Dictionnaires d'autrefois
Dictionnaires des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles

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Il y a 14 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Nicot, Thresor de la langue française (1606)

mais (Page 388)
Mais, Ast, At, Atque vero, Caeterum, Sed, Verum.

Mais à moy il ne me peut advenir chose plus plaisante que, etc. Mihi autem nihil amabilius officio tuo et diligentia.

Qu'as-tu affaire en cette maison? S. mais toy? Quod apud hasce aedes negotium est tibi? S. immo quod est tibi?

Mais au contraire, Sed contra.

Mais aussi, Sed et nostrorum gloriam percenseamus.

Il m'en souvient, mais aussi il y a long temps, Memini atque adeo longum est.

Vous n'avez plus de souvenance, non seulement des paroles des ennemis de Milo, mais aussi d'aucuns, etc. Obliti estis, non modo inimicorum Milonis sermones, sed nonullorum imperitorum.

Il n'est pas seulement plus haut d'un doigt, mais aussi de toute la teste, Non digito vno redundat, sed capite.

Je ne te voudroy pas seulement prester argent, mais aussi mettre ma vie pour toy en danger, Funderem pro te sanguinem, nedum tibi pecuniam crederem.

Mais aussi prenez garde que, etc. Atvt, etc.

Mais bien plus, Quinimo.

Mais certes, Verumenimuero.

Mais certes malheureusement, Immo enimuero infoeliciter.

Mais comment, etc. Quomodonam mi frater de nostris versibus. Caesar.

Mais depuis que, At postquam.

Mais escoute, demeure, etc. Hem, sed mane, concrepuit a Glycerio ostium.

Mais fort bien, Immo optime.

Voire mais je, etc. Sed enim nequeo durare quin, etc.

Mais je vous demande, qu'est-ce? At per Deos immortales quid est?

Mais je vous prie est-ce de merveille, si, etc. Mirum vero, impudenter mulier si facit meretrix?

Mais je vous prie voyez l'impudence de l'homme, At videte hominis impudentiam.

Mais le voila luy mesme, Atque eccum.

Mais maintenant, Nunc vero.

Mais le don sera selon que tu le recevras, Sed perinde erit munus vt acceperis.

Mais, mais, pourquoy ne, etc. Atque adeo autem cur non egomet intro eo?

Mais ne suis-je, etc. Sumne autem nihil, qui, etc.

Mais n'est-ce point ci Simo? Hiccine est Simo?

Mais n'est-ce point la Philotion que je voy? Sed videon'ego Philotion?

Mais non seulement, etc. Nec vero dialecticis modo sit instructus.

Mais ois-tu? Atque audin'?

Il n'est point à comparer à M. Aquilius, mais plustost aux Scipions, Non cum M. Aquilio, sed vero cum Scipionibus conferendus.

Mais plustost augmentée, Nullius authoritas immunita est, aucta etiam.

Mais pourquoy? Nam quid ita est?

Mais pourquoy as-tu nié cela? Namque illud quare negasti?

Mais pour mieux dire ou au vray dire, Immo.

Mais pour vray, At hercule.

Mais prenez le cas qu'il l'ait payé, Sed dissolueris sane.

Mais puis que, etc. Quod quia nullo modo sine amicitia firmam, et caet.

Mais quand sera-ce que tu changeras tes vices en bien? Nunc quando in bonum verteris vitia?

Mais quand fut venu que, etc. Quod quum accidisset, vt alter alterum nec opinato videremus surrexit, etc.

Tu dis bien, mais que tu le faces, Dicis, si facies modo.

Ouy bien, mais que ce soit du tien, Nempe de tuo.

Mais qu'en ay-je à faire. Quid mea autem?

Mais que c'est bien chose à louer, de dire que celuy, etc. Est vero probandum, quid, etc.

Mais que c'est une chose meschante? Turpis vero haec actio?

Mais quelqu'un me pourroit dire, Atque aliquis dicat.

Mais qu'est cela? Sed quid hoc?

Et mais qui, etc. Et sane quis concipiat, etc.

Mais qui, etc. Porro qui confessum defendit, non, etc.

