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ROBINIA (Page 14:311)
ROBINIA, s. f. (Botan.) nom donné par Linnaeus & Rivinus au genre de plante appellé faux acacia par Tournefort, & le général des Botanistes. En voici les caracteres selon le systeme de Linnaeus. Le calice particulier de la fleur est petit, monopétale, divisé en quatre segmens, dont il y en a trois fort étroits, & un autre supérieur quatre fois plus large, mais ils sont tous de la même longueur & légérement dentelés. La fleur est légumineuse. L'étendard est large, rond & obtus; les aîles sont de forme ovoïde, oblongue; le pétale insérieur de la fleur est à demi-orbiculaire, applati, obtus, & de même longueur que les aîles. Les étamines sont des filamens qui se portent en haut; leurs bossettes sont arrondies; le germe du pistil est oblong, & de forme cylindrique. Le stile est chevelu, élevé en haut; le stygma est très - délié, & placé au sommet du stile. Le fruit est une grosse & large gousse, applatie, & néanmoins un peu bossue; il ne renferme que quelques graines taillées en forme de rein. Tournefort, inst. rei herb. pag. 417. Rivin. iv. 74. Linnaei, gen. plant. pag. 349. (D. J.)
ROBION (Page 14:311)
ROBION, (
ROBLE (Page 14:311)
ROBLE, s. m. (Hist. nat. Botan.) arbre qui croît au Chili; le meilleur pour la construction des vaisseaux; c'est une espece de chêne à écorce de liege, comme l'yeuse; il est dur & se conserve dans l'eau.
ROBORATIF (Page 14:311)
ROBORATIF, adj. (Gramm.) qui fortifie. Voyez
ROBORETUM (Page 14:311)
ROBORETUM, (Geogr. anc.) ville d'Espagne, selon l'itinéraire d'Antonin, qui la marque sur la route de Bracara à Asturica, entre Pinetum & Compleutica, à 36 milles de la premiere de ces places, & à 29 milles de la seconde. On ne connoît point aujourd'hui cette ville. (D. J.)
ROBRE (Page 14:311)
ROBRE, s. m. (Hist. nat. Botan.) espece de chêne qui croît dans les lieux montagneux. Il est plus bas que le chêne commun, mais gros & tortu; son bois est dur, sa feuille découpée en ondes assez profondes, & couverte d'un duvet mol; sa fleur en chatons & son fruit plus petit qu'aucun chêne ordinaire. Il a des galles & tous les autres caracteres du chêne.
ROBUSTE (Page 14:311)
ROBUSTE, adj. (Gramm.) qui est fort, vigoureux. On dit une plante robuste, un homme robuste, une santé robuste. Hobbs ayant remarqué que l'homme étoit d'autant plus méchant qu'il avoit plus de force & de passion, & qu'il avoit moins de raison, a défini le méchant, puer robustus, un enfant robuste; définition courte, laconique & sublime.
ROC (Page 14:311)
ROC, s. m. grande masse ou bloc de pierre dure
enracinée profondément en terre. Voyez
Il y a différentes manieres de rompre & de briser
le roc, avec le bois, la poudre à canon, &c. Voyez
Nous avons des chemins, des grottes, des labyrinthes
taillés dans le roc. Voyez
Alun de roc, ou de roche, voyez
Crystal de roche, est une sorte de crystal qu'on suppose formé par la congélation du suc pierreux qui
Sel de roche, voyez
Roc d'issas (Page 14:311)
Roc (Page 14:311)
ROCAILLE (Page 14:311)
ROCAILLE, s. f. (Archit. hydraul.) composition d'architecture rustique qui imite les rochers naturels, & qui se font de pierres trouées, de coquillages, & de pétrifications de diverses couleurs, comme on en voit aux grottes & bassins & fontaines.
On appelle rocailleur celui qui travaille aux rocailles.
Colonne de rocaille est une colonne dont le noyau de tuf, de pierre ou de moilon, est revêtue de pétrifications & de coquillages. Daviler. (D. J.)
Rocaille (Page 14:311)
Rocaille (Page 14:311)
ROCAMBOLE (Page 14:311)
ROCAMBOLE, s. f. (Botan.) espece d'ail fort cultivé, nommé par Tournefort alium sativum alterum, sive alioprasum caulis summo circumvoluto, I. R. H. 383.
C'est une bulbe composée de plusieurs tubercules, garnie à sa partie inférieure d'un grand nombre de filets blanchâtres, & enveloppée de deux ou trois peaux semblables à celles de l'oignon, d'un blanc purputin. Sa tige est unique, de grosseur du petit doigt, haute d'une à deux coudées. Ses feuilles, qui sont le plus souvent au nombre de cinq, de la figure de celles du porreau, enveloppent la tige jusqu'à une certaine hauteur; elles s'en séparent ensuite, penchent vers la terre, & ont une odeur qui tient le milieu entre le porreau & l'ail. La partie supérieure de la tige est nue, verte, lisse; elle se replie, fait une ou deux spirales comme le serpent, & est terminée par une tête enveloppée dans une gaîne blanchâtre & alongée en maniere de corne finissant en bec; cette gaîne venant à s'ouvrir, laisse voir de petites bulbes ramassées ensemble, d'abord purpurines, ensuite blanchâtres, parmi lesquelles se trouvent des fleurs semblables à celles de l'ail. Toute la plante respire une odeur forte d'ail. On la cultive dans les jardins pour l'usage de la cuisine. (D. J.)
ROCCA - D'ANFO (Page 14:311)
ROCCA - D'ANFO, (Géog. mod.) petite ville d'Italie, dans l'état de Venise, sur le bord septentrional du lac Idro, au Bressan. Elle est munie de quelques fortifications. Long. 28. 4. lat. 45. 48. (D. J.)
