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BIRGI (Page 2:260)
* BIRGI, (Géog.) petite riviere de Sicile qui se jette dans la mer près du cap de Coco.
BIRGI - ACILINO (Page 2:260)
BIRGI - ACILINO, (Géog.) petite riviere de Sicile dans le Val - di - Mazara.
BIRKA ou BIRTOXIN (Page 2:260)
* BIRKA ou BIRTOXIN, (Géog.) ville du royaume de Sucde, capitale de la province de Ost - Gothie ou Gothie orientale.
BIRMINGHAM (Page 2:260)
BIRMINGHAM, (Géog.) ville d'Angleterre dans la province de Warwick, remarquable par son commerce en fer. Long. 16. lat. 52. 35.
BIROTA ou BIROTUM (Page 2:260)
BIROTA ou BIROTUM, (Hist. anc.) chariot à deux roues qu'on atteloit de trois mulets, & sur lequel on pouvoit charger environ le poids de deux cents livres. Constantin le Grand en ordonna l'usage pour la commodité du public, & fit défense d'y mettre plus de deux quintaux pesant. Valentinien, par une autre ordonnance, régla que quand on voudroit se servir de cette voiture pour voyager, on ne pourroit la charger que de deux personnes, ou de trois au plus. Pancirol. not. Imper. Orient. (G)
BIRR (Page 2:260)
* BIRR, (Géog.) petite ville du comté de Marr au nord de l'Ecosse, sur la Dée.
BIRSEN ou BIRTZE (Page 2:260)
* BIRSEN ou BIRTZE, (Géog.) ville de la Samogitie dans le grand duché de Lithuanie.
BIRVIESKA (Page 2:260)
BIRVIESKA, (Géog.) ville d'Espagne dans la vieille Castille, capitale du pays de Bureva.
BIS (Page 2:260)
BIS, dans le Commerce, est un terme ufité particulierement lorsque par mégarde on a cotté dans un livre deux feuillets du même nombre: en ce cas on met bis à côté du chiffre qui marque le nombre de l'un des deux feuillets, pour faire connoître qu'il est employé doublement; parce que bis en Latin signifie deux fois. La même chose s'observe à l'égard des numeros que l'on met sur les pieces d'étoffe, lorsque l'on en a mis deux fois un même, pour n'être pas dans l'obligation de réformer toute une suite de cottes & de numéros. (G)
BISACCIA (Page 2:260)
BISACCIA, (Géog.) petite ville d'Italie dans le royaume de Naples. Long. 33. 5. lat. 41. 3.
BISACRAMENTAUX (Page 2:260)
BISACRAMENTAUX, adj. pris subst. (Hist. eccl.) nom donné par quelques théologiens à ceux des hérétiques qui ne reconnoissent que deux sacremens, le baptême & l'eucharistie; tels que sont les Calvinistes. (G)
BISAGE (Page 2:260)
BISAGE, s. m. (Teinture.) façon qu'on donne à une étoffe, & qui consiste à la faire passer d'une premiere couleur dans une autre. Le bisage est permis aux Teinturiers du petit teint.
BISAGOS (Page 2:260)
BISAGOS, (Géog.) îles d'Afrique proche de la côte de Guinée, dont la principale est celle de Formosa. Long. 2. lat. 11.
BISALTES (Page 2:260)
BISALTES, s. m. pl. (Hist. & Géog. anc.) peuples de Scythie sans aucune demeure fixe, & vivant de lait mêlé avec du sang de cheval. Virgile en a fait mention au III. livre des Géorgiques.
BISANTAGAN (Page 2:260)
BISANTAGAN, (Géog.) ville d'Asie dans l'Indostan, au royaume de Cambaye.
BISBAL (Page 2:260)
BISBAL, (Géog.) petite ville de la Catalogne en Espagne.
BISCACHO (Page 2:260)
* BISCACHO, s. m. (Hist. nat.) animal du Pérou, qui a la queue de l'écureuil & la chair du lapin, & dont il faut attendre du tems & des observateurs une meilleure description.
BISCARA (Page 2:260)
BISCARA, (Géog.) ville d'Afrique au royaume
BISCAYE (Page 2:260)
BISCAYE, (Géog.) province d'Espagne, qui a au nord la mer de Biscaye, à l'occident les Asturies, au midi la Castille vieille, & à l'orient le territoire d'Avala: elle est riche en mines de fer, & contient 21 villes enfermées de murailles. On prétend que le langage qu'on y parle est l'ancienne langue Celtique, qui est commune aux Biscayens avec les Bas - Bretons, & ceux qui habitent la province de Galles en Angleterre. Bilbao en est la capitale.
Biscaye (Page 2:260)
Biscaye (Page 2:260)
BISCHBURG (Page 2:260)
BISCHBURG, (Géog.) petite ville de la Prusse Ducale ou Polonoise.
BISCHMARCK (Page 2:260)
BISCHMARCK, (Géog.) petite ville de la Poméranie, près de Stargard.
BISCHOFFS - HEIM (Page 2:260)
BISCHOFFS - HEIM, (Géog.) ville d'Allemagne dans le cercle du bas Rhin, dans l'électorat de Mayence. Long. 27. 7. lat. 49. 40. Il y a deux autres villes de ce nom, l'une en Franconie, l'autre en Souabe.
BISCHOFFS - LACK (Page 2:260)
BISCHOFFS - LACK, (Géog.) ville de la haute Carinthie, entre les rivieres de Pollent & de Zaher.