Mais qui plus est, Ille vero et ea quae eo tempore timebamus praedixit.

Mais qui plus est, Quinimmo, Immo etiam.

Mais Ulysses estoit fin, Vlysses vero astutus fuit.

Mais sa mere mesme, Quinimmo mater quidem.

Mais s'il n'en veut rien faire j'ay, etc. Sin est autem vt nolit, recte, etc.

Mais soit ainsi que j'aye evité, etc. Sed effugi insidias.

Mais pour Plus, vient de l'adverbe Magis, en ostant le g.

Il a mais de quarante ans, Annos natus magis quadraginta. Cic.

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Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694)

MAIS (Page 10)
MAIS. Conjonction adversative. Elle sert à marquer contrarieté, exception, difference. Il est fort honneste homme, mais il a un tel défaut. vous pouvez faire un tel marché, mais prenez garde qu'on ne vous trompe. elle n'est pas si belle qu'une telle, mais enfin elle est jolie.

On s'en sert encore en rendant raison de quelque chose, dont on se veut excuser. Il est vray je l'ay battu, mais j'en avois sujet.

Elle sert aussi à marquer l'augmentation ou la diminution. Non seulement il est bon, mais encore il est brave. sa puissance n'est pas diminuée, mais plustost accruë. il a fait, il a dit telle chose, mais bien plus, il est allé &c. mais qui plus est.

On dit aussi, Mais, dans la conversation en commençant une periode, qui a quelque rapport à ce qui a precedé. Mais ne cesserez-vous jamais de parler de ces choses-là. Mais dites-nous, quand est-ce que vous nous satisferez? mais ne vous osterez-vous pas de là? mais pourquoy vous en prenez-vous à moy? mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela? combien voulez-vous vendre ce cheval, dites-nous, mais encore? mais pourquoy le battez-vous? mais qu'ay-je fait, malheureux? mais qu'ay-je dit? mais qu'avez- vous dit? qu'avez-vous fait? mais que pensois-tu faire? mais que j'ay esté heureux dans cette occasion!

Il sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avoit laissé, ou pour quitter celuy dont on parloit. Mais revenons à nostre propos. mais c'est trop parler de cela. mais il est temps de finir.

Il est quelquefois adv. & alors il se joint tousjours avec le verbe Pouvoir, par la negative, ou en interrogeant. Je n'en puis mais. le fils a fait une faute, mais le pere n'en peut mais. si cela est arrivé en puis-je mais? On ne s'en sert guere que dans le stile familier.

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Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762)

MAIS (Page 75)
MAIS se prend quelquefois substantivement. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si & des mais.

MAIS. Conjonction adversative (Page 75)
MAIS. Conjonction adversative Elle sert à marquer contrariété, exception, différence. Il est fort honnête homme, mais il a un tel défaut. Vous pouvez faire un tel marché, mais prenez garde qu'on ne vous trompe. Elle n'est pas si belle qu'une telle, mais elle a plus d'esprit.

On s'en sert encore en rendant raison de quelque chose dont on se veut excuser. Il est vrai, je l'ai maltraité, mais j'en avois sujet.

Elle sert aussi à marquer l'augmentation ou diminution. Non-seulement il est bon, mais encore il est brave. Sa puissance n'est pas diminuée, mais elle s'est plutôt accrue. Il a fait, il a dit telle & telle chose, mais bien plus il est allé, &c. Mais qui plus est, &c. Elle est assez bien faite, mais elle n'est pas grande.

On dit aussi Mais dans la conversation, en commençant une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé. Mais ne cesserez-vous jamais de parler de ces choses-là? Mais dites-nous, quand est-ce que vous nous satisferez? Mais ne vous ôterez-vous pas de là? Mais pourquoi vous en prenez-vous à moi? Mais encore, mais enfin que dites-vous de cela? Mais qu'ai-je fait? Mais qu'ai-je dit? Mais qu'avez-vous dit, qu'avez-vous fait? Mais que j'ai été heureux dans cette occasion!

Il sert quelquefois de transition, pour revenir à un sujet qu'on avoit laissé, ou pour quitter celui dont on parloit. Mais revenons à notre propos. Mais c'est trop parler de cela. Mais il est temps de finir.

