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ABORTIF (Page 1:33)
ABORTIF, adj. avorté, qui est venu avant terme,
ou qui n'a point acquis la perfection, la maturité.
Fruit abortif. Voyez
Abortif (Page 1:33)
ABOUCOUCHOU (Page 1:33)
* ABOUCOUCHOU, s. m. sorte de drap de laine qui se fabrique en Languedoc, en Provence, en Dauphiné, & qui s'envoie au Levant par Marseille.
ABOUEMENT (Page 1:33)
ABOUEMENT, s. m. synonyme à arasement; ils se disent l'un & l'autre des joints des traverses avec les montants, & même des joints de tout autre assemblage; lorsque ces joints sont affleurés ou affleurent (car affleurer chez les Artistes est actif, passif & neutre) & qu'une des pieces n'excede point l'autre; ensorte que si l'on passoit l'ongle sur leur union, il ne seroit point arrêté. L'abouement de ces joints est imperceptible. Voilà un abouement bien grossierement fait.
ABOUGRI (Page 1:33)
* ABOUGRI, adj. bois de mauvaise venue dont
le tronc est tortueux, court & noueux. Voyez
ABOUQUEMENT (Page 1:33)
ABOUQUEMENT, s. m. dans les Ordonnances en matiere de salines, signifie l'entassement de nouveau se> sur un meulon ou monceau de vieux sel, qu'elles défendent expressément, si ce n'est en présence des Officiers Royaux. (H)
ABOUT (Page 1:33)
ABOUT, s. m. se dit d'un bout de planche qu'on
joint au bour d'un bordage, ou à l'extrémité d'une
autre planche qui se trouve courte. Cet ébranlement
fit larguer à notre bâtiment un about de dessous la premiere
ceinte. Voyez
About (Page 1:33)
ABOUTÉ (Page 1:33)
ABOUTÉ, adj. terme de Blason, se dit de quatre hermines, dont les bouts se répondent & se joignent en croix.
Hurleston en Angleterre, d'argent à quatre queües d'hermines en croix, & aboutées en coeur.
ABOUTIGE, ABUTICH, ABOUHEBE (Page 1:33)
ABOUTIGE, ABUTICH, ABOUHEBE, lieu de la haute Égypte proche le Nil. Long. 26. lat. 50.
ABOUTIR (Page 1:33)
ABOUTIR, v. a. V.
Aboutir (Page 1:33)
Aboutir (Page 1:33)
Aboutir (Page 1:33)
ABOUTISSANT (Page 1:33)
ABOUTISSANT, adj. qui touche, qui consine par un bout; ainsi l'on dit: telle terre est aboutissante d'un bout au grand chemin, de l'autre au pré appellé N.
Aboutissans (Page 1:33)
Une déclaration d'héritage par tenans & aboutissans, est celle qui en désigne les bornes & les limites de tous les côtés; telle doit être la description portée en une saisie - réelle de biens roturiers.
Les tenans & aboutissans sont autrement appellés
bouts & joûtes. Voyez
ABOY (Page 1:33)
* ABOY, s> petite Ville d'Irlande dans la Province de Linster.
ABOYEURS (Page 1:33)
* ABOYEURS, s. m. pl. c'est ainsi qu'on nomme des chiens qui annoncent la présence & le départ du sanglier, ou d'une autre bête chassée, qui ne manquent jamais de donner à sa vûë, & d'avertir le Chasseur.
ABRA (Page 1:33)
ABRA, s. m. ce terme est générique, pour signifier une fille d'honneur, une demoiselle suivante, la servante d'une femme de condition. L'Ecriture donne ce nom aux filles de la suite de Rebecca, à celles de la fille de Pharaon, Roi d'Egypte; à celles de la Reine Esther, & enfin à la servante de Judith. On dit qu'abra signifie proprement une coëffeuse, une fille d'atours. Gen. XXIV. 16. Ex. II. 5. Esther IV. 15. Judith VIII. 32. Eutych. Alex. Arab. Lat. p. 304. (G)
Abra (Page 1:33)
Cette monnoie a cours en quelques Provinces
d'Allemagne, à Constantinople où elle est, reçûe
pour le quart d'un asselain; à Astracan, à Smyrne, au
Caire; elle est évaluée sur le pied du Daller d'Hollande. Voyez
ABRACADABRA (Page 1:33)
* ABRACADABRA, parole magique qui étant
répétée dans une certaine forme, & un certain nombre
de fois, est supposée avoir la vertu d'un charme
pour guérir les >evres, & pour prevenir d'autre>aladies. Voyez
D'autres écrivent ce mot abrasadabra; car on
le trouve ainsi figuré en caracteres grecs
Serenus Simonicus, ancien Medecin, Sectateur de
l'hérétique Basilide qui vivoit dans le deuxieme siecle,
a composé un Livre des Préceptes de la Medecine en vers hexametres, sous le titre De Medicin>
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Inscribes chartoe quod dicitut
Wendelin, Scaliger, Saumaise, & le P. Kircher,
se sont donné beaucoup de peine pour découvrir le
sens de ce mot, Delris en parle, mais en passant, comme
d'une formule connue en magie, & qu'au reste il
n'entreprend point d'expliquer. Ce que l'on peut dire
de plus vraissemblable, c'est que Serenus qui suivoit
les superstitions magiques de Basilide, forma le
mot d'
Quant aux vertus attribuées à cet amulete, le siecle où nous vivons est trop éclairé pour qu'il soit nécessaire d'avertir que tout cela est une chimere. (G)
ABRACALAN (Page 1:34)
* ABRACALAN, terme cabalistique auquel les Juifs attribuent les mêmes propriétés qu'à l'abracadabra. Ces deux mots sont, outre des amuletes, des noms que les Syriens donnoient à une de leurs Idoles.