BISCHOFFS - TÉIN (Page 2:260)
BISCHOFFS - TÉIN, (Géog.) petite ville & château de la Prusse.
BISCHOFFS - WERDA (Page 2:260)
BISCHOFFS - WERDA, (Géog.) petite ville d'Allemagne dans le cercle de la haute - Saxe en Misnie, à une lieue de Dresde.
BISCHOFFS - ZELL (Page 2:260)
BISCHOFFS - ZELL, (Géog.) ville de Suisse dans le Turgaw. Long. 26. 53. lat. 47. 33.
BISCHWEILER (Page 2:260)
BISCHWEILER, (Géog.) ville & château de la basse - Alsace, proche de Strasbourg.
BISCITE (Page 2:260)
* BISCITE, (Hist. mod.) c'est un lieu couvert à Constantinople où sont une infinité de boutiques, remplies de toutes sortes de marchandises, & surtout d'équipages pour les chevaux.
BISCOTINS (Page 2:260)
* BISCOTINS, s. m. (Pâtisserie.) sorte de pâtisserie friande qui se fait de la maniere suivante. Prenez du sucre selon la quantité de biscotins que vous voudrez faire, faites le cuire à la plume; prenez une demi - livre de farine, poussez - la dans le sucre; remuez, faites une pâte; parsemez une table du sucre en poudre; étendez dessus votre pâte, pétrissez - la; quand elle sera dure, pilez - la dans un mortier avec un blanc d'oeuf, de la fleur d'orange, un peu d'ambre; incorporez bien le tout; divisez votre masse en petites boules; jettez ces boules dans de l'eau bouillante; enlevez - les avec l'écumoire quand elles nageront à la surface; laissez - les égouter: posez - les ensuite sur du papier, & les faites cuire à four ouvert. Cela fait, vous aurez ce qu'on appelle des biscotins.
BISCUIT (Page 2:260)
BISCUIT, s. m. (terme d'ouvriers de bâtiment.) ce sont des cailloux qui se trouvent dans les pierres à chaux, & qui restent dans le bassin après que la chaux est détrempée. (P)
Biscuit (Page 2:260)
Faire du biscuit, aller faire du biscuit; c'est en termes de Marine, en aller faire provision lorsqu'on craint d'en manquer. (Z)
* Ce biscuit se pétrit de la maniere suivante. On prend du froment de trois ou quatre mois, on le fait mou<pb-> [p. 261]
Le four est construit de brique; sa forme n'est pas différente des autres fours à boulanger. Il a deux piés & demi de haut, depuis la clé de la voûte jusqu'à la sole; sa bouche, deux piés de haut sur deux de base; la sole, neuf piés de large sur neuf & demi de profondeur; l'hostil, trois piés de hauteur; le feu, deux piés de distance depuis la hauteur de la bouche du four jusqu'au manteau de la cheminée; le manteau, huit pouces au - dessus de la bouche.
Après avoir tiré les braises & écouvillonné, le boulanger enfourne les galettes à côté les unes des autres; ferme le four, & jette quelques pelletées de braise contre la porte. Au bout d'un quart - d'heure il examine si son biscuit a pris couleur: s'il le trouve assez jaune, il laisse le four ouvert pendant un quartd'heure; il écarte les braises qui étoient contre la porte, puis il la referme: au bout d'un quart - d'heure
Lorsque la galette est cuite, on la porte à la soute qu'on a bien nettoyée, & qu'on a fait chauffer pendant quatre jours: les soutes sont des lieux pratiqués sur les sours, boisés haut & bas; & bien calfatés. On l'y laisse un mois pour le ressuyer, & autant pour le rasseoir. On se contente en Provepce, au lieu de l'enfermer dans une soute, de l'étaler à l'air dans un grenier, dont on observe de fermer les fenêtres dans les tems humides. Il ne faut par sour qu'un gindre ou maître de pelle, & deux pétrisseurs, qui font chacun leurs trois fournées par jour.
Le biscuit se transporte dans les vaisseaux par un tems sec; on l'enferme aussi dans des soutes doublées, calfatées, natées & échauffées pendant six jours & six nuits: on les laifse ensuite reposer pendant trois ou quatre jours, après quoi on les remplit.
Biscuit (Page 2:261)
Biscuit (Page 2:261)
BISE (Page 2:261)
BISE, s. f. (Marine.) vent de nord - est; c'est un vent sec & froid qui souffle dans l'hyver, entre l'est & le septentrion. (Z)
Bise (Page 2:261)
BISÉ (Page 2:261)
BISÉ, adj. (Teinture.) on dit d'une étoffe qui a repassé une seconde fois à la teinture, qu'elle est bisée.
BISEAU (Page 2:261)
* BISEAU, s. m. chez presque tous les ouvriers en fer & en acier, se dit d'un petit talud que l'on pratique soit à la lime, soit à la meule, soit à la polissoire; mais plus ordinairement à la meule, tout le long du tranchant d'un instrument qui doit couper. On dit lever un biseau; & cette opération précede presque toûjours la formation du tranchant; il y a même des instrumens où le tranchant réste en biseau plus ou moins court, selon que la matiere qu'ils ont à couper est plus ou moins dure; telles sont les forces, les cisailles, &c. On ne le laisse pas aux petits ciseaux, ou du moins il y est presqu'insensible.
Biseau (Page 2:261)
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