RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"418">
Bride (Page 2:418)
Bride (Page 2:418)
Bride (Page 2:418)
Brides (Page 2:418)
Brides (Page 2:418)
Bride, Brides (Page 2:418)
BRIDER (Page 2:418)
BRIDER un cheval, (Manege) c'est faire entrer le
mors dans la bouche, passer le haut de la têtiere par - dessus
les oreilles, & accrocher la gourmette. Brider
la potence. Voyez
Se brider bien, se dit du cheval, lorsqu'il a la tête placée comme il faut, c'est - à - dire, qu'il n'a point le ne, en avant, ni en - dessous, ni trop bas. Se brider mal, se dit lorsqu'il tend le nez, ou qu'il avance trop. (V)
Brider (Page 2:418)
Brider (Page 2:418)
Brider (Page 2:418)
BRIDGENORTH (Page 2:418)
BRIDGENORTH, (Géog.) petite ville d'Angleterre, dans le Shropshire, sur la Saverne. Long. 15. 5. lat. 52. 34.
BRIDGETOWN (Page 2:418)
BRIDGETOWN, (Géog.) ville d'Amérique, dans l'île de la Barbade, aux Anglois; elle est forte & bien peuplée. Long. 318. 40. lat. 13. 24.
BRIDGEWATER (Page 2:418)
BRIDGEWATER, (Géog.) grande ville d'Angleterre, sur le Paret, dans la province de Sommerset, avec titre de comté.
BRIDLINGTON (Page 2:418)
BRIDLINGTON, (Géog.) petite ville d'Angleterre, dans la province d'Yorck.
BRIDON (Page 2:418)
BRIDON, s. m. (en terme d'Eperonnier) c'est une
seule embouchure, qui se termine par des anneaux,
dans lesquels on passe les rênes: on les appelle bridons à la royale; parce que ce fut, dit - on, Louis XIV.
qui s'en servit le premier dans une circonstance où
la bride de son cheval se cassa. Voyez la
Bridon (Page 2:418)
On ne mene les chevaux anglois qu'avec des bridons, & on ne leur met des brides qu'à l'armée. Il n'y a point de cheval sûr ou utile, qui pu>ie aller avec un bridon, s'il n'est premierement monté avec le mors.
BRIDPORD (Page 2:418)
BRIDPORD, (Géog.) petite ville d'Angleterre, dans la province de Dorset.
BRIDURE (Page 2:418)
BRIDURE, s. m. (terme de Riviere & de Train)
perche qui tient avec une longue roüette. Voyez
BRIE (Page 2:418)
BRIE, (Géog.) pays de France, borné au nord par l'île de France, & le Soissonnois; à l'orient par la Champagne, & au midi par la Seine. On la divise en haute & basse.
Brie - Comte - Robert (Page 2:418)
Brie - Comte - Braine (Page 2:418)
BRIECK (Page 2:418)
BRIECK, (Géog.) pays de la petite Pologne, dans le palatinat de Cracovie.
BRIEF (Page 2:418)
BRIEF, s. m. terme de Commerce de mer, en usage
dans toute la Bretagne, pour signifier l'écrit ou le
congé que les maîtres, patrons ou capitaines des vaisseaux
sont obligés de prendre des commis des fermes
du Roi, dans les ports de cette province. Voyez
BRIEG (Page 2:418)
BRIEG, (Géog.) ville forte d'Allemagne, capitale d'une principauté de même nom, dans la basse - Silésie, à 6 milles de Breslau. Long. 35. 10. lat. 50. 49.
Brieg (Page 2:418)
BRIENNE (Page 2:418)
BRIENNE, (Géog.) petite ville de France en Champagne, près de la riviere d'Aube, avec titre de comté.
BRIENNON (Page 2:418)
BRIENNON, (Géog.) petite ville de France en Champagne, sur la riviere d'Armançon, dans le S><-> nonois.
BRIESCIA, BRESSICI ou BRESCZ (Page 2:418)
BRIESCIA, BRESSICI ou BRESCZ, (Géog.) province ou palatinat dans la Lithuanie, borné au nord par les palatinats de Novogrodek & de Troki, à l'occident par ceux de Bielko & de Lublin, au sud par la haute Wolhinie & le palatinat de Chelm, & à l'orient par le pays de Rziczica. La capitale porte le même nom que la province.
BRIEUX (Page 2:418)
BRIEUX, terme de Commerce usité en Bretagne, pour
signifier les congés que les maîtres, patrons, ou capitaines
de vaisseaux sont obligés de prendre de l'amiral,
de l'amirauté ou des commis des fermes du Roi. Voy.
Brieux (Page 2:419)
BRIEY (Page 2:419)
BRIEY, (Géog.) petite ville de France, dans le duché de Bar, près de la riviere de Mance, à 8 lieues de Saint - Michel.
BRIEZEN (Page 2:419)
BRIEZEN, (Géog.) ville d'Allemagne, dans l'électorat de Brandebourg. Il y a encore une autre ville de ce nom dans la Marche mitoyenne de Brandebourg, sur la riviere de Niepelitz, à 8 milles de Berlin.
