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Broderie (Page 2:434)
Broderie, Doubles, Fleurtis (Page 2:434)
BRODEUR (Page 2:434)
BRODEUR, s. m. est l'ouvrier qui orne les étoffes
d'ouvrages de broderie. Voyez
BRODI (Page 2:434)
BRODI, (Géog.) ville fortifiée, du royaume de Pologne, dans la Wolhinie.
BRODNICZ (Page 2:434)
BRODNICZ, (Géog.) ville de la Prusse Polonoise, dans le palatinat de Culm.
BRODRA (Page 2:434)
BRODRA, (Géog.) petite ville, dans l'empire du grand - mogol, au royaume de Guzurate, vis - à - vis le golfe de Cambaie.
BRODT ou BROD (Page 2:434)
BRODT ou BROD, (Géog.) petite ville forte de Sclavonie, sur la Save, dans le comté de Possega. Long. 36. lat. 45. 15.
BRODZIEC (Page 2:434)
BRODZIEC, (Géog.) petite ville du grand duché de Lithuanie, dans le palatinat de Minsky, sur la riviere de Berezina.
BROGLIO (Page 2:434)
BROGLIO, (Hist. mod.) l'on nomme ainsi à Venise un endroit de la place saint Marc, où les nobles Vénitiens tiennent leurs assemblées; lorsqu'ils y viennent avant midi, ils se mettent à couvert sous le portique: mais si l'assemblée se tient l'après - dinée, ils prennent un autre côté pour se mettre à l'abri du soleil; il n'est permis à personne d'y passer pendant ce tems - là.
BROJE (Page 2:434)
BROJE, (Géog.) riviere de Suisse, dans le canton de Fribourg, qui va se jetter dans le lac de Neubourg.
BROITZCHIA (Page 2:434)
BROITZCHIA, (Géog.) ville d'Asie, dans le royaume de Guzurate, dans l'empire du Mogol; c'est une des plus considérables forteresses de l'Inde.
BROMELIA (Page 2:434)
BROMELIA, subst. f. (Hist. nat. bot.) genre de
plante, dont le nom a été dérivé de celui de Bromel,
medecin Suédois. La fleur des plantes de ce genre est
en rose, composée de trois pétales disposés en rond,
& soûtenus par un calice, qui devient dans la suite
un fruit ovoïde, divisé en trois loges remplies de semences
un peu allongées & presque cylindriques.
Plumier, Nova plant. Amer. gener. V.
BROMIUS (Page 2:434)
* BROMIUS, sub. m. (Myth.) ce mot vient de
BRONCHADE (Page 2:434)
BRONCHADE, s. f. (Manege.) faux pas que fait un cheval. (V)
BRONCHER (Page 2:434)
BRONCHER, v. neut. (Manege.) mettre le pié à faux; il se dit proprement des chevaux auxquels les jambes mollissent. Ce défaut leur vient d'avoir les reins & l'échine foibles, & les jambes usées. (V)
BRONCHES (Page 2:434)
BRONCHES, s. f. pl. on appelle ainsi, en Anatomie, les petits tuyaux dans lesquels se divise la trachée artere à son entrée dans les poumons, & qui sont distribués dans chaque partie du poumon, pour servir de passage à l'air dans la respiration.
Le mot est Grec,
Les rameaux des bronches, en se subdivisant, deviennent
capillaires: ils passent dans les petits lobules
des poumons; ils paroissent même former par leur
expansion, les cellules avec lesquelles ils communiquent.
Chaque tuyau forme donc à l'extrémité une
cellule, comme l'a imaginé Malpighi; ainsi s'il est
tombé en erreur, c'est en représentant ces cellules
comme des vésicules solitaires. Voyez
Les bronches sont composées de cartilages comme
la trachée - artere, sinon que leurs cartilages sont parfaitement
circulaires, sans avoir aucune partie membraneuse
ni dure. Ils sont joints ensemble par une
membrane qui les enveloppe: ils sont tirés en - dehors
en longueur dans l'inspiration & en - dedans dans l'expiration.
