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Branche (Page 2:396)
Branche (Page 2:396)
On dit branche hardie, en parlant de celle qui ramene.
Voyez
Le coude de la branche est cette partie de la branche qui prend naissance au bas de l'arc du banquet,
vis - à - vis du fonceau ou du chaperon, qui forme un
autre arc au - dessous du banquet. Voyez
Branche de mors. Les meilleures branches de mors
sont de l'invention du connétable de Montmorenci,
qu'on appelle à cause de cela, à la connétable. De
quelque côté que les branches du mors aillent, la bouche
du cheval va toûjours au contraire. Vous tirez
la bride, & ce mouvement tire les branches en - haut,
& la bouche va en - bas. L'action de la branche de la
bride ressemble à celle du levier. Voici les noms des
différentes especes de branches: branche droite à pistolet,
branche à la connétable, branche à la gigotte, branche
à genou, branche françoise: on peut en voir la description
dans Solleysel, Newcastle, &c. & la figure
en A O,
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Branche (Page 2:396)
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Branche (Page 2:396)
Branche (Page 2:396)
Branche (Page 2:396)
BRANCHER, BRANCHE (Page 2:396)
BRANCHER, BRANCHE, voy.
Brancher (Page 2:396)
BRANCHIDES (Page 2:396)
* BRANCHIDES, s. m. pl. (Hist. anc.) prêtres du temple d'Apollon, à Didyme dans l'lo prêtres livrerent eux - mêmes à Xercès les richesses du temple. Après cette impiété, ils se résugierent dans la Sogdiane, où Xercès leur permit de bâtir une ville. Mais Apollon ne laissa point leur crime impuni: Alexandre prit leur ville, la rasa après en avoir passé tous les habitans au fil de l'épée; & la faute des peres fut poursuivie sur leurs descendans.
BRANCHIER (Page 2:396)
* BRANCHIER, adj. se dit, en Fauconnerie d'un jeune oiseau qui n'ayant point encore de sorce, se repose de branche en branche au sortir du nid.
BRANCION (Page 2:396)
BRANCION, (Géog.) petite ville avec titre de comté, dans le duché de Bourgogne.
BRANDAM (Page 2:396)
BRANDAM, (Géog.) ville d'Asie dans l'île de Java, appartenante au roi de Su>haya.
BRANDES (Page 2:396)
BRANDES, s. f. se dit, en Vénerie, des bruyeres
où les cerfs vont viander. Voy.
BRANDEBOURG (Page 2:396)
BRANDEBOURG, (
Brandebourg (Page 2:396)
BRANDEIS (Page 2:396)
BRANDEIS, (Géog.) petite ville & château de Boheme sur l'Elbe, & trois lieues de Prague. Il y a encore une autre ville de ce nom en Bohème: elle est située sur la riviere d'Orlitz.
BRANDERIE (Page 2:396)
* BRANDERIE, s. f. (Commerce.) c'est ainsi qu'on nomme à Amsterdam, les lieux où l'on sait les eaux - de - vie de grain.
BRANDEUM (Page 2:396)
BRANDEUM, sub. (Hist. ecclés.) nom usite dans les auteurs de la basse latinité, pour signifier un linceul de soie ou de lin, dont on enveloppoit les corps des saints & leurs reliques. On donnoit le même nom aux linges que l'on faisoit toucher aux reliques des saints. Du tems de S. Grégoire le grand, qui tenoit le siége de Rome l'an 600, & avant lui, on ne touchoit point aux corps des saints; & au lieu de leurs os, on se contentoit d'envoyer dans une boîte un morceau de ce drap ou de ce corporal. Le pape saint Grégoire parle de cette coûtume, & ajoûte qu'on la croyoit, par tradition, du tems du pape S. Léon, vers l'an quatre cent cinquante. Quelques Grecs ayant douté si l'on devoit tenir ces reliques pour bonnes, ce saint pontife, pour les convaincre, se fit apporter des ciseaux, & coupa en leur présence un de ces brandeum, c'est - à - dire, une de ces pieces de drap, dont on dit qu'il sortit du sang, comme si c'eût été le corps même du saint. Greg. Turon. de Glo> [p. 397]
BRANDIR (Page 2:397)
BRANDIR, v. n. en termes de Charpenterie, c'est lorsque l'on place une piece de bois de travers sur une autre sans être entaillée, percer un trou en travers des deux pieces, & y mettre une cheville de bois pour les arrêter ensemble. Brandir les chevrons sur les pannes, c'est faire avec une tarriere un trou qui perce les deux ensemble, & y mettre une cheville.
