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REPAITRIR (Page 14:125)
REPAITRIR, v. act. (Gram.) paîtrir de - rechef.
Voyez les articles
REPALLEMENT (Page 14:125)
REPALLEMENT, s. m. (Com.) confrontation, comparaison que l'on fait d'un poids de fer, de cuivre ou de plomb avec l'étalon ou poids matrice, pour voir, si par l'usage ou autrement, il n'est point altéré. Ce terme n'est guere en usage qu'en Picardie, & particulierement à Amiens. Dictionn. de commerce.
REPALLER (Page 14:125)
REPALLER, v. act. (Com.) confronter, comparer
un poids avec l'étalon. Voyez
RÉPANDRE (Page 14:125)
RÉPANDRE, v. act. (Gram.) Il se dit d'un flui de qu'on verse à terre, ou sur un autre corps; vous répandez du vin: il se dit aussi de l'argent; il répand beaucoup d'argent pour les troupes: d'une nouvelle, d'un bruit; je ne sais comment ce bruit s'est répandu. On l'emploie souvent dans les phrases suivantes, se répandre en louanges, se répandre dans le monde, répandre des agrémens sur tout; il a des graces répandues sur toute sa personne.
Répandre, Verser (Page 14:125)
RÉPARAGE (Page 14:125)
RÉPARAGE, s. m. (Draperie.) ce mot signifie donner avec les forces une deuxieme coupe au drap; ainsi l'on dit, tondre en réparage, pour dire, tondre le drap une seconde fois.
Réparage (Page 14:125)
Réparage (Page 14:125)
RÉPARATION (Page 14:125)
RÉPARATION, s. f. (Archit.) c'est une restauration nécessaire pour l'entretien d'un bâtiment. Un propriétaire est chargé de grosses réparations, comme murs, planchers, couvertures, &c. & un locataire est obligé aux menues, telles que sont les vitres, carreaux, dégradations d'âtres, de planchers, &c. (D. J.)
Réparation (Page 14:125)
Les grosses réparations qui sont à la charge du propriétaire, lesquelles consistent dans la réfection des quatre gros murs, des poutres, voûtes & couvertures en plein.
Les réparations viageres & d'entretenement sont toutes les réparations autres que les grosses réparations dont on vient de parlet; on les appelle viageres, parce qu'elles sont à la charge de l'usufruitier & non du propriétaire, & réparations d'entretenement, parce qu'elles comprennent tout ce qui est nécessaire pour entretenir l'héritage, mais non pas la réconstruction.
Les menues réparations qu'on appelle aussi réparations locatives, sont celles dont les locataires sont tenus, comme de rendre les vitres nettes en quittant la maison, de faire rétablir celles qui sont cassées, faire raccommoder les clés & serrures & les carreaux qui
Lorsque le fermier judiciaire d'un bien saisi réellement veut faire faire quelques réparations, il faut auparavant qu'il en fasse constater la nécessité par un procès - verbal d'experts. On ne peut employer en réparations que le tiers du prix du bail, quand il est de 1000 liv. la moitié, quand il est au - dessus, & le quart, quand il est au - dessous. Voyez le réglement du 23 Juin 1678, journal des aud. (A)
Réparation civile (Page 14:125)
La réparation civile adjugée pour l'homicide du mari appartient par moitié à la femme & aux enfans; la femme n'est pas privée de sa part, quoiqu'elle se remarie, & qu'elle renonce à la communauté.
Si l'homicide n'a point de femme ni d'enfans, la réparation civile appartient au pere, & à son défaut, aux autres héritiers plus prochains.
Pour avoir part à cette réparation, il faut avoir poursuivi la vengeance de la mort du défunt. Les enfans n'en seroient cependant pas privés, si c'étoit leur indigence qui les eût empêchés de poursuivre.
Les réparations civiles emportent la contrainte par corps, & sont payées par préférence à l'amende adjugée au roi. Voyez l'institution au droit criminel de M. de Vouglans. (A)
Réparation d'honneur (Page 14:125)
Comme il n'y a rien de plus cher que l'honneur, tout ce qui y donne la plus légere atteinte, mérite une satisfaction.
Mais on la proportionne à la qualité de l'offensé, & à la qualité de l'injure, & aussi à celle de l'accusé.
Quelquefois la réparation se fait par un simple acte que l'on met au greffe.
Lorsqu'on veut la rendre plus authentique, on ordonne qu'elle se fera en présence de certaines personnes, même en présence d'un des juges commis à cet effet, & qui en fait dresser procès - verbal.
Quoique l'on ordonne cette réparation, on prononce
aussi quelquefois en outre une amende & des
dommages & intérêts: ce qui dépend des circonstances.
Voyez
REPARE (Page 14:125)
REPARE, participe, (Gram.) Voyez le verbe
Réparé (Page 14:125)
REPARER (Page 14:125)
REPARER, v. act. (Gram.) c'est mettre ou restituer une chose dégradée, défectueuse, endommagée, en bon état. Il se dit au simple & au figuré; on répare un mur, on répare une injure, on répare un dommage, on répare un tort.
