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Bouclé (Page 2:354)
Bouclé (Page 2:354)
Le Febvre de Laubiere, d'asur au levrier rampant d'argent, accolé de gueules, bordé & bouclé d'or. (V)
Bouclé (Page 2:354)
BOUCLER (Page 2:354)
BOUCLER une jument, (Maréchallerie & Manege.) c'est lui fermer l'entrée du vagin au moyen de plusieurs aiguilles de cuivre, dont on perce diamétralement les deux levres, & qu'on arrête des deux côtés. On se sert aussi d'anneaux de cuivre, le tout afin qu'elle ne puisse point être couverte. (V)
BOUCLETTE (Page 2:354)
BOUCLETTE, s'employe en terme de Chasse: on
dit une pentiere à bouclette, parce qu'elle a dans le haut
de petites boucles attachées comme on en voit à un
rideau de lit. Voyez
Bouclettes (Page 2:354)
BOUCLIER (Page 2:354)
BOUCLIER, (Art. milit.) espece d'armure défensive, dont les anciens se servoient pour se couvrir des coups de l'ennemi.
Le bouclier se passoit dans le bras gauche. Sa figure a fort varié dans toutes les nations, aussi - bien qu'en France. Il y en avoit de ronds ou ovales, qu'on appelloit des rondelles. Il y en avoit d'autres presque quarrés, mais qui vers le bas s'arrondissoient ou s'allongeoient en pointe. Ceux des piétons étoient beaucoup plus longs que ceux de la cavalerie, & quelques - uns couvroient presque tout le corps. Ces derniers boucliers s'appelloient aussi targes, targes, nom qui se donnoit encore à d'autres boucliers, dont on ne se servoit pas pour combattre, mais pour se couvrir; par exemple, sur le bord d'un fossé d'une ville, contre les fleches des assiégés. Daniel, Histoire de la Milic. Franç. (Q)
Selon plusieurs savans, le mot bouclier est dérivé de buccularium ou buccula, parce qu'on représentoit sur les boucliers des têtes ou gueules de gorgone, de lion, ou d'autres animaux. Le bouclier d'Achille & celui d'Enée sont décrits dans l'Iliade & dans l'Éneide. Ovide dit que celui d'Ajax étoit couvert de sept peaux.
Cléomenes établit à Sparte l'usage des boucliers à anses, fortement attachées sous le bouclier, & par lesquelles on passoit le bras. Ils étoient & plus commodes & plus sûrs que ceux qu'on portoit auparavant, qui ne tenoient qu'à des courroies attachées avec des boucles.
Aux boucliers des anciens ont succédé chez les modernes les écus, rondaches ou rondelles, boucliers ronds & petits, que les Espagnols portent encore avec l'épée quand ils marchent de nuit.
Boucliers votifs (Page 2:354)
BOUDIN (Page 2:354)
BOUDIN, s. m. (Cuisine.) espece de mets qui se fait avec le sang du cochon, sa panne, & son boyau. Lorsque le boyau est bien lavé, on le remplit de sang de cochon, avec sa panne hachée par morceaux, & le tout assaisonné de poivre, sel, & muscade. On lie le boudin par les deux bouts, & on le fait cuire dans l'eau chaude, observant de le piquer de tems en tems à mesure qu'il se cuit, de peur qu'il ne s'ouvre & ne se répande. Quand il est cuit, on le coupe par morceaux & on le fait rôtir sur le gril. Ce boudin s'appelle boudin noir.
Le boudin blanc se fait de volaille rôtie & de panne de cochon hachées bien menu, arrosées de lait, saupoudrées de sel & de poivre, & mêlées avec des jaunes d'oeuf. On remplit de cette espece de farce le boyau du cochon, qu'on fait cuire ensuite dans l'eau chaude. Quand on le veut manger on le rôtit sur le gril entre deux papiers, & on le sert chaud.
Boudin (Page 2:354)
BOUDINE (Page 2:354)
BOUDINE, s. m. se dit dans les Verreries en plat,
d'une éminence ou bouton que le gentilhomme bossier
forme au bout de la bosse destinée à faire un plat.
C'est par cette éminence que cet ouvrier reprend la
bosse pour ouvrir le plat. Voyez
BOUDINIERE (Page 2:354)
BOUDINIERE, s. f. instrument de Chaircuitier; c'est un petit instrument de cuivre ou de fer - blanc, dont ces gens se servent pour remplir les boyaux dont ils font le boudin.
BOUDINURE DE (Page 2:354)
BOUDINURE DE L'ARGANEAU, EMBOUDINURE, (Marine.) c'est un revêtement ou une enveloppe dont on garnit l'arganeau de l'ancre, & qui se fait avec de vieux cordages qu'on met tout autour, pour empêcher le cable de se gâter ou se pourrir. (Z)
BOUDRI (Page 2:354)
BOUDRI, (Géog.) petite ville sur une hauteur, dans le comté de Neufchâtel, en Suisse.
