Dictionnaires d'autrefois
Dictionnaires des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles

RECHERCHE Accueil Documentation ARTFL ATILF Courriel

Il y a 11 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Nicot, Thresor de la langue française (1606)

secours (Page 585)
Secours, Auxilium, Subsidium, Suppetiae.

Le secours d'Espagne, Serum auxilium. B.

Secours estranger, Auxiliares copiae.

Appeler à son secours, Inuocare.

Requerir aucun à son secours, Quiritare, vel Quiritari, Subsidium inuocare.

Demander secours, Fidem alicuius implorare.

Les plus anciens tendoyent les mains à Cesar, et luy demandoyent secours, ou se rendoyent à luy, Omnes maiores natu manus ad Caesarem tendere.

Aller au secours, Ire in subsidium.

Courir au secours, Currere subsidio.

Courir au devant au secours des siens qui s'enfuyent, Occurrere suppetias fugientibus suis.

Envoyer querir du secours, Auxilia ex aliquo loco accersere.

Envoyer secours, Mittere subsidium, et subsidio exercitum Augere auxilia.

Venir au secours, Venire subsidio.

Je luy suis venu au secours tout à temps, Suppetias tempore adueni modo.

Ils semerent un bruit entre leurs gens, qu'il leur venoit du secours des Romains, Suos modo fama Romani auxilij aduentantis impleuerunt.

Donner secours, Adiuuare auxilio, Auxilium ferre, vel dare, vel praebere, Ferre opem, vel praesidium, aut subsidium, Afferre suppetias, Manum porrigere. Prenez ce qui est cy devant au mot Secourir.

Donner secours à aucun, et le defendre, Subleuare.

Qui donne secours, Auxiliarius, Auxiliator, Opifex, Opifer.

J'ay secours de mon pere, Auxilium mihi est a patre.

Ils n'ont point en eux d'aide ou secours pour bien et heureusement vivre, Nihil opis est in ipsis ad bene beateque viuendum.

Privé de tout secours, Orbus auxilij.

Bandes de gensdarmes qui viennent au secours, Subsidiariae cohortes.

User de son dernier secours, Descendere ad extremum auxilium.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694)

Secours (Page 272)
Secours. s. m. v. Aide, assistance dans le besoin. Grand secours. petit secours. secours considerable. foible secours. puissant secours. prompt secours. secours lent, tardif. secours necessaire. secours divin. secours humain. secours d'argent. secours d'hommes. secours de vivres. aller au secours. courir, accourir au secours. il est venu à mon secours. prester secours. donner secours. il n'a receu aucun secours. il a peri faute de secours. denier, refuser, demander, accorder, envoyer, obtenir secours, du secours. mendier du secours, le secours de quelqu'un. on luy a refusé tout secours. implorer le secours de quelqu'un. tirer, avoir secours de quelqu'un. je n'ay eu secours que de Dieu. on n'a pas grand secours de vous. appeller quelqu'un à son secours, au secours. invoquer Dieu & les Saints à son secours. invoquer le secours divin. envoyer querir du secours. crier au secours. il est privé, destitué, denué de secours, de tous secours. venez à mon secours, & simplement sans verbe. A mon secours, au secours, mourir sans secours.

Il se prend plus particulierement pour les troupes dont on assiste quelqu'un en guerre contre ses ennemis. Secours Estranger. secours de France, d'Espagne. envoyer du secours. secours par mer. secours par terre. le secours est entré dans la place. la ville se rendit faute de secours, à la veille du secours, à la veüe du secours. le secours arriva sur le point de la bataille.

On appelle aussi, Secours, Une Eglise bastie pour la descharge d'une Paroisse, soit à cause du grand nombre des paroissiens, de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Une telle Eglise n'est pas une Paroisse, ce n'est qu'un secours.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762)

SECOURS (Page 700)
SECOURS se prend particulièrement pour Les troupes qu'on envoie au secours de quelqu'un en guerre contre ses ennemis. Secours étranger. Secours de France, d'Espagne. Envoyer du secours. Secours par mer. Secours par terre. Le secours est entré dans la Place. La ville se rendit, faute de secours, à la veille du secours, à la vue du secours. Le secours arriva sur le point de la bataille. Le secours fut coupé, fut défait, fut battu.