Réparer (Page 14:125)
Réparer (Page 14:125)
Réparer (Page 14:126)
Réparer (Page 14:126)
Réparer (Page 14:126)
Réparer (Page 14:126)
Réparer (Page 14:126)
On acheve les cuillieres d'étain, en les grattant &
brunissant ensuite; à l'égard de celles de métal, après
qu'elles sont grattées on les polit. Voyez
Réparer (Page 14:126)
REPARIER (Page 14:126)
REPARIER, v. neut. (Gram.) c'est faire un second
pari. Voyez
REPARLER (Page 14:126)
REPARLER, v. neut. (Gram.) c'est parler de - rechef. Voyez
REPAROITRE (Page 14:126)
REPAROITRE, v. neut. (Gram.) c'est se montrer
de nouveau. Voyez
REPARON (Page 14:126)
REPARON, s. m. (Toilerie.) c'est la seconde qualité du lin sérancé; la premiere & la meilleure s'appelle le brin. Quand on fait des poupées du total ensemble, on l'appelle tout - au - tout. Savary.
REPARTIE (Page 14:126)
REPARTIE, s. f. (Littérat.) réponse prompte & vive, pleine d'esprit, de sel & de raillerie. Il ne fait pas bon attaquer un homme qui a la repartie prête; l'orateur Philippe disoit à Catulus, en faisant allusion à son nom & à la chaleur qu'il marquoit en plaidant, qu'as - tu donc à aboyer si fort? Ce que j'ai, repartit Catulus, c'est que je vois un voleur. Catulus, dicenti Philippo, quid latras; furem, inquit, video. Cic. de orat. lib. II. n°. 220.
Il y a, selon Vicquefort une grande différence entre
une repartie libre & spirituelle, & un sarcasme
offensant. En effet, toute repartie n'est pas mordante
comme le sarcasme. Voyez
RÉPARTIR (Page 14:126)
RÉPARTIR, v. act. (Gramm.) diviser entre plusieurs associés, les profits ou les pertes d'une société;
RÉPARTITION (Page 14:126)
RÉPARTITION, s. f. (Comm.) division, partage qui se fait d'une chose entre plusieurs personnes qui y ont un intérêt commun; il s'entend principalement parmi les négocians, des profits que produisent les actions dans les fonds d'une compagnie.
Ces sortes de repartitions de compagnie se font ordinairement en argent comptant, à tant par cent du fonds ou actions qu'y ont les intéressés. Les repartitions que la compagnie des Indes orientales de Hollande fit à ses actionnaires en 1616 tout en argent comptant, monterent à quatre - vingt sept pour cent. Quelquefois néanmoins elles se font en especes, c'est - à - dire en marchandises venues par les vaisseaux; ainsi en 1610 la même compagnie fit deux repartitions de cette maniere, l'une au mois d'Avril de soixante - quinze pour cent en macis, & l'autre au mois de Novembre de cinquante pour cent en poivre. Dictionn. de Comm. & de Trév.
REPARTONS (Page 14:126)
REPARTONS, s. m. terme usité dans les ardoisieres
pour désigner certains blocs d'ardoise. Voyez l'article
REPAS (Page 14:126)
REPAS, s. m. (Théologie.) réfection qu'on prend
à certaines heures reglées de la journée. Voyez
Ce mot vient du latin repastus formé de pastus, qui signifie une personne qui a pris une refection suffisante. Aussi les Italiens & les Espagnols disent - ils pasto dans le même sens.
Les repas qui sont rapportés dans l'Ecriture du tems des premiers patriarches, font voir que ces premiers hommes ne connoissoient pas beaucoup les rafinemens en fait de cuisine, même dans leurs repas les plus magnifiques. Abraham, personnage riche & distingué dans son pays, ayant à recevoir trois anges cachés sous la figure d'hommes, leur sert un veau, du pain frais, mais cuit à la hâte & sous la cendre, du beurre & du lait; mais ils se dédommageoient de la qualité par la quantité. Un veau tout entier & trois mesures de farine qui revenoient à plus de deux de nos boisseaux, c'est - à - dire à plus de cinquante - six livres pour trois personnes: de même Rebecca apprêta pour Isaac seul deux chevreaux. Joseph pour témoigner à son frere Benjamin la considération qu'il a pour lui, lui fait servir une portion quadruple de celle qu'il avoit fait donner à ses autres freres. Tous ces traits semblent prouver que ces premiers hommes étoient grands mangeurs, aussi faisoient - ils grand exercice, & peut - être étoient - ils de plus grande taille, aussi - bien que de plus longue vie. Les Grecs croyoient aussi que les hommes des tems héroïques étoient de plus haute stature, & Homere les fait grands mangeurs. Quand Eumée reçoit Ulysse, il appréte un grand porc de cinq ans pour cinq personnes. Odyss. 14.
Les héros d'Homere se servent eux - mêmes pour
la cuisine & les repas, & l'on voit agir de même les
patriarches. Quelques - uns pensent que chez les anciens
les repas étoient très - souvent des sacrifices, &
que c'est pour cela qu'ils étoient souvent préparés
par des rois. Cette raison peut être vraie à certains
égards, & insuffisante à d'autres: elle n'a pas lieu,
par exemple, pour le repas qu'Achille aidé de Patrocle, donne dans sa tente aux députés des Grecs, qui
venoient le prier de se réconcilier avec Agamemnon. Il ne s'agit point là de sacrifice; disons que telle
étoit la simplicité & la candeur des moeurs de ces
premiers âges, où la frugalité fut long - tems en honneur;
car pour ne parler ici que des Hébreux, leur
vie étoit fort simple, ils ne mangeoient que tard &
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