Dictionnaires d'autrefois
Dictionnaires des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles

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Il y a 6 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Nicot, Thresor de la langue française (1606)

ciel (Page 124)
Le Ciel, Caelum.

Ciel qui porte les estoiles, Caelum stelliferum.

Ciel plein d'estoilles, Caelum stellatum.

La nature de l'homme est du ciel, Trahitur e caelo natura hominis.

Ciel de lict, Conopeum.

Ciel qu'on porte sur un Prince le jour de son entrée, Vmbella.

Qui est sous le ciel à l'air, Subdialis.

Loüer quelqu'un jusques au ciel, Laudes alicuius in astra tollere.

Quand il semble que le ciel s'ouvre, Chasma.

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Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694)

CIEL (Page 190)
CIEL. s. m. fait au pluriel, Cieux. La partie superieure du monde, qui environne tous les Elements, & dans laquelle se meuvent les astres. Les estoiles du Ciel. les influences du Ciel. le Ciel de la Lune. le Ciel de Mars. les Cieux des Planetes. le Ciel empyrée. le Ciel cristallin. le Ciel est bien estoillé. la voute des Cieux. ce qui est sous le Ciel. lever les yeux au Ciel. lever les mains au Ciel. il eut en naissant le Ciel favorable.

On dit communément de deux choses entre lesquelles il y a une grande difference, qu'Elles sont esloignées comme le ciel & la terre.

On dit aussi prov. pour se moquer d'une supposition ridicule, Si le Ciel tomboit, il y auroit bien des aloüettes prises.

On dit par exagération d'Un homme qu'on a loüé extraordinairement, qu'On l'a eslevé jusqu'au Ciel. jusqu'au troisiesme Ciel.

Ciel, se prend aussi pour l'Air. Ciel serein. Ciel clair. Ciel obscur. Ciel doux. Ciel temperé. la rosée du Ciel. les oiseaux du Ciel. le Ciel rouge au soir est un presage de beau temps pour le lendemain. on ne voit ni Ciel ni terre. le feu du Ciel.

Il signifie aussi, Le sejour des bienheureux, le Paradis. Gagner le Ciel. le Royaume des Cieux. nostre Pere qui estes dans les Cieux. nostre Seigneur monta aux Cieux. Lucifer fut precipité du Ciel. le chemin du Ciel.

Il se prend aussi pour Dieu mesme, pour la Providence, & pour la volonté divine. Graces au Ciel. le Ciel irrité. le Ciel l'a voulu. c'est un arrest du Ciel. le Ciel vous soit propice. le Ciel est juste. le Ciel m'est tesmoin. ô Ciel: ô juste Ciel! les mariages sont faits au Ciel.

Ciel, signifie aussi, Le haut d'un lit. Le ciel du lit. son espée estoit sur le ciel du lit. Au pluriel on dit des ciels de lit, & non pas des cieux.

Il signifie aussi, Le dais sous lequel on porte le saint Sacrement le jour de la Feste de Dieu, Porter le ciel.

On dit en terme de Peinture le ciel, les ciels. Ce Peintre fait bien les ciels, les ciels dans les tapisseries les font moins estimer. il y a trop de ciel dans ces tapisseries. il a fait peindre un ciel au plafonds de son cabinet.

Celeste adj. de tout genre. Qui appartient au Ciel. Les globes celestes. les spheres, les intelligences celestes. les corps celestes. les influences celestes. bleu celeste. theme ou figure celeste. l'harmonie celeste.

On appelle poëtiquement les Astres, Les celestes flambeaux.

Il se dit aussi de tout ce qui appartient au Ciel, pris pour le sejour des bienheureux. Les esprits celestes. la cour celeste. les puissances celestes. la gloire celeste. inspirations celestes. les ames sont d'origine celeste. doctrine celeste.

Il se prend figur. pour excellent, parfait. Beauté celeste.

CIERGE. CIERGIER. &brace; Voy CIRE. CIG

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Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762)

CIEL. s.m. fait au pluriel CIEUX (Page 308)
CIEL. s.m. fait au pluriel CIEUX La partie supérieure du monde, qui environne tous les corps, & dans laquelle se meuvent les astres. Les étoiles du ciel. Il est dit dans l'Écriture, que S. Paul fut enlevé au troisième ciel. Le ciel empyrée. Le ciel est bien étoilé. Tous ce qui est sous le ciel. Lever les yeux au ciel. Lever les mains au ciel.

On dit quelquefois, Le ciel de la Lune, le ciel de Mars, les cieux des Planètes.

On dit en langage poëtique, La voûte des cieux, pour dire, Le ciel.

CIEL se prend quelquefois pour les astres; & dans ce sens on dit, Les influences du ciel, pour dire, des prétendues influences des astres.

On dit communément De deux choses entre lesquelles il y a une grande différence, qu'Elles sont éloignées comme le ciel & la terre.

On dit aussi proverbialement, pour se moquer d'une supposition ridicule, Si le ciel tomboit, il y auroit bien des alouettes prises.

On dit par exagération d'Un homme qu'on a loué extraordinairement, qu'On l'a élevé jusqu'au ciel, jusqu'au troisième ciel.

On dit proverbialement & figurément, Remuer ciel & terre, pour dire, Faire tous ses efforts, employer toutes sortes de moyens pour parvenir à quelque chose.

On dit figurément, Voir les cieux ouverts, pour dire, Avoir une grande joie, se trouver dans un grand bonheur.

CIEL se prend aussi pour l'air. Ciel serein. Ciel clair. Ciel obscur. Ciel doux. Ciel tempéré. La rosée du ciel. Les oiseaux du ciel. On ne voit ni ciel ni terre. Le feu du ciel.

On dit proverbialement, Ciel rouge au soir, blanc au matin, c'est la journée du pélerin, pour dire, Que cela présage une belle journée.