BRANDONS (Page 2:397)
BRANDONS, s. m. pl. terme de Palais, auquel on
joint pour l'ordinaire celui de panonceaux; ce sont
des bouchons de paille qu'on attache en quelques provinces
à la porte des héritages saisis, avec les armes
du roi ou du seigneur. Voyez
Arrêt - Brandons (Page 2:397)
Brandons (Page 2:397)
Brandons (Page 2:397)
Brandons (Page 2:397)
BRANDSOE (Page 2:397)
BRANDSOE, (Géog.) petite île du Danemark, dans le détroit de Middelfart, entre le duché de Schleswig, & l'île de Funen.
BRANLANT (Page 2:397)
BRANLANT, en terme de Metteur - en - oeuvre, est une
croix qui se porte sans coulant, d'un simple chaton,
qui se termine par une pendeloque qui lui donne ce
nom. Voyez
BRANLE (Page 2:397)
BRANLE, s. m. terme d'Orchestique ou de danse; c'est un pas composé de plusieurs personnes qui dansent en rond en se tenant par la main, & en se donnant un branle continuel.
On commençoit autrefois tous les bals par un grand branle: on les commence ajuourd'hui ordinairement par les menuets.
Il y a le branle simple, & le branle double: le premier consiste en trois pas & un pié joint, qui se font en quatre mesures. On les répete pour faire le branle double.
Il n'y a guere de nom de province qu'on n'ait donné à quelqu'un des branles François; il y a des branles de Bourgogne, du Barrois, & de Bretagne.
Il y avoit autrefois le branle des Lavandieres, des sabots; des chevaux, des pois, des hermites, de la torche, &c. les branles morgués, gesticulés, de la moutarde, &c. tous ces branles se réduisent à présent à un seul genre qu'on nomme branle à mencr. Dans cette espece de branle, chacun mene la danse à son tour, & se met après à la queue. C'est pour l'ordi<cb->
Branle (Page 2:397)
Branle (Page 2:397)
Les Indiens suspendent leurs branles à des arbres, pour se mettre à couvert des bêtes sauvages & des insectes, qui ne manque>oient pas de leur nuire s'ils couchoient par terre.
Les habitans des îles Caribbes sont extrèmement superstitieux au sujet de leurs branles, & ne les font jamais sans beaucoup de cérémonie: ils placent à chaque bout un sac de cendre, croyant que sans cette précaution ils ne subsisteroient pas long - tems. Ils croiroient faire tomber leurs branles s'ils mangeoient dessus des figues, ou quelque poisson qui eut des dents.
Le P. Plumier qui s'étoit souvent servi de branles dans ses voyages des Indes, prétend qu'ils consistent en une grande mante ou grosse toile de coton d'environ six piés en quarré, aux extrémités de laquelle sont des gances de la même étoffe, où passent à travers des cordons dont on forme d'autres anneaux, & où passe une corde qu'on attache aux arbres voisins, ou à deux crochets si c'est dans les maisons. Cette espece de couche sert en même tems de lit, de matelas, de drap, & de coussin. (G)
Branles, Hamacs (Page 2:397)
Branle matelassé, c'est une espece de matelas qui est fait en branle.
On dit tendre & détendre les branles.
Branle - bas ou forbranle, c'est un commandement qu'on fait lorsqu'on veut faire détendre tous les branles d'entre les ponts, afin de se préparer au combat, ou pour quelqu'autre raison. (Z)
Branle (Page 2:397)
Branle (Page 2:397)
Comme les petits arcs décrits par un pendule ne
different pas sensiblement de ceux qu'il décriroit, s'il
vibroit entre des portions de cycloïde, voyez
L'expérience a appris aux Horlogers, que pour
qu'une montre aille juste avec l'échappement ordinaire,
& que cette justesse soit de durée, il falloit
que le balancier branlât moitié, c'est - à - dire qu'un
point quelconque de sa circonférence parcourût dans
chaque vibration un demi - cercle ou 180 degrés. Voy.
BRANLER (Page 2:397)
BRANLER, v. n. en terme de Commerce, se dit d'un
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