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Metus curoeque sequaces
Nec metuunt sonitus armorum feraque tela.
Souci de hanneton (Page 15:387)
SOUCIE (Page 15:387)
SOUCIE, s. m. (Ornithol.) en latin trochilus, espece de moineau ou passereau; on le nomme soucie, à cause que ses sourcils sont composés de plumes noires, élevées sur chaque côté des temples au - dessus des yeux, au - milieu desquels il a une espece de crète de plusieurs plumes jaunes, sur le sommet de la tête. Cet oiseau fréquente les haies & les jardins, où il se met volontiers sur les choux pour y attraper des insectes; il a le bec un peu crochu quand il est jeune; le dessus de sa gorge, de l'estomac, & du ventre, sont jaunâtres; sa queue & ses aîles sont cendrées, mais le dessus de son dos tire sur le brun. Quand il est vieux, il a le bec rond, longuet, pointu, & très - noir; ses jambes sont d'un brun qui tire sur le noir, les plumes du dos sont de couleur d'ocre; le dessus du ventre & de la gorge sont blancs, ses yeux sont noirs & ombrés de plumes cendrées; il est sauvage, & ne vit pas en cage. (D. J.)
SOUCIS, ou SOUTIS (Page 15:387)
SOUCIS, ou SOUTIS, s. m. pl. (soirie des Indes) ce sont des mousselines de soie rayées, de diverses couleurs, qui viennent des Indes. On les appelle mousselines, quoiqu'il n'y entre aucun coton dans leur fabrique; ce qui leur a fait donner ce nom, c'est une espece de bourre légere qui paroît sur la superficie de la toile, comme sur les mousselines; mais ce sont de vraies toiles de soie. Il n'y a que les Indiens qui aient la maniere de travailler ainsi ces sortes d'étoffes. Dict. de comm. (D. J.)
SOUCIER (Page 15:387)
SOUCIER, v. act. & n. il ne se dit guere qu'avec
le pronom personnel: c'est prendre du souci. Voyez
SOUCIEUX (Page 15:387)
SOUCIEUX, adj. qui prend aisément du souci. Il a toujours un air soucieux qui afflige.
SOUDAIN (Page 15:387)
SOUDAIN, adj. (Grammaire.) terme relatif à la promptitude de l'action; rien de plus soudain que le mouvement de la lumiere: on dit aussi, une irruption soudaine, une mort soudaine, une maladie soudaine, une révolte soudaine, &c.
SOUCOUPE (Page 15:387)
SOUCOUPE, s. f. terme d'Orfèvre & de Fayencier, ouvrage d'orfèvre, de fayencier, ou de potier d'étain, qui forme la figure d'un vase, composé d'un pié, & d'un dessus, qui est une sorte d'assiette large, avec de petits rebords, servant à poser un verre ou une tasse. (D. J.)
SOUDAN (Page 15:387)
SOUDAN, s. m. (Hist. mod.) ou comme on le trouve dans nos vieux auteurs soldan, & en latin soldanus; étoit le nom qu'on donnoit autrefois aux
Soudan (Page 15:387)
SOUDE (Page 15:387)
SOUDE, ou
On cueille cette plante qui a crû sans art, ou qu'on
a semée pour la multiplier; on la coupe lorsqu'elle
est dans sa plus grande force, on la fait sécher au soleil
comme le foin; on la met en gerbes, après en
avoir ramassé le fruit, si on souhaite; on la brûle ensuite
sur des grils de fer, d'où les cendres tombent
dans une fosse, ou par un procédé plus suivi, dans
un grand creux; on jette d'abord une botte de kali
séchée & enflammée, qui réduit successivement en
cendres toutes celles dont on la couvre peu - à - peu.
Le feu éteint naturellement, on tire du creux les
cendres qui contiennent une très - grande quantité de
sel alkali fixe marin (voyez
On préférera la soude des pays chauds à celle des [p. 388]
Le sel de la soude est un vrai sel lixiviel alkalin
marin, c'est lui qui sert de base au sel commun; mais
cet alkali est mêlé de sel de Glauber, de tartre vitriolé,
& d'une assez grande quantité de sel marin que
le feu n'a pu décomposer. Ce sel marin constitue le
sel essentiel du kali de la plûpart des plantes maritimes,
& de toutes celles qui fournissent la soude; ce
qu'il est aisé de démontrer par la décoction, l'expression,
la filtration & l'évaporation du suc de ces plantes.