ABRAHAMIEN ou ABRAHAMITE (Page 1:34)
ABRAHAMIEN ou ABRAHAMITE, s.m. (Théol.)
Voyez
ABRAHAMITES (Page 1:34)
ABRAHAMITES, s. m. Moines Catholiques qui souffrirent le Martyre pour le culte des Images sous Théophile, au neuvieme siecle.
ABRAMBOÉ, ABRAMBAN (Page 1:34)
* ABRAMBOÉ, ABRAMBAN, Ville & Pays sur la côte d'Or d'Afrique & la riviere de Volte. Long. 18. lat. 7.
ABRASION (Page 1:34)
ABRASION, s. f. signifie en Medecine l'irritation
que produisent sur la membrane interne de l'estomac
& des intestins les médicamens violens, comme les
purgatifs auxquels on a donné le nom de drastique.
Voyez
La violence avec laquelle ces remedes agissent sur le veloûté de l'estomac & du canal intestinal, produit des effets si fâcheux, que la vie des malades est en danger, lorsque l'on n'y remédie pas promptement par des remedes adoucissans & capables d'émousser ou embarrasser les pointes de ces especes de médicamens. (N)
ABRAXAS ou ABRASAX (Page 1:34)
* ABRAXAS ou ABRASAX, terme mystique de
l'ancienne Philosophie & de la Théologie de quelques
hérétiques, en particulier des Basilidiens. Quel<->
>es Modernes ont cru sur la foi de Tertullien & de
Saint Jérôme, que Basilide appelloit le Dieu Suprème ou le Dieu Tout - puissant du nom d'abraxas, marquant,
ajoûtent - ils, par ce motles trois cens soixante
& cinq Processions divines qu'il inventoit; car selon
la valeur numérale des lettres de ce nom, A vaut 1.
Ce mot énigmatique a fort exercé les Savans:
Godfrid Wendelin, homme fort versé dans l'Antiquité ecclésiastique, a proposé son opinion sur cette matiere dans une Lettre écrite à Jean Chiflet au mois de Septembre 1615. Il y prétend qu'abrasax est composé des lettres initiales de plusieurs mots; que chaque lettre exprime un mot; les quatre premieres, quatre mots Hébreux; les trois dernieres, trois mots Grecs, de la maniere suivante:
A signifie ab, le pere. B Ben, le fils. R Rouach, l'esprit. A Acadosch, le Saint. S Soteria, le salut. A Apo, par. X Xulou, le bois.
Voilà abrasax bien orthodoxe & bien honoré, puisqu'on y trouve distinctement exprimées les trois Personnes divines, & le salut acquis par la croix du Rédempteur. Il est aisé de réfuter cette idée de Wendelin par deux raisons: la premiere, qu'il n'est pas naturel de former un même mot de quatre mots Hébreux & de trois mots grecs. Cette objection n'est pas à la vérité suffisante. Il y a d'autres exemples de ces mots bâtards; d'ailleurs les Basilidiens auroient pû désigner par - là l'union des deux Peuples des Hébreux & des Grecs dans la même Eglise & dans la même Foi. La seconde raison paroît plus forte. On dit que ces Hérétiques croyant que Simon le Cyrénéen fut crucifié à la place de Jesus - Christ, & sur cette rêverie, refusant de croire en celui qui a été crucifié, ils ne pouvoient dire que le salut a été acquis par la croix. Le rafinement & la subtilité qui regnent dans cette opinion de Wendelin, contribuent à la détruire.
Le P. Hardouin a profité de la conjecture précédente.
Il veut que les trois premieres lettres du mot
abrasax désignent le Pere, le Fils, & le Saint - Esprit;
mais il croit que ces quatre dernieres A. S. A. X.
signifient
M. Basnage dans son Histoire des Juifs, tome III.
part. 2. pag. 700. a proposé une autre hypothèse;
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