RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"242">
BIDASSOA (Page 2:242)
* BIDASSOA (Géog.) riviere d'Espagne sur les frontieres de France, qui prend sa source dans les Pyrénées, & se jette dans la mer entre Andaye & Fontarabie. Cette riviere est commune à la France & à l'Espagne, depuis la convention de Louis XII. & Ferdinand le catholique; c'est elle qui forme l'île des Faisans, appellée ile de la Conférence, depuis celle que Louis XIV. & Philippe IV. y eurent ensemble.
BIDAUX (Page 2:242)
BIDAUX, s. m. pl. (Hist. mod.) terme de l'ancienne milice Françoise, pour désigner un corps d'infanterie, dont on faisoit assez peu de cas. La chronique de Flandre en parle au sujet de la bataille & de la prise de Furnes en 1297. Jean de Gaure, qui s'étoit retiré dans cette ville ne vouloit point se rendre; mais les bidaux lui saillirent au col par - derriere, l'abattirent & le tuerent. Guillaume Guyart, qui en fait aussi mention sous les années 1298, 1302 & 1304, semble faire entendre qu'ils tiroient leur origine des frontieres d'Espagne.
De Navarre & devers Espagne Reviennent bidaux à grans routes.
Il paroît par le même auteur, que ces soldats portoient pour armes deux dards & une lance, & un coutel à la ceinture. M. de Caseneuve prétend après Joan. Hocsemius, dans ses gestes des évêques de Tongres, liv. I. chap. xxjv. que les bidaux étoient ainsi appellés à binis dardis, des deux dards qu'ils portoient. Ne pourroit - t - on point croire que ce nom leur étoit donne à cause du pays d'où ils sortoient, des environs de la riviere de Bidassoa? Il est certain du moins que les auteurs les appellent plus ordinairement bidaux, bidaldi, que bidarii; & Hocsemius est le seul qui leur ait donné ce second nom latin, pour l'approcher davantage de sa prétendue étymologie. Il paroît que les bidaux n'étoient pas de fort bonnes troupes; souvent ils lâchoient pié, & lançoient leurs dards en s'enfuyant. Bidaux retraïent, c'est - à - dire s'enfuyent & dards ruent, dit le même poëte que nous avons déjà cité; & le continuateur de Nangis rend à peu près le même témoignage à leur bravoure à la bataille de Cassel, où il dit que les bidaux s'étant mis à fuir selon leur coûtume, causerent quelque desordre dans l'armée Françoise: ce qui fait voir que ces bidaux étoient des troupes légeres, plus propres à harceler l'ennemi qu'à l'attendre de pié ferme. Ménage a parlé de ces bidaux dans son étymologie au mot pitaux. Mémoire de l'Acad. tom. X. dans une note. (G)
BIDBURG ou BIEDBURG (Page 2:242)
* BIDBURG ou BIEDBURG, (Géog.) petite ville du duché de Luxembourg.
BIDERT - CAPP (Page 2:242)
* BIDERT - CAPP, (Géog.) petite ville sur la Lohn, à 3 lieues de Marpurg, à la maison de Hesse - Darmstadt.
BIDENS ou TESTE CORNUE (Page 2:242)
BIDENS ou TESTE CORNUE (Hist. nat. Bot.)
genre de plante dont la fleur est ordinairement composée
de fleurons, c'est - à - dire de plusieurs pétales
posés sur des embryons & soûtenus par le calice;
il y a quelquefois des demi - fleurons à la circonférence.
Les embryons deviennent dans la suite des semences
qui sont terminées par deux pointes. Tournefort Inst. rei herb. Voyez
BIDENTALES (Page 2:242)
BIDENTALES, s. m. pl. (Hist. anc.) prêtres chez
les anciens Romains. Les bidentales étoient des prêtres
institués pour faire certaines cérémonies, lorsque
la foudre étoit tombée quelque part & les expiations
prescrites. Voyez
BIDET (Page 2:242)
BIDET, s. m. (Manege) on appelle ainsi un cheval de la plus petite taille. Bidet de poste, est un petit cheval de poste sur lequel on monte, & qu'on n><-> telle point à la chaise de poste. Bidet pour la bague, est un petit cheval destiné dans une Académie à monter pour courre la bague. Un bidet ne passe guere trois piés & demi de haut. Double bidet, est un cheval entre le bidet & la taille ordinaire: il ne passe guere quatre piés & demi de haut. Les chevaux de cette taille servent ordinairement pour la promenade, l'arquebuse, & aux messageries. Les meilleurs bidets viennent de France. (V)
Bidet (Page 2:242)
Bidet (Page 2:242)
BIDGOSTI, ou BYDGOSTY ou BROMBERG (Page 2:242)
* BIDGOSTI, ou BYDGOSTY ou BROMBERG, ville de la grande Pologne.
BIDIMA (Page 2:242)
* BIDIMA, (Géog.) l'une des îles des Larrons dans l'Océan oriental.
BIDON (Page 2:242)
BIDON, s. m. (Commerce) mesure des liquides
qui tient environ cinq pintes de Paris; ce terme n'est
guere d'usage que parmi les équipages de marine,
où ce vase sert à mettre le vin qu'on donne à chaque
plat de matelots. C'est une espece de broc de
bois relié de cercles de fer. Voyez
BIDOURLE (Page 2:242)
* BIDOURLE, (Géog.) petite riviere du bas Languedoc, qui se jette dans la mer Méditerranée.
