RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"424">
BRISE (Page 2:424)
BRISE, s. f. (Architect. Hydrauliq.) c'est une poutre en bascule, posée sur la tête d'un gros pieu, laquelle fert à appuyer par le haut les aiguilles d'un pertuis. (K)
Brise - cou (Page 2:424)
Brise - glace (Page 2:424)
Brise - vents (Page 2:424)
BRISÉ (Page 2:424)
BRISÉ, adj. en termes de Blason, se dit des armoiries des puînés & cadets d'une famille, où il y a quelque changement par addition, diminution, ou altération de quelque piece pour distinction des branches. Il se dit encore des chevrons dont la pointe est déjointe, comme celle de Viole. C'est une erreur d'appeller les autres brisés.
Viole à Paris, d'or à trois chevrons brisés de sable. (V)
BRISÉE (Page 2:424)
* BRISÉE, s. m. (Salines.) c'est une opération
qui consiste à détacher la sangle qui soûtient la chevre,
ôter les rouleaux, faire sauter le pivot d'un
coup de massue, & donner du mouvement à la chevre,
afin qu'elle coule par son propre poids, & se
renverse sur le seuil du banc. Elle se fait par un ouvrier,
en présence du contrôleur des cuites, de celui
qui est de semaine pour ouvrir les bancs, &
d'autres employés. Elle se fait des deux côtés en
même tems; car la poelle est chargée de deux
chevres égales. Voyez
Brisées (Page 2:424)
Les brisées sont fausses, quand les marques éloignent de la voie; on en pratique quelquefois pour tromper son compagnon.
BRISER, ROMPRE (Page 2:424)
BRISER, ROMPRE, v. n. (Mar.) La mer brise, c'est - à - dire, la mer, la lame, la vague vient frapper avec violence & se briser contre la côte, contre des rochers, ou sur un banc de sable. Lorsqu'on voit la mer briser, c'est marque de danger sous l'eau, qu'il faut éviter. (Z)
Briser (Page 2:424)
Briser (Page 2:424)
Briser (Page 2:424)
Briser haut, c'est rompre les branches à demi - hauteur d'homme, & les laisser pendre au tronc de l'arbre.
BRISEUS (Page 2:424)
* BRISEUS, (Myth.) surnom de Bacchus, qui lui venoit ou de celui de Brisis sa nourrice, ou du
BRISGAW (Page 2:424)
BRISGAW (
BRISIGHELLA (Page 2:424)
BRISIGHELLA, (Géog.) petite ville d'Italie dans la Romagne, dépendante des états de l'Eglise.
BRISIS (Page 2:424)
BRISIS, s. m. se dit, en Architecture, de l'angle que forme un comble brisé, c'est - à - dire la partie où se vient joindre le faux - comble avec le vrai, comme sont ceux à la mansarde: aussi ce nom n'est - il usité que dans cette sorte de couverture. (P)
BRISSAC (Page 2:424)
BRISSAC, (Géog.) petite ville de France en Anjou, sur la riviere d'Aubence, avec titre de duchépairie, à quatre lieues d'Angers.
BRISTADT (Page 2:424)
BRISTADT, (Géog.) petite ville d'Allemagne en Franconie, dans le marggraviat d'Anspach.
BRISTOL (Page 2:424)
BRISTOL, (Géog.) grande ville d'Angleterre fort commerçante sur la riviere d'Avon, avec titre de comté: elle est en partie dans la province de Sommerset, & en partie dans celle de Glocester, renommée par la bonté des eaux minérales qui s'y trouvent. Long. 15. lat. 51. 27.
Bristol (Page 2:424)
BRISURE DE LA COURTINE (Page 2:424)
BRISURE DE LA COURTINE, c'est dans la
Fortification, le prolongement de la ligne de défense
qui sert à former le flanc couvert. Voyez
Brisure (Page 2:424)
Brisure (Page 2:424)
BRITANNIQUE (Page 2:424)
BRITANNIQUE, adj. (Géog. anc.) nom que les anciens Géographes donnent à la mer qui s'étend entre l'Angleterre & la France, & que les modernes nomment la Manche. Ce nom lui vient de la grande Bretagne dont les terres resserrent d'un côté l'Océan Britannique.
BRITIOGA (Page 2:424)
BRITIOGA, (Géog.) petite île de l'Amérique méridionale sur les côtes du bresil. Elle appartient aux Portugais, qui y ont bâti un fort qui défend le port de Saint - Vincent qui est vis - à - vis.
BRIVE la Gaillarde (Page 2:424)
BRIVE
BRIVIO (Page 2:424)
BRIVIO, (Géog.) petite ville d'Italie dans le duché de Milan, sur la riviere d'Adda.
BRIX (Page 2:424)
BRIX, (Géog.) ville de Bohème, à deux milles de Toplitz, & à dix de Prague.
BRIXEN (Page 2:424)
BRIXEN, (Géog.) grande ville & évêché d'Allemagne, entre le Tirol, l'évêché de Trente, & le territoire des Vénitiens: l'évêque en est souverain, & est un des états immédiats de l'Empire. Long. 29. 25. lat. 46. 35.
BRIXENSTADT (Page 2:424)
BRIXENSTADT, (Géog.) ville d'Allemagne en Franconie, à neuf milles d'Anspach.
