RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
BHAVAM (Page 2:222)
* BHAVAM, s. f. (Hist. mod.) déesse des Indiens; c'est la puissance à laquelle ils donnent pour époux le puissant. Il paroît que ce n'est là qu'une maniere mysterieuse de désigner ou la matiere & la forme, ou les causes & les effets. Voyez Kircher, Chin. illust. pag. 161.
BIA (Page 2:222)
* BIA, s. m. (Commerce.) coquille blanche qui sert
de monnoie aux Indes. Les Siamois lui donnent ce
nom à la Chine: mais dans le reste des Indes, on l'appelle
coris. Voyez
BIAFARA (Page 2:222)
* BIAFARA, (Géog.) royaume d'Afrique, dans la basse Ethiopie, dont les habitans sont idolatres. Long. 35. 50. lat. 6. 10.
BIAFARES (Page 2:222)
* BIAFARES, s. m. pl. (Géog.) peuples d'Afrique, sur la côte de Guinée, vis - à - vis les îles de Bisagos.
BIALA (Page 2:222)
* BIALA, (Géog.) ville du palatinat de Rava, dans la grande Pologne.
Biala (Page 2:222)
BIALOGROD (Page 2:222)
* BIALOGROD, (Géog.) ville de la Bessarabie, sur le Niester, appartenante aux Turcs; cette ville s'appelle aussi Akerman. Long. 49. 20. lat. 46. 24.
BIALOGRODKO (Page 2:222)
* BIALOGRODKO, (Géog.) ville capitale de l'Ukraine, située en Wolhinie, sur la riviere d'Onetz, qui se jette dans le Don, elle appartient aux Moscovites.
BIAIS (Page 2:222)
BIAIS, s. m. en Architecture, on entend par ce nom les obliquités ou angles saillans, qu'on ne peut éviter dans un mur de face ou mitoyen, à cause du coude que forment souvent les rues d'une ville ou d'un grand chemin, ou le terrein de son voisin avec le sien, par une suite des partages qui ont été faits avant l'acquisition. (P)
Biais, Biaiser (Page 2:222)
Dans les pieces couvertes, comme sont les bosquets, une ligne droite que forme une palissade, redresse un biais qui se perd dans les quarrés de bois.
Dans les lieux découverts, tels qu'un parterre, un boulingrin, le biais paroît un peu plus, mais il se sauve dans l'étendue, & on ne peut juger que par le plan, de l'irrégularité du terrein.
On rejette le biais sur les plattes - bandes dans les petits jardins, en régularisant la piece du milieu, & on redresse les plattes - bandes par un trait de buis; des lisieres de bois & de brossailles rachetent le biais des murs; & les coudes des allées qui ne peuvent s'aligner, se corrigent par le moyen d'un berceau ou d'un banc placés à propos dans l'angle.
Pour rendre le biais plus tolérable d'un quarré long dont deux côtés opposés sont inégaux, entrez par le petit côté, la perspective racourcira le grand. (K)
Biais (Page 2:222)
BIALOZERKIEW (Page 2:222)
* BIALOZERKIEW, (Géog.) ville du palatinat de Kiovie, en Pologne, sur la riviere de Rost.
BIALY - KAMEN (Page 2:222)
* BIALY - KAMEN, (Géog.), petite ville de la Russie, sur la riviere de Bug.
BIAN (Page 2:222)
BIAN, est un terme usité dans les coûtumes d'Anjou, de Poitou, d'Angoumois, & de S. Jean d'Angely, pour signifier ce que nous appellons corvée. Voyez
BIANA (Page 2:222)
* BIANA, (Géog.) ville d'Asie, dans les états du Mogol; on y trouve d'excellent indigo; elle est à 20 lieues d'Agra. Long. 95. 30. lat. 46. 24.
BIANDRA ou BIANDRATE (Page 2:222)
* BIANDRA ou BIANDRATE, (Géog.) petite ville du Milanois, sur les frontieres du comté de Verceil.