Il est quelquefois adverbe; & alors il se joint toujours avec le verbe Pouvoir, par la négative, ou en interrogeant. Je n'en puis mais. Le fils a fait une faute, mais le père n'en peut mais. Si cela est arrivé, en puis-je mais? On ne s'en sert guère que dans le style familier, pour signifier, Ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas la cause.

MAIS se prend quelquefois substantivement. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si & des mais.

MAÏS. s.m. (Page 75)
MAÏS. s.m. Voyez BLÉ DE TURQUIE.

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Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788)

MAIS (Page B589a)

MAIS, conjonct. [mê; ê ouv. et long.] Cette conjonction sert à marquer, 1°. Contrariété, exception, diférence. "Il est fort honête homme, mais il a un tel défaut. "Elle n'est pas aussi belle, mais elle a plus d'esprit. = 2°. Augmentation ou diminution. "Non seulement il est bon, mais encôre il est brâve. "Elle est assez bien faite, mais elle n'est pas grande. = 3°. Elle sert quelquefois de transition. "Mais c'est assez parler de cela, passons à un autre article non moins important.
   Rem. I. Mais est une particule ou conjonction adversative. On ne doit donc point l'employer quand il n'y a pas d'oposition entre les deux membres de la phrâse. "Les desirs de Rachel se sont élevés vers le ciel... mais on en a vu descendre des Josephs. Les desirs de la femme d'Helcana se sont élevés vers le ciel... mais on en a vu descendre des Samuels, etc. etc. Mascar. Il y a dans cette phrâse une suite de mais, qui seraient mieux remplacés par Et; car il y a liaison, et non oposition entre les prières et leurs éfets. = Mais est aussi déplacé dans la phrâse suivante. "Elle étoit encore très-jeune, mais d'une beauté extraordinaire. Rollin. Pourquoi ce mais? Il n'y a pas d'oposition entre la jeunesse et la beauté. Âgée, mais encôre belle; laide, mais jeune: voilà où le mais est bien placé. Il falait donc, jeune et d'une beauté, etc. = II. Mais, liant deux membres de phrâse, exige le même ordre dans la construction de ces deux membres. Les phrâses suivantes pèchent contre cette règle, prescrite par l'amour de la netteté et de la clarté. "On peut mettre hardiment ce systême au nombre de ceux qu'enfante une imagination vive et féconde, mais qui, dénué de la moindre vraissemblance, se troûve absolument démenti, etc. Orig. des Lois. En vertu de la conjonction, qui devrait se raporter au même antécédent que le relatif que, c. à. d. ceux: et l'Auteur le fait raporter à systême. Ce tour de phrâse est sauvage et irrégulier. "Les Vaudois s'avisèrent que les Apôtres n'étoient pas seulement pauvres, mais encôre prédicateurs. Boss. Le transport de la négative ocasione de l'embarras. Il falait: étoient non seulement paûvres, mais encôre prédicateurs; ou bien, qu'ils n'étoient pas seulement paûvres, mais qu'ils étaient encôre prédicateurs. "Le premier témoin qui s'offre à M. Bailly c'est Diodore de Sicile, qui ne lui aprend rien de la position de Atlantes, mais seulement de leur antiquité. Ann. Litt. Le premier membre de cette phrâse est négatif, le 2d, qui n'est déterminé que par mais, doit l'être aussi. On peut donc croire, d' aprês cette construction, que Diodore n'aprend rien de l' antiquité des Atlantes, comme il n'aprend rien de leur position. Il y a donc dans cette phrâse, non seulement de l'embarras, mais un contre-sens. Il fallait: Diodore, qui n'aprend rien de la position des Atlantes, mais qui parle seulement de leur antiquité. = III. Vaugelas justifie mais même, contre l'opinion de ceux qui le trouvent trop dur. "Non seulement il lui a pardonné, mais même il lui a fait du bien. Dans le Dict. Gram. On préfère mais encôre. L'Acad. ne met que celui-ci. = IV. Plusieurs mais de suite dans une phrâse, font un mauvais éfet. "Mais il me répondit: Je suis fâché de le faire; mais ce n'est pas une action volontaire, mais forcée.
   N'en pouvoir mais ne peut plus trouver sa place que dans le burlesque. Vaug. Corn. Andry. L. T. Ces Gramairiens entendent par ce mot de burlesque, le style familier. On les distingue aujourd'hui. "Je n'en puis mais: en puis-je mais? Ce n'est pas ma faûte: est-ce ma faute?
   MAIS, comme si, s'emploie substantivement dans le style familier. "Ennuyé de vos mais, il vous avoit plantée là. Marm. c. à. d. ennuyé des dificultés que vous formiez sans cesse.
   * Mais que, pour lorsque, ou pourvu que, est vieux et hors d'usage. "Venez-moi quérir, mais qu'il soit venu; lorsqu'il sera venu; mais qu'il viène, pourvu qu'il viène.