SECOURS (Page 700)
SECOURS se dit aussi d'Une Église bâtie pour la décharge d'une Paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Une telle Église n'est pas une Paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Une succursale.

SECOURS. s.m. (Page 700)
SECOURS. s.m. Aide, assistance dans le besoin. Grand secours. Secours considérable. Foible secours. Puissant secours. Prompt secours. Secours lent, tardif. Secours nécessaire. Secours divin. Secours humain. Secours d'argent, d'hommes, de vivres. Aller au secours. Courir, accourir au secours. Il est venu à mon secours. Prêter secours. Donner secours. Il n'a reçu aucun secours. Il a péri faute de secours. Refuser accorder, obtenir du secours. Mendier du secours. Demander secours, le secours de quelqu'un. Implorer le secours de quelqu'un. Tirer, avoir secours de quelqu'un. Je n'ai eu secours que de Dieu. On n'a pas grand secours de vous. Appeler quelqu'un à son secours, au secours. Invoquer le secours divin. Envoyer quérir du secours. Crier au secours. Il est privé, destitué, dénué de secours, de tout secours. Mourir sans secours. Venez à mon secours, ou simplement sans verbe. À mon secours, au secours.

SECOURS se prend particulièrement pour Les troupes qu'on envoie au secours de quelqu'un en guerre contre ses ennemis. Secours étranger. Secours de France, d'Espagne. Envoyer du secours. Secours par mer. Secours par terre. Le secours est entré dans la Place. La ville se rendit, faute de secours, à la veille du secours, à la vue du secours. Le secours arriva sur le point de la bataille. Le secours fut coupé, fut défait, fut battu.

SECOURS se dit aussi d'Une Église bâtie pour la décharge d'une Paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Une telle Église n'est pas une Paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Une succursale.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798)

Secours (Page 551)
Secours, se dit aussi d'Une Église bâtie pour la décharge d'une Paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Une telle Église n'est pas une Paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Une succursale.

Secours (Page 551)
Secours, se dit particulièrement Des troupes qu'on envoie à quelqu'un qui est en guerre, pour le défendre contre ses ennemis. Secours étranger. Secours de France, d'Espagne. Envoyer du secours. Secours par mer. Secours par terre. Le secours est entré dans la Place. La ville se rendit, faute de secours, à la veille du secours, à la vue du secours. Le secours arriva au moment de la bataille. Le secours fut coupé, fut défait, fut battu. On lui envoya un secours de vingt mille hommes.

SECOURS (Page 551)
SECOURS. s. m. Aide, assistance dans le besoin. Grand secours. Secours considérable. Foible secours. Puissant secours. Prompt secours. Secours lent, tardif. Secours nécessaire. Secours divin. Secours humain. Secours d'argent, d'hommes, de vivres. Aller au secours. Courir, accourir au secours. Il est venu à mon secours. Prêter secours. Donner secours. Il n'a reçu aucun secours. Il a péri faute de secours. Refuser, accorder, obtenir du secours. Mendier du secours. Demander secours, du secours à quelqu'un, le secours de quelqu'un. Implorer le secours de quelqu'un. Tirer du secours de quelqu'un. Je n'ai eu secours que de Dieu. On n'a pas grand secours de vous. Appeler quelqu'un à son secours, au secours. Invoquer le secours divin. Envoyer querir du secours. Crier au secours. Il est privé, destitué, dénué de secours, de tout secours. Mourir sans secours. Venez à mon secours, ou simplement sans verbe, À mon secours, au secours.

Secours, se dit particulièrement Des troupes qu'on envoie à quelqu'un qui est en guerre, pour le défendre contre ses ennemis. Secours étranger. Secours de France, d'Espagne. Envoyer du secours. Secours par mer. Secours par terre. Le secours est entré dans la Place. La ville se rendit, faute de secours, à la veille du secours, à la vue du secours. Le secours arriva au moment de la bataille. Le secours fut coupé, fut défait, fut battu. On lui envoya un secours de vingt mille hommes.