Voyez
BRONCHIALE (Page 2:434)
BRONCHIALE (Artere), c'est une artere des
poumons, qui vient du tronc de l'aorte descendante
ou des intercostales, & après avoir embrassé la trachée,
poursuit son cours avec les bronches, dont elle
accompagne toutes les branches dans tout leur cours.
Voyez
Bronchiale (Page 2:434)
BRONCHIQUE (Page 2:434)
BRONCHIQUE, en Anatomie; épithete des muscles
situés sur les bronches; tels sont les sterno - hyoïdiens, les tyro - hyoïdiens, &c. Voy.
BRONCHOCELE (Page 2:434)
BRONCHOCELE, s. f. (Chirurgie.) ce mot vient
du Grec
On prétend qu'il y a des gens qui ont des secrets pour fondre cette tumeur, sans être obligés d'employer les ferremens: si la chose est vraie, il seroit à prop>s de les engager par des récompenses à rendre cette composition publique; ce seroit rendre un service signalé à nombre de personnes qui sont attaquées de cette maladie également incommode & desagréable. (N)
BRONCHORST (Page 2:434)
BRONCHORST, (Géog.) petite ville sur l'Issel, dans le comté de Zutphen, avec titre de comté de l'empire.
BRONCHOTOMIE (Page 2:434)
BRONCHOTOMIE, s. f. opération de Chirurgie, qui consiste à faire une ouverture à la trachée - artere, pour donner à l'air la liberté d'entrer dans les pou<pb-> [p. 435]
La possibilité de l'opération dont nous parlons, est établie sur la facilité avec laquelle certaines plaies de la trachée - artere, même les plus compliquées, ont été guéries. Il y a peu d'observateurs qui ne nous en ayent laissé des exemples remarquables & assez connus.
Cette opération convient dans plusieurs circonstances, & demande d'être pratiquée différemment, selon le cas qui l'indique. J'en juge ainsi, pour avoir rapproché plusieurs faits les uns des autres, les avoir comparés exactement, & les avoir envisagés sous plusieurs aspects différens.
Les esquinancies, ou inflammations de la gorge,
qui ont resisté à tous les remedes ou qui menacent de
suffocation, exigent cette opération. Voyez
Pour la pratiquer dans ce cas il n'est pas nécessaire de faire à la peau & à la graisse une incision longitudinale, qui devroit commencer un demi - travers de doigt plus haut que la partie inférieure du cartilage cricoïde, & qui s'étendroit jusqu'au cinquieme ou sixieme anneau de la trachée - artere, pour separer ensuite avec le bistouri les muscles sterno - hyoidiens, & porter la pointe de cet instrument ou celle d'une lancette entre le troisieme & le quatrieme anneau: on peut faire cette opération par une ponction seule, qui en rendra l'exécution plus prompte, plus facile, & moins douloureuse. Pour opérer, il faut laisser le malade dans l'attitude où il respire le mieux, soit dans son lit soit dans un fauteuil, de crainte qu'en lui étendant ou renversant la tête, comme quelques auteurs le conseillent, on ne le suffoque. On pose le bout du doigt index de la main gauche sur la trachéeartere, entre le sternum & la partie insérieure du larynx; on prend de la main droite une lancette, dont la lame est assujettie sur la châsse par le moyen d'une bandelette: on la tient avec le pouce, le >oigt index, & celui du milieu, comme une plume à écrire: on la ploye transversalement dans la trachée - artere, en la faisant glisser sur l'ongle du doigt index de la main gauche, qui, appuye sur la trachée - artere, sert en quelque façon de conducteur à la lancette. Je ne fixe pas l'entre - deux des cartilages qu'il faut ouvrir, parce que la tension de la gorge ne permet pas qu'on les compte. On pénetre fort aisément dans la trachéeartere, qui est fort gonflée par l'air auquel on ouvre un passage libre par la plaie qu'on y pratique. Il faut avoir soin de passer un stylet le long de la lancette avant de la retirer, & sur ce stylet on place dans la trachée - artere une cannule, de façon cependant qu'on se donne de garde qu'elle ne touche la paroi opposée à l'ouverture par où elle passe. Cette cannule doit être de plomb ou d'argent: elle doit être plate, pour s'accommoder à l'entre - deux des cartilages. L'entrée doit être en forme de pa illon, & être garnie de deux petits anneaux qui servent à passer une bandelette, dont on noüe les extrémités à la nuque, afin d'assujettir la cannule dans la trachéeartere. Les dimensions de cette cannule sont déterminées à avoir six lignes de longueur, une ligne de diametre à son bec, qui doit être légerement courbé & arrondi exactement, & deux lignes & demie de largeur à l'endroit du pavillon. Cette longueur de six lignes suffit pour l'opération avec l'incision des tégumens; mais elle n'est pas suffisante lorsqu'on ne fait qu'une seule ponction commune à la peau, à la grais<cb->
Le pansement consiste à mettre sur l'embouchure
de la cannule une petite toile fort claire, afin que l'air
puisse passer facilement à travers; on met une compresse
fenestrée qu'on contient par quelques tours de
bande dont les circonvolutions ne portent pas sur le
pavillon de la cannule, que la compresse fenestrée
laisse libre. On sent que cette opération ne remédie
qu'au danger de la suffocation, qui est l'accident le
plus urgent; il faut donc continuer les secours capables
d'en détruire les causes. Voyez
Quand les accidens sont passés, on retire la cannule, & on panse la plaie à plat; elle se réunit comme une plaie simple.