BIDOUZE (Page 2:242)
* BIDOUZE, (Géog.) riviere de la Gascogne, qui se jette dans la Gave près de Bayonne.
BIECZ (Page 2:242)
* BIECZ (Géog.), petite ville de Pologne, dans le Palatinat de Cracovie, sur la riviere de Wiseloke; elle est remarquable par ses mines de Vitriol. Long. 38. 53. lat. 49. 50.
BIEL, ou BIEN (Page 2:242)
* BIEL, ou BIEN, (Géog.) ville de Suisse sur la Schufs, entre Soleure & Neufchâtel, dans le voisinage d'un lac, qui porte le même nom.
Biel (Page 2:242)
BIELA (Page 2:242)
* BIELA, ville de l'empire Russien, capitale de la province de même nom, sur la riviere d'Opska. Long. 52. 25. lat. 55.
Biela (Page 2:242)
Biela (Page 2:242)
BIELA - OZERO (Page 2:242)
* BIELA - OZERO, (Géog.) c'est un duché de la Moscovie, entre ceux de Novogrod - Weliki & de Wologda, avec la capitale de même nom, près d'un lac qui a 22 lieues de long & 12 de large. Long. 56. 40. lat. 58. 55.
BIELEFELD (Page 2:242)
* BIELEFELD, (Géog.) capitale du comté de Ravensberg en Westphalie, à 5 lieues de Minden.
BIELICA (Page 2:242)
* BIELICA, (Géog.) petite ville du Palatinat de Troki en Lithuanie.
BIELLA ou BIELA (Page 2:242)
* BIELLA ou BIELA, petite ville d'Italie dans le Piémont, capitale du Bellese, près de la riviere de Cerva. Long. 25. 33. lat. 45. 22.
BIELLE (Page 2:242)
BIELLE, s. f. (dans les Arts méchaniques) c'est une piece de fer tournante dans l'oeil d'une manivelle, laquelle à chaque tour fait faire un mouvement de vibration à un varlet sur son essieu, en le tirant à soi ou le poussant en avant: il y a des bielles pendantes attachées aux extrémités d'une piece de bois, lesquelles sont accrochées par une des ex<pb-> [p. 243]
BIELSKO (Page 2:243)
* BIELSKO (Géog.) grande ville de la Pologne, dans le Palatinat, & sur la riviere de même nom. Long. 41. 41. lat. 52. 40.
BIELSKY (Page 2:243)
* BIELSKY (Géog.) ville forte & principauté de Moscovie, sur l'Opska, entre Reschow, Smolensko, Novogrod & la Lithuanie.
BIEN (Page 2:243)
BIEN, s. m. (en Morale.) est équivoque: il signifie
ou le plaisir qui nous rend heureux, ou la cause du
plaisir. Le premier sens est expliqué à l'article
Dieu seul, à proprement parler, mérite le nom de bien; parce qu'il n'y a que lui seul qui produise dans notre ame des sensations agréables. On peut néanmoins donner ce nom à toutes les choses, qui, dans l'ordre établi par l'auteur de la nature, sont les canaux par lesquels il fait pour ainsi dire couler le plaisir jusqu'à l'ame. Plus les plaisirs qu'elles nous procurent sont vifs, solides, & durables, plus elles participent à la qualité de bien.
Nous avons dans Sextus Empiricus l'extrait d'un
ouvrage de Crantor sur la prééminence des différens
biens. Ce philosophe célebre feignoit qu'à l'exemple
des déesses qui avoient soûmis leur beauté au jugement
de Paris, la richesse, la volupté, la santé, les
vertus, s'étoient présentées à tous les Grecs rassemblés
aux jeux olympiques, afin qu'ils marquassent
leur rang, suivant le degré de leur influence sur le
bonheur des hommes; la richesse étala sa magnificence,
& commençoit à ébloüir les yeux de ses juges,
quand la volupté représenta que l'unique mérite
des richesses étoit de conduire au plaisir. Elle alloit
obtenir le premier rang, la santé le lui contesta; sans
elle la douleur prend bientôt la place de la joie: enfin
la vertu termina la dispute, & fit convenir tous
les Grecs, que dans le sein de la richesse, du plaisir,
& de la santé, l'on seroit bientôt, sans le secours de
la prudence & de la valeur, le joüet de tous ses ennemis.
Le premier rang lui fut done adjugé, le second
à la santé, le troisieme au plaisir, le quatrieme
à la richesse. En effet, tous ces biens n'en méritent le
nom, que lorsqu'ils sont sous la garde de la vertu;
ils deviennent des maux pour qui n'en sait pas user.
Le plaisir de la passion n'est point durable; il est sujet
à des retours de dégoùt & d'amertume: ce qui avoit
amusé, ennuie: ce qui avoit plû, commence à déplaire: ce qui avoit été un objet de délices, devient
souvent un sujet de repentir & même d'horreur. Je
ne prétens pas nier aux adversaires de la vertu & de
la morale, que la passion & le libertinage n'ayent
pour quelques - uns des momens de plaisir: mais de
leur côté ils ne peuvent disconvenir qu'ils éprouvent
souvent les situations les plus tâcheuses par le dégoût
d'eux - mêmes & de leur propre conduite, par les autres
suites naturelles de leurs passions, par les éclats
qui en arrivent, par les reproches qu'ils s'attirent,
par le dérangement de leurs affaires, par leur vie qui
s'abrege ou leur santé qui dépérit, par leur réputation
qui en souffre, & qui les expose souvent à tomber
dans la misere.
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.