Secours, se dit aussi d'Une Église bâtie pour la décharge d'une Paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Une telle Église n'est pas une Paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Une succursale.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5)

SECOURS (Page 2:719)
SECOURS se dit aussi d'Une église bâtie pour la décharge d'une paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Cette église n'est pas une paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Succursale.

SECOURS. s. m. (Page 2:719)
SECOURS. s. m. Aide, assistance dans le besoin. Grand secours. Secours considérable. Faible secours. Puissant secours. Prompt secours. Secours lent, tardif. Secours nécessaire. Secours divin. Secours humain. Secours d'argent, d'hommes, de vivres. Aller au secours. Courir, accourir au secours. Il est venu à mon secours. Prêter secours, son secours. Donner secours, du secours. Il n'a reçu aucun secours. Il a péri faute de secours. Refuser, accorder, obtenir du secours. Mendier du secours. Demander secours, du secours à quelqu'un, le secours de quelqu'un. Implorer le secours de quelqu'un. Tirer du secours de quelqu'un. Je n'ai eu secours que de Dieu. On n'a pas grand secours de vous. Appeler quelqu'un à son secours, au secours. Invoquer le secours divin. Envoyer chercher du secours. Crier au secours. Il est privé, destitué, dénué de secours, de tout secours. Mourir sans secours, faute de secours. Les secours de la religion. Les secours de l'art. Venez à mon secours, ou simplement sans verbe, À mon secours, au secours!

Il se dit, particulièrement, Des troupes qu'on envoie ou qui viennent secourir, défendre, seconder ceux qui sont trop faibles pour résister avec avantage à des ennemis. Secours étranger. Secours de France, d'Angleterre. Envoyer du secours. Secours par mer. Secours par terre. On lui envoya un secours de vingt mille hommes. Il avait demandé un renfort considérable, on ne lui envoya qu'un faible secours. Le secours est parti ce matin. Le secours arriva au moment de la bataille. Le secours fut coupé, fut défait, fut battu.

Il se dit encore, particulièrement, Du corps d'armée qui vient secourir une place assiégée. Le secours est entré dans la place. La ville se rendit faute de secours, à la veille du secours, à la vue du secours.

Porte de secours, La porte d'une citadelle qui donne dans la campagne, et par laquelle on peut recevoir du secours ou se retirer.

SECOURS se dit aussi d'Une église bâtie pour la décharge d'une paroisse, à cause du grand nombre des paroissiens, ou de la distance des lieux, ou de la difficulté des chemins. Cette église n'est pas une paroisse, ce n'est qu'un secours. On dit plus ordinairement, Succursale.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)

SECOURS. (Page 2:571)
SECOURS. n. m. Aide, assistance dans le danger, dans le besoin. Prompt secours. Secours lent, tardif. Secours divin. Secours d'argent, d'hommes, de vivres. Aller, courir, accourir au secours. Il est venu à mon secours. Prêter secours. Refuser, accorder, obtenir du secours. Demander secours, du secours à quelqu'un, le secours de quelqu'un. Je n'ai eu secours que de Dieu. On n'a pas grand secours de lui. Il a péri faute de secours. Appeler quelqu'un à son secours, au secours. Envoyer chercher du secours. Crier au secours. Les secours de la religion. Venez à mon secours ou simplement, sans verbe, À mon secours, au secours!

Il se dit particulièrement des Troupes qu'on envoie ou qui viennent secourir, seconder ceux qui sont trop faibles pour résister avec avantage à l'ennemi. Secours étranger. Secours par mer. Secours par terre. On lui envoya un secours de vingt mille hommes.

Porte de secours, Porte d'une citadelle qui donne dans la campagne et par laquelle on peut recevoir du secours ou se retirer.

Sortie de secours, Issue ménagée pour le cas d'incendie ou de panique.

Poste de secours, Endroit où l'on peut trouver un secours médical en campagne, dans une cérémonie, sur la route, etc.

Chapelle de secours, Succursale d'une paroisse.

En termes d'Automobilisme, Roue de secours, Roue supplémentaire destinée à remplacer une roue dont le pneumatique viendrait à crever.


ARTFL Project, The University of Chicago.
Copyright © 2001 All rights reserved.
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.