BIARQUE (Page 2:222)
* BIARQUE, s. m. (Hist. anc.) intendant des vivres,
à la cour des empereurs de Constantinople. Sa
charge s'appelloit biarchie, de
BIATHANATES (Page 2:222)
BIATHANATES, du grec
Le doyen de S. Paul de Londres a composé, sous le titre de Biathanatus, un ouvrage imprimé à Londres, in - 4°. dans lequel il entreprend de prouver cette proposition, ou plûtôt cet étrange paradoxe: que le suicide n'est pas si essentiellement un péché, qu'il ne puisse jamais cesser de l'être. (G)
BIBA (Page 2:222)
BIBA, (Hist. nat. bot.) c'est le nom qu'on donne à
l'arbre qui produit l'anacardium. Voy. l'article
BIBBY (Page 2:222)
* BIBBY, (Hist. nat. bot.) arbre qui croît dans la terre - ferme de l'Amérique, dont il sort beaucoup d'un jus auquel les Anglois donnent aussi le nom de bibby; son tronc est droit, de la grosseur de la cuisse, de soixante à soixante - dix piés de haut, sans branches ni feuilles jusqu'au sommet, & chargé de pointes; le fruit croît au - dessous, & tout au - tour de l'endroit où les branches commencent à pousser: le bois en est très - dur, & noir comme de l'encre. Les Indiens ne sont pas dans l'usage de le couper: mais ils le brûlent pour en avoir le fruit, qui est blanchâtre, huileux, & de la grosseur d'une noix de muscade; on le pile dans des mortiers de bois; on le fait cuire, & on le passe à la chausse; lorsque ce jus est refroidi, on en ôte une huile limpide très - amere, qui nage à la surface; les sauvages s'en servent pour se frotter, & y mêlent des couleurs pour se peindre le corps. Lorsque cet arbre est encore jeune, ils y font une incision, & il en sort beaucoup de jus, qui ressemble à du petit lait; il a un goût aigrelet, mais assez agréable; les Indiens le boivent après l'avoir laissé reposer pendant quelques jours.
BIBEN (Page 2:222)
* BIBEN, (Géog.) ville de l'Istrie, dans le comté de Mitterburg.
BIBER (Page 2:222)
* BIBER, (Géog.) petite riviere, dans le duché de Magdebourg.
BIBERACH (Page 2:222)
* BIBERACH, (Géog.) ville libre & impériale de la Soüabe, à quatre lieues d'Ulm, sur la riviere de Russ, & le ruisseau de Biber. Long. 27. 32. lat. 48. 4.
BIBERISCH (Page 2:222)
* BIBERISCH, (Géog.) petite riviere de la Misnie, qui tombe dans la Moldave à Nossen.
BIBERTEICH (Page 2:222)
* BIBERTEICH, (Géog.) petite ville de Silésie, dans la principauté de Crossen.
BIBESIE & EDESIE (Page 2:222)
* BIBESIE & EDESIE, s. f. (Mith.) déesses des banquets: l'une présidoit au vin, & l'autre à la bonne - chere.
BIBLE (Page 2:222)
BIBLE, s. f. (Théol.)
Suivant la décision du concile de Trente, sess. 4. les livres de l'ancien Testament sont le Pentateuque, qui comprend les cinq livres de Moyse, savoir la Genese, l'Exode, le Lévitique, les Nombres, & le Deuteronome: viennent ensuite les livres de Josué, des Juges, de Ruth, les quatre livres des Rois, les deux de Paralipomenes, le premier & le second d'Esdras; ceux de Tobie, de Judith, d'Esther, de Job; le Pseautier de David, contenant cent cinquante pseaumes; les Proverbes, l'Ecclésiaste, la Sagesse, l'Ecclésiastique, le Cantique des cantiques, lsaïe, Jérémie & Baruch; Ezéchiel, Daniel, les douze petits Prophetes, & les deux livres des Macchabées: ce qui fait en tout quarante - cinq livres.
