Il se trouve en effet quelqu'affinité entre Landon & Laudunum, car pour le mot de château, c'est une épithete moderne; cependant M. Lancelot estime, que c'est plutôt Seviniere, qui est à une ou deux lieues de Châtillon - sur - Loin, environ à moitié chemin de Sens à Orléans. André Duchesne veut que ce soit aujourd'hui Villeneuve - le - roi, lieu dépendant du ressort de Sens; mais le plus grand nombre des géographes françois s'en tient à l'opinion de Vigenere. Ce qu'il y a de sûr, c'est que Vellaunodunum n'étoit pas éloignée d'Agendicum, Sens, puisque César en partant de cette derniere ville, se rendit le lendeman devant Vellaunodunum. (D. J.)
VELLEIACIUM (Page 16:880)
VELLEIACIUM, (Géog. anc.) ville d'Italie, dans la Gaule cispadane, aux environs de Plaisance, au milieu des colines. Pline, l. VII. c. xlix. dit qu'on y avoit vû six hommes de cent dix ans, quatre de six vingt ans, & un de cent quarante ans. (D. J.)
VELLEIEN (Page 16:880)
VELLEIEN, adj. (Gramm. & Jurisprud.) ou sénatus - consulte velleïen, est un decret du sénat, ainsi appellé parce qu'il fut rendu sous le consulat de M. Sillanus & de Velleius Tutor, du tems de l'empereur Claude, par lequel on restitua les femmes contre toutes les obligations qu'elles auroient contractées pour autrui, & qu'on auroit extorquées d'elles par violence, par autorité & par surprise, pourvu qu'il n'y eût eu aucune fraude de leur part.
On entend aussi quelquefois par le terme de velleïen simplement, le bénéfice accordé par ce sénatusconsulte.
Les lois romaines n'avoient pas d'abord porté les précautions si loin que ce sénatus - consulte en faveur des femmes & filles.
La loi julia permettoit au mari de vendre les biens dotaux de sa femme, pourvu qu'elle y donnât son consentement; il lui étoit seulement défendu de les hypothéquer, du consentement même de sa femme, parce qu'on pensa qu'elle se prêteroit plus volontiers à l'hypotheque de ses fonds qu'à la vente.
Cette loi n'avoit portéses vues que sur le fonds dotal,
& non sur les meubles & choses mobiliaires même
apportées en dot, elle ne concernoit d'ailleurs
que les fonds dotaux situés en Italie; mais quelques<pb->
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