L'opération de la bronchotomie convient aussi lorsqu'il y a des corps étrangers qui sont tellement engagés
dans le pharynx ou dans l'oesophage, qu'on n'a
pù par aucun secours les retirer ni les enfoncer, &
que ces corps étrangers sont d'un volume considérable
qui comprime la trachée artere, & met le malade
dans le danger d'être suffoqué. Habicot maître Chirurgien en l'Univeisité de Paris, dans un traité intitulé,
Question chirurgicale sur la possibilité & la nécessité
de la bronchotomie, rapporte avoir fait avec succès
cette opération à un garçon de 14 ans, qui ayant
oüi dire que l'or avale ne faisoit point de mal, voulut
avaler neuf pistoles enveloppées dans un linge,
pour les dé>ober à la connoissance des voleurs. Ce
paquet qui étoit fort gros, ne pût passer le détroit du
pharynx; il s'engagea dans cette partie de maniere
qu'on ne put le retirer ni l'enfoncer dans l'estomac. Ce
jeune garçon étoit sur le point d'être sufsoqué par la
compression que ce paquet causoit à latrachée - artere:
son cou & son visage étoient enflés & si noirs, qu'il
en étoit méconnoissable. Habicot chez qui on porta
le malade, cssaya envain par divers moyens de
déplacer ce corps étranger: ce Chirurgien voyant
le malade dans un danger évident d'être suffoqué,
lui fit la bronchotomie. Cette opération ne fut pas
plûtôt faite, que le gonflement & la lividité du cou
& de la face se dissiperent. Habicot fit descendre le
paquet d'or dans l'estomac par le moyen d'une sonde
de plomb; le jeune garçon rendit huit ou dix
jours après par l'anus ses neuf pistoles à diverses reprises;
il guérit parfaitement & très - promptement
de la plaie de la trachée - artere. Voyez
La bronchotomie est non - seulement nécessaire pour faire respirer un malade, comme dans le cas dont on vient de parler, mais encore pour tirer les corps étrangers qui se seroient glissés dans la trachée - artere. Dans cette derniere circonstance, il faut faire une incision longitudinale à la peau & à la graisse, comme nous l'avons dit au commencement de cet article, & inciser ensuite la trachée - artere en long, de façon qu'on coupe transversalement trois ou quatre cartilages pour pouvoir saisir & tirer le corps étranger avec des petites pincettes ou autres instrumens. Cette opé>ation a été pratiquée avec succès par M. Heistei pour tirer un morceau de champignon qui s'étoit glissé dans la trachée - artere, & M. Raw, au rapport de cet auteur, a ouvert la trachéeartere pour tirer une feve qui s'y étoit introduite.
On voit que dans ce cas on ne pourroit pas se contenter d'une seule ponction, & qu'il faut nécessairement faire une incision; la plaie à l'extérieur peut même être étendue de trois ou quatre travers de doigt, si le cas le requiert.
La ponction, comme je l'ai décrite, est moins avan<pb->
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