ROCE (Page 14:311)
ROCE, voyez
ROCHAN (Page 14:311)
ROCHAN, voyez
ROCHE (Page 14:311)
ROCHE, s. f. ROC ou ROCHER, (Gram.) c'est une masse de pierre qui s'éleve au - dessus de la surface de la terre ou de la mer, vers les côtes & les îles, & qui cause souvent les naufrages des vaisseaux, ou qui les détourne de leur droite route.
Roches molles (Page 14:311)
Roche (Page 14:311)
Roche (Page 14:312)
Roche a feu (Page 14:312)
Prenez du soufre fondu lentement une livre, de salpêtre quatre onces, de poudre quatre onces; jettez le salpêtre dans le soufre en le fondant peu - à - peu & le remuant très - bien, & ensuite la poudre de même; remuez le tout; & lorsque le mélange commencera à se refroidir, vous y ajouterez trois onces de poudre grenée, & remettrez le tout ensemble.
Roche (Page 14:312)
2°. La Roche est le nom d'une autre petite ville de Savoie, dans le Faucigni, assez près de la riviere d'Arve, & sur la Gauche. (D. J.)
ROCHE - BERNARD, la (Page 14:312)
ROCHE - BERNARD,
ROCHE - CHOUART (Page 14:312)
ROCHE - CHOUART, (Géog. mod.) en latin du moyen âge rupes Cavardi, petite ville de France, aux confins du Limousin & du Poitou, sur la pente d'une montagne, à 24 lieues de Poitiers. Il n'y a qu'une paroisse dans cette ville, qui cependant a titre de duché, & donne son nom à une des illustres maisons du royaume. Long. 18. 29. lat. 45. 49. (D. J.)
ROCHE - D'ERRIEN, la (Page 14:312)
ROCHE - D'ERRIEN,
ROCHEFORT (Page 14:312)
ROCHEFORT, (Géog. mod.) en latin du moyen âge Rupifortium; mais ce n'étoit qu'un bourg. C'est aujourd'hui une nouvelle ville de France, au pays d'Aunis, sur la Charente, à une lieue & demie de son embouchure, à 3 de Brouage, à 6 au sud - est de la Rochelle, & à 100 au sud - ouest de Paris, avec un port très - commode.
Louis XIV. a fait bâtir dans cette ville en 1664 un magnifique arsenal, un hôpital & des casernes; il y a fait établir une fonderie de canons, une corderie & un magasin pour l'équipement des vaisseaux; c'est un siege royal, & le magasin général des autres ports voisins. L'entrée de la riviere est défendue par plusieurs forts; ainsi dans l'espace d'un demi - siecle Rochefort est devenu un endroit considérable, sur lequel on a fait un ouvrage imprimé à Paris en 1757, in - 4°.
L'arsenal de cette ville est le premier qui fut élevé par les soins de M. Colbert; mais sa position avantageuse à bien des égards, ne sauroit cependant dédommager de l'air mal - sain qui regne à Rochefort, de la mauvaise qualité des eaux, & des sommes immen<cb->
Rochefort dans la Beauce, diocèse de Chartres; Rochefort dans le Forez, élection de Rouanne, & Rochefort dans l'Auvergne, diocèse de Clermont, sont trois bourgs, que Piganiol de la Force qualifie du nom de petites villes. (D. J.)
Rochefort (Page 14:312)
ROCHE - FOUCAUD, la (Page 14:312)
ROCHE - FOUCAUD,
MM. de Daillon (Benjamin & Jacques), issus de l'ancienne famille des comtes du Lude, naquirent tous les deux dans la petite ville de la Roche - foucaud, & le premier fut ministre d'une église calviniste qui y étoit alors; mais après la révocation de l'édit de Nantes, il passa, de même que son frere, en Angleterre, où ils moururent l'un & l'autre dans un âge fort avancé. M. Benjamin de Daillon étoit un homme de savoir & de mérite. Il avoit un sentiment particulier touchant les diables, soutenant qu'il n'y en avoit qu'un seul, & que l'Ecriture ne parle jamais du diable, que comme d'un être unique. Il prétendoit en conséquence que les esprits impurs que Jesus - Christ chassoit, étoient des maladies, & que l'Ecriture leur donne le nom d'esprits ou de démons, pour s'accommoder au langage de ce tems - là, ces maladies étant déifiées, ou regardées comme des démons ou des divinités parmi les payens.
M. Jacques de Daillon adopta le même sentiment
de son frere; & voulant le défendre par écrit, il
publia en 1723, un ouvrage in - 8°. en anglois, intitulé
ROCHE - GUYON, la (Page 14:312)
ROCHE - GUYON,
ROCHELLE, la (Page 14:312)
ROCHELLE,
Cette ville a été nommée par les anciens Portus santonum, parce qu'elle étoit autrefois dépendante de la province de Saintonge, & le meilleur port qu'il y eût dans ces quartiers - là sur l'Océan. Depuis on l'a nommée Rupella, & Rochella pour Rocella, noms qui signifioient un petit roc, & qu'on lui a donné, soit à cause du fonds pierreux sur lequel elle est bâtie, soit à cause qu'orginairement elle n'étoit qu'un château avec quelques maisons habitées par des gens de mer.
Ce château appartenoit en premier lieu aux seigneurs
de Mauléon en Poitou. Guillaume, dernier
comte de Poitiers, l'usurpa sur les seigneurs de Mauléon: il en fit une petite ville, & lui donna des pri<pb->
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