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Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798)

Mais (Page 55)
Mais, se prend quelquefois substantivement. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si et des mais.

MAIS (Page 55)
MAIS. Conjonction adversative. Elle sert à marquer contrariété, exception, différence. Il est fort honnête homme, mais il a un-tel défaut. Vous pouvez faire un tel marché, mais prenez garde qu'on ne vous trompe. Elle n'est pas si belle qu'une telle, mais elle a plus d'esprit.

On s'en sert encore en rendant raison de quelque chose dont on se veut excuser. Il est vrai, je l'ai maitraité, mais j'en avois sujet.

Elle sert aussi à marquer l'augmentation ou la diminution. Non-seulement il est bon, mais encore il est brave. Il a fait, il a dit telle et telle chose, mais bien plus, mais qui plus est, il est allé, etc. Elle est bien faite, mais elle n'est pas grande.

On dit aussi Mais dans la conversation, en commencant une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé. Mais ne cesserez-vous jamais de parler de ces choses-là? Mais dites-nous, quand est-ce que vous nous satisferez? Mais ne vous ôterez-vous pas de là? Mais pourquoi vous en prenez-vous à moi? Mais encore, mais enfin que dites-vous de cela? Mais qu'ai-je fait? Mais qu'ai-je dit? Mais qu'avez-vous dit, qu'avez-vous fait?

Il sert quelquefois de transition, pour revenir à un sujet qu'on avoit laissé, ou pour quitter celui dont on parloit. Mais revenons à notre propos. Mais c'est trop parler de cela. Mais il est temps de finir. Mais encore faut-ils'entendre.

Il est quelquefois adverbe; et alors il se joint toujours avec le verbe Pouvoir, par la négative, ou en interrogeant. Je n'en puis mais. Le fils a fait une faute, mais le père n'en peut mais. Puis-je mais de vos sottises? Si cela est arrivé, en puis-je mais? On ne s'en sert que dans le style familier, pour signifier, Ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas la cause.

Mais, se prend quelquefois substantivement. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si et des mais.

MAÏS (Page 55)
MAÏS. s. mas. Voyez Blé de Turquie.

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Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5)

MAIS (Page 2:149)
MAIS s'emploie aussi, dans la conversation, au commencement d'une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé. Mais, ne cesserez-vous jamais de parler de ces choses-là? Mais, dites-nous, quand est-ce que vous nous satisferez? Mais, ne vous ôterez-vous pas de là? Mais, pourquoi vous en prenez-vous à moi? Mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela? Mais, qu'ai-je fait? Mais, qu'ai-je dit? Mais, qu'avez-vous dit, qu'avez-vous fait?

Il sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou simplement pour quitter celui dont on parle. Mais revenons à notre propos. Mais c'est trop parler de cela. Mais il est temps de finir. Mais encore faut-il s'entendre.

Il est quelquefois adverbe, dans le langage familier; et alors il se joint toujours au verbe pouvoir par une négation ou par une interrogation. Je n'en puis mais, Ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas la cause. Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais. En puis-je mais de vos sottises? Si cela est arrivé, en puis-je mais?

MAIS (Page 2:149)
MAIS se prend quelquefois substantivement, pour signifier, Objection, difficulté. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si et des mais.