Voyez le supplément au Flora saturnisans de
Henkel, voyez
M. Henkel ayant versé les différens acides minéraux sur un sel grossier qui s'étoit précipiré de la lessive & sur la soude, trouva après une sorte effervescence, & après avoir laissé reposer la dissolution, une poudre semblable au bleu de Prusse, en très - petite quantité, voyez le supplément au Flora saturnisans déja cité. M. Geoffroy répéta les expériences de M. Henkel, obtint à peu - près les mêmes produits, & observa que la fécule bleue qui varioit beaucoup, dépendoit principalement de la quantité de charbon contenu dans la soude. Voyez son mémoire parmi ceux de l'académie, 1725. Il attribua cette couleur bleue à la portion ferrugineuse du charbon, développée par le savon tartareux formé de soufre, ou de l'huile concentrée du même charbon unie avec le sel alkali qui est ici abondant.
La soude est d'un très - grand usage pour blanchir le
linge dans les pays où on ne brûle que du bois flotté,
comme à Paris, dont les cendres ne contiennent
point d'alkali fixe; les blanchisseuses ne pouvant faire
usage de ces cendres pour leurs lessives, emploient
la soude à leur place; elle sert aussi à dégraisser les
étoffes: ma ssa plus grande consommation est dans les
fabriques de savon noir, gris ou blanc, & dans les
verreries. Voyez
Nous ne trouvons pas qu'on se soit servi de la soude pure ou lessive dans la Médecine, mais les vertus apéritives & fondantes des savons communs de Marseille, d'Alicant, de Venise, sont connues de tout le monde; ils les doivent presque toutes au sel alkali de la soude: nous pouvons donc les attribuer à ce dernier. On pourroit en faire des pierres à cauteres, moins actives que celles qu'on prépare communément avec les cendres clavelées.
Soude blanche (Page 15:388)
Soude (Page 15:388)
Soude de barille (Page 15:388)
SOUDÉE, ou SOULDEE (Page 15:388)
SOUDÉE, ou SOULDEE, s. f. (Jurisprud.) terme usité anciennement pour dire la valeur d'un sou, comme on peut voir dans les statuts donnés par S. Louis aux Boulangers, dans lesquels sont détaillés les jours de fêtes auxquels il ne leur est pas permis de cuire du pain; la contravention à ce réglement étoit punie par une amende de six deniers, & la confiseation de deux soudées de pain pour chaque sournée, c'est - à - dire autant de pain qu'il s'en donnoit alors pour la valeur de deux sous. Voyez le traité de la Pollce, tome I. liv. II. tit. 8. ch. v. (A)
SOUDER (Page 15:388)
SOUDER, v. act. (Gramm.) c'est joindre ensemble deux morceaux de métal séparés, par le moyen d'une composition d'une fusibilité moyenne entre l'un & l'autre, quelquefois par le seul moyen du feu, &c. Voyez les articles suivans.
Souder (Page 15:388)
Souder (Page 15:388)
On soude deux tables de plomb avec de la soudure faite de deux tiers de plomb & d'un tiers d'étain.
Le cuivre se soude avec de l'étain & du cuivre, & quelquefois de l'argent.
L'argent se soude avec le cuivre mêlé avec de l'argent; cette soudure s'appelle huit. (K)
Souder (Page 15:388)
Pour souder, on arrête ensemble les pieces que l'on
veut joindre, soit avec du fil de fer, soit avec des
crampons; on met des paillons de soudure le long des
assemblages; on humecte le tout, & on garnit de borax
tous les endroits où il y a des paillons de soudure;
il est même prudent, lorsqu'une piece a déja éprouvé quelques soudures, de garnir légerement de borax
les endroits précédemment soudés; cela empêche
la soudure ancienne de se brûler au seu. Lorsque la
piece est ainsi disposée, on l'expose à un feu léger
pour faire sécher le borax; on veille pendant cetemslà
à ce que les paillons de soudure ne s'écartent pas
des places où on les a posés, ce qui arrive quelquefois
par le bouillonnement qu'excite l'humidité mêlée
au borax. Si la piece est petite, on la porte tout<pb->
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