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On en couvre aussi le dessus des sapes dans les endroits dangereux, c'est - à - dire, à portée des grenades & des pierriers de l'assiégé. (Q)
BLITUM - ALBUM (Page 2:286)
BLITUM - ALBUM, offic. Park. (Medecine.) les feuilles qui sont la seule partie dont en fasse usage, encore très - rarement, sont de la classe de l'arroche & de sa nature: elles se mangent parmi les autres légumes; elles lâchent le ventre, sans être pour cela purgatives; elles rafraîchissent & amollissent, & on les fait entrer dans les clysteres. L'usage de cette plante est fort rare. (N)
BLOC (Page 2:286)
BLOC, s. m. signifie un grand morceau de marbre
ou de pierre tel qu'il sort de la carriere, avant
que la main de l'ouvrier lui ait donné aucune forme.
Voyez
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
On dit aussi faire un marché en bloc & en tâche, lorsque sans entrer dans le détail de ce que chaque chose doit coûter en particulier, on convient d'un certain prix pour un ouvrage ou une entreprise; ainsi l'on dit: j'ai fait marché en bloc & en tâche avec ce voiturier pour m'amener mes marchandises franches de tous droits. (G)
Bloc, Blot, Tête de mort, Chouquet (Page 2:286)
Bloc, Roc - d'issas, Sep - de - drisse (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
Bloc (Page 2:286)
BLOCAGES (Page 2:286)
BLOCAGES, s. m. pl. en Architecture, ce sont de menues pierres ou petits cailloux & moellons qu'on jette à bain de mortier pour garnir le dedans des murs, ou fonder dans l'eau à pierres perdues: c'est ce que Vitruve appelle coementa, ainsi que toute pierre qu'on employe sans être équarrie. (P)
BLOCHET (Page 2:286)
BLOCHET, s. m. c'est, en Charpenterie, une piece de bois qui se met sur les plates - formes, entaillée dedans, de l'épaisseur du mur sur lequel elle est posée, sur lequel passe le pié des formes, & où elles sont assemblées.
Blochets (Page 2:286)
BLOCKZIEL (Page 2:286)
* BLOCKZIEL, (Géog.) petite ville fortifiée de la province d'Overissel, sur la riviere d'Aa.
BLOCUS (Page 2:286)
BLOCUS, s. m. (Art milit.) maniere d'assiéger
une place qu'on veut prendre par famine, en bouchant
tous les passages, & se saisissant de toutes les
avenues, de façon qu'aucun renfort, ni provisions,
ni autre chose, ne puissent passer. Voyez
Ce mot vient de l'Allemand blochus, ou blockhause, boulevard, ou maison de bois; ou du Gaulois blocal, barricade; quoique d'autres le dérivent du Latin buculare, boucher un passage.
Le blocus n'est point un siége régulier; car on n'y fait pas d'attaque, & on n'ouvre pas de tranchée: c'est la cavalerie qui forme le blocus.
L'objet du blocus est d'obliger ceux qui sont enfermés dans une ville de consommer toutes leurs provisions de bouche, pour les contraindre de se rendre faute de subsistance.
On voit par - là qu'un blocus doit être fort long, lorsqu'une place est bien munie: aussi ne prend - t - on guere le parti de réduire une place par ce moyen, qu'on ne soit informé que ses magasins sont dégarnis, ou bien lorsque la nature & la situation de la place ne permettent pas d'en approcher pour faire les attaques à l'ordinaire.
Les blocus se forment de deux manieres: simplement, en fortifiant ou occupant des postes à quelque distance de la place, principalement sur les bords des rivieres, au - dessus & au - dessous, & sur les grands chemins & les avenues; dans tous ces postes on tient de l'infanterie & des corps de cavalerie, lesquels se communiquent entr'eux pour veiller à ce qu'il n'entre point de vivres dans la place bloquée, où les besoins augmentant tous les jours, en font deserter la garnison, y causent des murmures & des soulevemens, qui souvent forcent le gouverneur à se rendre par capitulation.