MAIS. conjonct. adversative (Page 2:149)
MAIS. conjonct. adversative Il sert à marquer Opposition, exception, différence. Il est fort honnête homme, mais il est un peu brutal. Il est riche, mais avare. Vous pouvez faire ce marché, mais prenez garde qu'on ne vous trompe. Elle n'est pas aussi jolie que sa soeur, mais elle est plus spirituelle.

Il s'emploie aussi pour rendre raison de quelque chose dont on veut s'excuser. Il est vrai, je l'ai maltraité, mais j'en avais sujet.

Il sert encore à marquer L'augmentation ou la diminution. Non-seulement il est bon, mais encore il est généreux. Non-seulement il est pauvre, mais il est criblé de dettes, mais de plus il est criblé de dettes. Non-seulement il a eu ce tort, mais bien plus, mais, qui plus est, il s'en est vanté. Sa puissance n'est pas diminuée, mais bien plutôt elle est accrue. Cette femme est bien faite, mais elle n'est pas grande.

MAIS s'emploie aussi, dans la conversation, au commencement d'une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé. Mais, ne cesserez-vous jamais de parler de ces choses-là? Mais, dites-nous, quand est-ce que vous nous satisferez? Mais, ne vous ôterez-vous pas de là? Mais, pourquoi vous en prenez-vous à moi? Mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela? Mais, qu'ai-je fait? Mais, qu'ai-je dit? Mais, qu'avez-vous dit, qu'avez-vous fait?

Il sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou simplement pour quitter celui dont on parle. Mais revenons à notre propos. Mais c'est trop parler de cela. Mais il est temps de finir. Mais encore faut-il s'entendre.

Il est quelquefois adverbe, dans le langage familier; et alors il se joint toujours au verbe pouvoir par une négation ou par une interrogation. Je n'en puis mais, Ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas la cause. Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais. En puis-je mais de vos sottises? Si cela est arrivé, en puis-je mais?

MAIS se prend quelquefois substantivement, pour signifier, Objection, difficulté. Il ne loue guère sans quelque mais. Il y a toujours avec lui des si et des mais.

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Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)

MAIS. (Page 2:145)
MAIS. Conjonction qui sert généralement à marquer Opposition, exception, différence. Il est fort honnête homme, mais il est un peu brutal. Il est riche, mais avare. Elle n'est pas aussi jolie que sa soeur, mais elle est plus spirituelle.

Il s'emploie aussi pour rendre raison de quelque chose dont on veut s'excuser. Il est vrai, je l'ai mal reçu, mais j'avais mes raisons pour cela.

Il s'emploie aussi pour marquer l'Augmentation ou la diminution. Sa puissance n'est pas diminuée, mais accrue.

MAIS s'emploie aussi dans la conversation, au commencement d'une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé. Mais, dites-nous, quand nous donnerez-vous satisfaction? Mais, pourquoi vous en prenez-vous à moi. Mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela? Mais, qu'ai-je fait? Mais, qu'ai-je dit?

Il sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou simplement pour quitter le sujet dont on parle. Mais revenons à notre affaire. Mais c'est trop parler de moi. Mais il est temps de finir. Mais encore faut-il s'entendre.

MAIS se prend quelquefois substantivement pour signifier Objection, difficulté. Il y a toujours avec lui des si et des mais.

MAIS était autrefois un adverbe et signifiait Plus. Il a encore ce sens dans l'expression : N'en pouvoir mais. Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais.

il s'emploie encore comme adverbe pour insister. Il fut reçu très bien, mais très bien. Cet enfant est joli, mais très joli.

Il s'emploie aussi en coordination avec Non seulement pour renforcer ce qui vient d'être dit. Non seulement il est bon, mais encore il est généreux. Non seulement il est pauvre, mais il est criblé de dettes. Non seulement il a eu ce tort, mais bien plus, mais qui plus est, il s'en est vanté.

MAÏS. (Page 2:145)
MAÏS. n. m. Sorte de céréale qui sert à l'alimentation des hommes et des animaux. Champ de maïs. Plantation de maïs. La récolte du maïs. Farine de maïs. Gâteau de maïs. Bouillie de maïs.


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