BRIFIER (Page 2:419)
BRIFIER, (terme de Plombier) c'est une bande de
plomb, qui fait partie des enfaitemens des bâtimens
couverts d'ardoise. Voyez
BRIGADE (Page 2:419)
BRIGADE, s. f. (dans l'Art militaire) partie
ou division d'un corps de troupe, soit à pié, soit à
cheval, sous le commandement d'un brigadier. Voyez
Le mot brigade est dérivé, si l'on en croit quelques
autêurs, du mot latin brigua, brigue, ou intrigue
secrete. Du Cange le fait venir de brigand, soldat mal
discipliné, qui court le pays & le ravage sans attendre
l'ennemi; comme font les armées de Tartares,
d'Arabes, &c. On tire encore l'étymologie de brigade, de brigandine, sorte d'armure, dont on s'est servi
autrefois en France. Voyez
L'armée se divise en plusieurs brigades, c'est - à - dire en plusieurs corps particuliers. C'est un certain nombre de bataillons ou d'escadrons destinés à combattre & à faire le service militaire, sous les ordres d'un chef appellé brigadier.
Les troupes d'une même brigade sont sur la même ligne dans l'ordre de bataille, & placées immédiatement à côté les unes des autres; elles ne sont point de différente espece, mais seulement ou d'infanterie ou de cavalerie.
Le nombre des bataillons ou des escadrons de chaque brigade n'est pas fixé: elles sont quelquefois de six bataillons, elles ne sont pas toutes égales. Il y en a de plus fortes & de plus foibles; dans les dernieres campagnes de Flandre, celles d'infanterie étoient de quatre bataillons. Les brigades de cavalorie peuvent aller jusqu'à huit escadrons.
Les brigades suivent entr'elles le rang du premier régiment qu'elles contiennent. Les autres régimens sont regardés comme joints avec ce premier, & ne faisant en quelque façon que le même corps. Conformément au rang de ce régiment, on donne aux brigades les postes d'honneur qui lui conviennent. On appelle poste d'honneur à la guerre, celui qui est jugé le plus périlleux; comme les flancs des lignes sont les endroits les plus exposés & les plus dangereux, on place par cette raison les premieres brigades aux flancs. Le Blond, Essai sur la Castramétat>.
Brigade (Page 2:419)
BRIGADIER (Page 2:419)
BRIGADIER, est un officier qui commande un
corps de troupes appellé brigade. Voyez
Brigadier (Page 2:419)
Le titre de brigadier n'étoit d'abord qu'une commission, & non une charge, ni proprement un grade dans l'armée: mais en 1667, quand la guerre commença, le Roi fit expédier divers brevets de cavalerie, dont il honora plusieurs officiers; & c'est alors
Le brigadier d'infanterie dans une bataille est à cheval, pour pouvoir se porter plus vite aux divers bataillons de sa brigade, dont il doit ordonner tous les mouvemens. Il y a des brigadiers, non - seulement dans la cavalerie légere & dans l'infanterie, mais encore dans les dragons & dans la gendarmerie: ceux de la gendarmerie, au moins ceux qui étoient capitaines - lieutenans des quatres premieres compagnies, précédoient dans les promotions ceux de la cavalerie légere: mais cet usage n'est plus; il n'est pas nécessaire d'avoir passé par la charge de colonel ou de mestre de camp pour parvenir au titre de brigadier; le Roi a souvent promu à ce grade des capitaines aux gardes, des officiers de gendarmerie, des officiers des gardes du corps, des officiers des gendarmes de la garde, des officiers des chevau - légers & des mousquetaires, des officiers d'artillerie, des ingénieurs, & des lieutenans - colonels. Ces officiers font leur chemin comme les autres, c'est - à - dire, que de brigadiers ils deviennent maréchaux de camp, & lieutenans généraux par leur service.
Louis XIV. attacha aussi à la qualité de brigadier des honneurs militaires.
Le brigadier qui est logé dans le camp, & y a sa brigade, doit avoir une garde composée d'un caporal & de dix hommes de sa brigade: mais s'il est dans une place sous un autre commandant, il n'a pas même de sentinelle.
Quand le brigadier visite un poste, l'officier tient sa garde en haie, sans autres armes que l'épée, & se met à la tête ayant son esponton près de lui.
Un officier, tandis qu'il n'est que brigadier, est pour l'ordinaire obligé de garder son régiment, s'il en avoit avant que d'être parvenu à ce grade: mais il peut le vendre à son profit dès qu'il est fait maréchal de camp.
Par ordonnance du 30 Mars 1668, le Roi donne aux brigadiers d'infanterie la même autorité sur les troupes d'infanterie, que ceux de cavalerie ont sur celles de cavalerie.
Par celle du 10 Mars 1673, il a été réglé que tout brigadier qui aura lettres de service, commandera à tous colonels ou mestres de camp, tant d'infanterie que de cavalerie: que dans une place fermée celui d'infanterie commandera à celui de cavalerie; mais dans un lieu ouvert, & à la campagne, celui de cavalerie commandera à celui d'infanterie.
L'ordonnance du 30 Juillet 1695 y ajoûte le brigadier des dragons, auquel elle donne le même rang qu'à celui de cavalerie, & ordonne qu'ils rouleront ensemble suivant leur ancienneté.
Par ordonnance du premier Avril 1696, il a été réglé que les brigadiers qui auront leur commission du même jour, garderont toûjours, comme colonels, le rang que leur régiment leur donne, & marcheront comme brigadiers suivant l'ancienneté de leur commission de colonels. Et par celle du 20 Mars 1704, sa Majesté expliquant mieux son intention à l'égard des colonels d'infanterie qui ont passé soit dans la gendarmerie, soit dans des régimens de cavalerie ou dragons, elle a ordonné que les brigadiers d'infanterie, de cavalerie ou de dragons, marcheront entr'eux du jour de leur commission de colonels ou de mestres de camp, d'infanterie, de cavalerie ou de dragons, sans avoir égard aux changemens des corps, ni au tems où ils seront entrés dans celui où ils se trouveront.
Nonobstant le brevet que le Roi donne aux brigadiers, ils ne servent en cette qualité que par une let<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.