BRIZO (Page 2:424)
* BRIZO, s. f. (Myth.) déesse des songes, adorée
autrefois dans l'île de Delos. On lui offroit des
nacelles pleines de toutes sortes d'offrandes, dont il
n'y avoit que les poissons d'exceptés. Brizo vient de
BRO (Page 2:425)
BRO, (Géog.) riviere de la Prusse Polonoise, qui se jette dans la Vistule.
BROAD (Page 2:425)
BROAD, (Géog.) c'est le nom d'un lac d'Irlande dans la province d'Ulster, dans lequel se trouvent plusieurs petites iles.
BROC (Page 2:425)
BROC, s. m. (Commerce.) mesure des liquides
qui contient environ deux pintes de Paris. On l'appelle
en quelques endroits une quarte, en d'autres un
pot. Voyez
BROC (Page 2:425)
BROC, (Géog.) ville du royaumé de Pologne, dans le palatinat de Mazoire.
BROCALO (Page 2:425)
BROCALO, (Géog.) petit royaume d'Afrique en Nigritie, à l'embouchure du Niger.
BROCANTER (Page 2:425)
BROCANTER, v. n. (Commerce.) terme particulierement en usage à Paris chez les curieux, les Peintres, ou parmi quelques marchands merciers, pour dire acheter, revendre, ou troquer des tableaux, des cabinets, des bureaux, des bronzes, tables, figures de marbre, peintures, porcelaines, pendules, paravents, & autres semblables marchandises, meubles, ou curiosités. (G)
BROCANTEUR (Page 2:425)
BROCANTEUR, s. m. (Commerce.) se disoit dans le sens propre de celui qui faisoit prosession d'acheter des tableaux pour les revendre: ce commerce étoit anciennement fort à la mode en ltalie. Les marchands Génois, Vénitiens & Florentins, commandoient au Guide, aux Caraches, & à d'autres excellens Peintres, des tableaux qu'ils achetoient de la premiere main, & qu'ils revendoient ensuite en France, en Allemagne, & même en Turquie. Mais aujourd'hui le mot de brocanteur ne convient qu'à ceux qui font commerce des choses concernant la curiosité, comme vases, médailles, bronzes, tableaux, mais particulierement des tableaux des anciens Peintres, dont ils savent se défaire, non suivant leur valeur, mais suivant le degré d'entêtement qu'on a pour eux. (R)
BROCARD (Page 2:425)
BROCARD, s. m. (Morale.) espece de raillerie
grossiere, maligne & insultante. Le brocard est, à
proprement parler, une injure plutôt qu'une raillerie.
La raillerie, tant qu'elle ne sort point des bornes
que lui prescrit la politesse, est l'effet de la gaieté
& de la légereté de l'esprit. Elle epargne l'honnête
homme, & le ridicule qu'elle attaque est souvent si
leger, qu'elle n'a pas même le droit d'offenser. Mais
le brocard annonce un fond de malignité; il offense
& ulcere le coeur. La raillerie exige beaucoup d'esprit
dans ceux qui la manient, sans quoi elle dégénere
en brocard, pour lequel tout homme a toûjours
assez d'esprit. Voyez
Brocard (Page 2:425)
Les brocards ou fonds or & argent, n'exigent pas
un autre métier que celui dont on se sert communément.
Nous parlerons à l'article
Il y a des brocards ou fonds d'or de différentes sortes.
Nous allons indiquer ces différences, exhortant
ceux qui ne sont pas versés dans cette matiere, de
parcourir auparavant les différens articies de notre
Dictionnaire qui y ont rapport, ne fut - ce que pour
se familiariser avec les termes. Qu'ils voyent les articles
Il y a des brocards ou sonds or à huit lisses de satin & quatre de poil; à cinq lisses de fond, & cinq lisses de poil; à cinq lisses de satin & quatre de poil, &c. Il y a des brocards dont la dorure est relevée, sans liage, ou liée par la corde; & d'autres dont la dorure est relevee, & tous les lacs liés, excepté celui de la dorure relevée qui ne l'est jamais.
Des fonds or à huit lisses de satin & quatre de poil.
Ces fonds or sont composés de quatre - vingts - dix
portées de chaînes & de quinze de poil: l'armure en
est la même que celle de la lustrine à poil, en supprimant
les quatre marches de rebordures & les quatre
lisses de rabat, & formant après cette suppression,
l'armure du fond or dont il s'agit, comme nous allons
dire. Dans l'armure de lustrine à poil, la marche
de rebordure se trouve toûjours entre une marche
de lustrine & une marche d'accompagnage. Supposez la marche de rebordure jettée sur la marche
de lustrine, & celle - ci chargée non - seulement de ce
qu'elle portoit, mais encore de ce que la marche de
rebordure lui aura donné de plus qu'elle n'avoit, &
vous aurez la premiere marche de fond de l'armure
que vous cherchez. Supposez la même marche de rebordure
jettée sur la marche d'accompagnage, &
celle - ci chargée non - seulement de ce qu'elle portoit,
mais encore de ce que lui aura donné de plus qu'elle
n'avoit, la marche de rebordure: & vous aurez la
premiere marche d'accompagnage de l'armure cherchée.
Passez à la seconde marche de rebordure de
l'armure de la lustrine; jettez - la sur les marches de
lustrine & d'accompagnage, entre lesquelles elle est
placée, & vous aurez la seconde marche de fond & la
seconde marche d'accompagnage de l'armure cherchée,
& ainsi du reste; d'où il s'ensuit, qu'au lieu
de seize marches qui sont à la lustrine, l'étoffe dont
il s'agit n'en a que douze.
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.