Le succès de cette espece de blocus se fait longtems attendre; parce qu'il est presqu'impossible qu'il n'entre toûjours quelques vivres, qui font au moins prendre un peu de patience aux assiegés. Son avantage est bien plus sensible, quand après avoir ainsi bloqué une place de loin pendant un tems considérable, on en forme ensuite le siége, parce qu'on la trouve plus aisément dépourvûe de bien des choses nécessaires à sa défense.
L'autre espece de blocus se fait de plus près, par des lignes de circonvallation & contrevallation dans lesquelles l'armée se place, lorsque, par exemple, après le gain d'une bataille, l'ennemi se seroit retiré dans une ville qu'on sauroit n'être pas bien pourvûe de vivres, & qu'on présume de pouvoir affamer en peu de jours.
Ce cas n'arrive pas ordinairement; parce qu'il seroit trop imprudent à un général battu de s'exposer à perdre le reste de son armée, en s'enfermant ainsi dans une mauvaise place. Ainsi l'usage des blocus se trouve beaucoup plus souvent dans la premiere espece que dans la seconde. Mémoires de M. de Feuquieres. (Q)
BLOIS (Page 2:286)
BLOIS, (Géog.) ville de France, capitale du Blaisois, sur la Loire. Lon. 18. 59. 50. lat. 47. 35. 19.
BLONDE (Page 2:286)
BLONDE, s. f. (Commerce.) ouvrage de soie fait
à l'oreiller par le moyen des fuseaux, de la même
maniere que la dentelle, à laquelle il ressemble beaucoup;
la blonde travaillée n'en différant souvent
que par la matiere. Voy.
Les Blondiers achetent leurs soies en moches (V.
Nous en allons nommer quelques - unes qui serviront d'exemples.
Berg - op - zoom, ce sont des blondes dont le dessein commença à paroître dans le tems que cette ville fut prise; & le bruit que fit ce succès de nos armes, suffit pour donner ce nom à une infinité de choses.
Chenille, est une blonde dont le principal toilé est
environné d'un brin de chenille. Voyez
Persil, est une blonde composée d'une infinité de petits toilés, assez approchans de la figure d'une feuille de persil.
Points à la reine, est une blonde qui forme plusieurs quadrilles pleins & vuides, dont les premiers sont composés de trois petites branches distinctes, & à plusieurs brins, qui montent & descendent obliquement en se traversant dessus & dessous vers leur milieu, & soûtenues en - haut & en - bas sur deux points transversaux qui regnent dans toute la piece.
Pouce du roi, est une blonde dont le grand toilé représente un éventail ouvert & fendu à la base par le milieu.
Privure, est un toilé continué qui serpente entre deux rangs de grillages ou de pleins: on l'appelle encore la couleuvre.
Enfin la blonde travaillée est celle dont le dessein correct & bien choisi, joint à une exécution délicate, forme une piece dont la beauté permanente est avoüée indépendamment du caprice, de la mode & des circonstances. Les blondes travaillées imitent fort les dentelles, & sont aussi cheres qu'estimées.
Quand toutes ces différentes sortes de blondes n'ont pas assez de lustre en sortant des mains de l'ouvriere, on les repasse avec une bouteille de verre semblable à celle dont se servent les blanchisseuses de bas de soie, en observant d'y aller fort légerement, trop de posanteur & de répétitions les rendant trop lisses & trop luisantes.
Nous finirons cet article par deux remarques: l'une
concernant le dessein, surquoi nous dirons que celui
qui a paru le plus agréable, même après en avoir
fait des essais, fournit souvent des pieces bien moins
belles que celles qu'on en attendoit; aussi les marchands
ont - ils soin de ne pas monter une grande quantité
de pieces sur un dessein nouveau, avant que le
goût du public ait confirmé & fixé le leur. La seconde
remarque que nous ayons à faire, est que quoique
les blondes soient ordinairement d'une seule couleur,
c'est - à - dire blanches, on ne laisse pas d'en faire
qui sont mêlées de noir, de rouge, &c. pour garnir
des robbes de dames, &c. Voyez
Les marchands de modes employent beaucoup de
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