Le nouveau Testament en contient vingt - sept,
qui sont les quatre Evangiles, le livre des Actes des
Apôtres, les quatorze épîtres de S. Paul, l'épître de
S. Jacques, les deux épîtres de S. Pierre, les trois
épîtres de S. Jean, l'épître de S. Jude, & l'Apocalypse. Tel est à présent le canon ou catalogue des
Ecritures reçû dans l'Eglise catholique; mais qui n'est
pas admis par toutes les sectes ou sociétés qui se sont
séparées d'elle. Voyez
Quant à l'ancien Testament, il y a une grande
partie des livres qu'il contient, qui ont été reçus
comme sacrés & canoniques par les Juifs & par tous
les anciens Chrétiens: mais aussi il y en a quelques-uns
que les Juifs n'ont pas reconnus, & que les premiers
Chrétiens n'ont pas toûjours reçûs comme canoniques;
mais qui depuis ont été mis par l'Eglise
dans le canon des Livres sacrés. Ces derniers sont les
livres de Tobie, de Judith, le livre de la Sagesse, l'Ecclésiastique, & les deux livres des Macchabées: quelques - uns même ont douté de l'authenticite des livres
de Baruch & d'Esther. Tous ces livres ont été écrits
en langue Hébrarque, à l'exception de ceux que les
Juifs ne reconnoissoient point. Les anciens caracteres
étoient les Samaritains: mais depuis la captivité
on s'est servi des nouveaux caracteres Chaldéens.
Ils ont été traduits plusieurs fois en Grec; la version
la plus ancienne & la plus authentique, est celle des
Septante, dont les apôtres mêmes se sont servis. Voy.
Quoique la plûpart des livres du nouveau Testament ayent aussi été reçûs pour canoniques dès les premiers tems de l'Eglise, on a douté cependant de l'authenticité de quelques - uns, comme de l'épître aux Hébreux, de celle de S. Jude, de la seconde de S. Pierre, de la seconde & de la troisieme de S. Jean, & de l'Apocalypse. Tous les livres du nouveau Testament ont été écrits en Grec, à l'exception de l'évangile de S. Matthieu & de l'épitre aux Hébreux, qu'on croit avoir été originairement écrits en Hébreu. C'est le sentiment de S. Jérôme, contre lequel quelques critiques modernes ont soûtenu, que tout le nouveau Testament avoit été écrit en Syriaque: mais cette opinion est également destituée de preuves & de vraissemblance.
Les exemplaires de la Bible s'étant extrèmement multipliés, soit par rapport aux textes originaux, soit par rapport aux versions qu'on en a faites dans la plûpart des langues mortes ou vivantes, cette di<cb->
Les
Les plus anciennes Bibles Hébraïques imprimées,
sont celles qui ont été publiées par les Juifs d'Italie,
sur - tout celles de Pesaro & de Bresce. Ceux de Portugal avoient commencé d'imprimer quelques parties
de la Bible à Lisbonne, avant qu'on les chassât de ce
royaume. On peut remarquer en général, que les
meilleures Bibles Hébraïques sont celles qui sont imprimées
sous les yeux même des Juifs, si soigneux à
observer jusqu'aux points & aux virgules, qu'il est
impossible qu'on les surpasse en exactrude. Au commencement
du
La Bible Hébraïque de R. Etienne est estimée pour
la beauté des caracteres: mais elle est trop infidele.
Plantin a aussi imprimé à Anvers différentes Bibles
Hébraïques fort belles, dont la meilleure est celle de
1566 in - 4°. Manassé Ben Israel, savant Juif Portugais, donna à Amsterdam deux éditions de la Bible
en Hébreu, l'une in - 4°. & l'autre in - 8°. La premiere
est en deux colonnes, & par - là plus commode pour
le lecteur. En 1634, Rabbi Jacob Lombroso en pu<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.