BOUE (Page 2:354)
BOUE, s. m. se dit en général de cette ordure qui s'engendre dans les rues & les places publiques, & [p. 355]
Boue (Page 2:355)
BOUEE (Page 2:355)
BOUEE, subst. f. (Marine.) c'est une marque ou enseigne faite quelquefois avec un barril vuide, bien clos, rélié de fer; quelquefois avec un fagot ou avec un morceau de bois & de liége, l'un ou l'autre attaché au cordage appellé orin, qui est frappé à sa tête; ensorte qu'on laiste flotter la boüée, pour indiquer l'endroit où l'ancre est mouillée, & la relever lorsque le cable s'est rompu, ou qu'on la coupe sur l'écubier. Elle indique aussi les pieux & les débris de vaisseau qui sont enfoncés dans la mer, & autres choses semblables qui peuvent nuire à la navigation. Toutes ces boüées le distinguent par les matieres dont elles sont faites. Ce mot se prend aussi fort souvent pour le mot de balise ou tonne, & alors la boüée sert pour marquer les passages difficiles & dangereux: on en met sur les écores des bancs que la mer couvre, pour servir à les faire éviter.
Dans la figure premiere, la boüée & son orin est marquée par la lettre V, & le cable par la lettre T.
Lorsqu'il y a des droits à payer pour les boüées,
ce sont les maîtres des navires qui sont tenus de les
acquitter, d'autant qu'ils ne sont point du nombre
des avaries. Voyez
Bouée (Page 2:355)
Bouée (Page 2:355)
Bouée (Page 2:355)
BOVENA (Page 2:355)
BOVENA, (Géog.) c'est le nom d'une des iles d'Hieres, dans la Mediterranée, près de la côte de Provence.
BOUER (Page 2:355)
BOUER, v. act. en Monnoyage, c'est frapper plusieurs >ancs ensemble, placés les uns sur les autres, avec le marteau nommé boüard. Cette opération les app>ique exactement, selon leurs surfaces, les applanit, & les fait couler sans peine au compte & à la marque. Elle se répete trois fois; deux fois après avoir fait recuire, la troisieme sans recuire. On blanchit les flancs après qu'ils ont été boüés.
BOUEUR (Page 2:355)
BOUEUR, s. m. (Police.) est celui qui enleve les ordures des rues, hors de la ville.
Il y a aussi un officier sur les ports qu'on appelle boüeur, parce que sa fonction est de veiller à ce qu'on les tienne propres, & qu'on en enleve les ordures. (H)
BOUEUSE (Page 2:355)
BOUEUSE, (ancre) est la plus petite des ancres
d'un vaisseau. Voyez
BOUFFE (Page 2:355)
BOUFFE, s. f. (en Anatomie.) nom que donne du Laurens à la petite éminence formée par la rencontre des deux levies.
BOUFFÉES (Page 2:355)
BOUFFÉES, en termes d'hydraulique, est synonyme à secousses.
Lorsque les jets sont engorgés par les vents, ils ne sortent que par bouffées; c'est - à - dire, par secousses. (K)
BOUFFON (Page 2:355)
BOUFFON, s. m. (Hist. anc. & littér.) comédien,
farceur qui divertit le public par ses plaisanteries;
qui fait & qui dit des quolibets pour faire rire les spectateurs,
& attraper de l'argent. Voyez
Ménage après Saumaise, dérive ce mot de buffo. On nommoit ainsi en latin ceux qui paroissoient sur le théatre avec les joues enflées pour recevoir des soufflets; afin que le coup fît plus de bruit, & exci<cb->
BOUGE (Page 2:355)
BOUGE, s. m. (en Architecture) est une petite piece ordinairement placée aux côtés d'une cheminée pour serrer différentes choses. Ce mot se dit aussi d'une petite garderobe où il n'y a place que pour un lit très - petit. (P)
Bouge, Besson (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
Bouge (Page 2:355)
BOUGEOIR (Page 2:355)
BOUGEOIR, s. m. espece de petit chandelier formé d'une bobeche, ou plutôt d'une douille sixée au milieu d'une soucoupe, au bord de laquelle il y a un anneau qui sert à recevoir le doigt, quand on porte le bougeoir. Les bougeoirs sont de cuivre, d'argent, de fer - blanc, &c. on en trouve chez les ouvriers qui travailient en ces métaux. Quand un prélat officie, c'est un de ses aumôniers qui porte le bougeoir.
Bougeoir se dit aussi d'une sorte d'étui où l'aumônier serre la bougie.
BOUGIE (Page 2:355)
* BOUGIE, s. f. cire employée de maniere qu'on s'en sert à éclairer. Il y a deux sortes de bougie: la bougie de table, & la bougie filée.
La bougie de table ne se fait guere autrement que
les cierges à la cuillere. Voyez Next page
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