On appelle le tonnerre, Le feu du ciel.

Ciel signifie aussi Le séjour des bienheureux, le Paradis. Gagner le ciel. Le Royaume des cieux. Notre Père qui êtes dans les cieux. Notre Seigneur monta aux cieux. Lucifer fut précipité du ciel. Le chemin du ciel.

Il se prend aussi pour Dieu même, pour la Providence, & pour la volonté divine. Graces au ciel. Le ciel irrité. Le ciel l'a voulu. C'est un arrêt du ciel. C'est un coup du ciel. Le ciel vous soit propice. Le ciel m'est témoin. O ciel! O juste ciel!

On dit, Les mariages sont faits au ciel, pour dire, qu'Ils sont résolus par la Providence.

On dit en termes de l'Écriture, Un ciel d'airain, pour dire, Une grande sécheresse. Et on s'en sert aussi pour dire, Un ciel inéxorable, un ciel sourd aux voeux.

CIEL se dit aussi pour climat, pour pays. On a beau changer de ciel, on ne change point d'esprit.

CIEL signifie aussi Le dais sous lequel on porte le saint Sacrement le jour de la Fête-Dieu. Porter le ciel.

Il signifie aussi Le haut d'un lit. Le ciel du lit. Le ciel de ce lit n'est pas assez haut. Et dans cette acception, comme dans la suivante, on dit Ciels, & non pas Cieux, au pluriel.

On appelle en termes de Peinture, Le ciel, les ciels, La partie du tableau qui représente l'air. Ce Peintre fait bien les ciels. Les ciels dans les tapisseries les font moins estimer. Il y a trop de ciel dans ces tapisseries. Faire peindre un ciel au plafond d'un cabinet.

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Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788)

CIEL (Page A445b)

CIEL, s. m. [Cièl; è moy. au plur. Cieux, pron. Cieû, monos. lon.] En parlant d'un tableau, d'une carrière, d'un lit, on dit au plur., les ciels, et non pas les cieux. 1°. La partie supérieûre du Monde, dans laquelle se meuvent les astres. Les étoiles du ciel. — On dit quelquefois, le ciel de la Lune, de Mars, etc. Les cieux des Planètes. = 2°. Il se prend pour l' air: le ciel est serein, il est clair; le ciel est obscur: la rosée du ciel, les oiseaux du ciel. = 3°. Le séjour des Bienheureux. Lucifer fut précipité du Ciel: le bonheur, le chemin du Ciel; le Royaume des Cieux. = 4°. Il se prend pour Dieu même. Le couroux du Ciel; le Ciel irrité; grâces au Ciel; le Ciel l'a voulu. = 5°. Climat, pays. On a beau changer de ciel, on ne change point d'esprit. = 6°. Le dais, sous lequel on porte le Saint-Sacrement, le jour de la Fête-Dieu. Porter le ciel. Acad. — Le haut d' un lit, le ciel de lit: le ciel de ce lit n'est pas assez haut. = 7°. En termes de Peintûre, la partie du tableau qui représente l'air: Ce Peintre fait bien les ciels.
   Ce mot fournit à quelques expressions, dont la plupart sont du style familier. — Elever un homme jusqu'au ciel, le louer excessivement. — Remuer ciel et terre; faire jouer toute sorte de ressorts, chercher de tout côté des apuis, pour faire réussir une afaire. — Être dans le troisième ciel; être dans une grande dévotion. "Les veuves vous sont aquises, et sur la terre, et dans le troisième Ciel. Sév. — On dit, d'une chôse qui nous arrive, sans que nous sachions d'où elle nous vient: qu'elle nous est tombée du ciel, ou des nûes, "Cette Duchesse vouloit mettre ces mille écus entre les mains de Beaulieu, afin que je les trouvasse tombés du Ciel. SÉV. — On dit aussi, de deux chôses bien diférentes, qu'elles sont aussi éloignées, que le ciel l'est de la terre; dans une grande obscurité, qu'on ne voit ni ciel, ni terre; de celui qui prend des précautions superflûes, qu'il voudrait étayer le Ciel; de celui qui invective contre les Puissances, quand on crache contre le Ciel, il nous retombe dessus. — Les mariages sont fait au Ciel, sont arrangés par la Providence.
   Rem. La Touche prétend qu'on ne doit pas dire ciel de lit, mais fond de lit. Il se trompe: l'usage universel est pour le 1er; le 2d se dirait plutôt des planches qui soutiènent les matelas, que du haut du lit.

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Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798)

CIEL (Page 244)
CIEL, s. m. fait au pluriel CIEUX. La partie supérieure du monde, qui environne tous les corps, et dans laquelle se meuvent les astres. Les étoiles du ciel. Le ciel empyrée. Le ciel est bien étoilé. Tout ce qui est sous le ciel. Lever les yeux au ciel. Lever les mains au ciel. L'état du ciel.

On dit quelquefois, Le ciel de la Lune, le ciel de Mars, les cieux des Planètes.

On dit en langage poétique, La voûte des cieux, pour dire, Le ciel.

Ciel, se prend quelquefois pour les astres; et dans ce sens on dit, Les influences du ciel, pour dire, Les prétendues influences des astres.

On dit communément De deux choses entre lesquelles il y a une grande différence, qu'Elles sont éloignées comme le ciel et la terre.

On dit aussi proverbialement, pour se moquer d'une supposition ridicule, Si le ciel tomboit, il y auroit bien des alouettes prises.

On dit par exagération, d'Un homme qu'on a loué extraordinairement, qu'On l'a élevé jusqu'au ciel, jusqu'au troisième ciel.

On dit proverbialement et figurém. Remuer ciel et terre, pour dire, Faire tous ses efforts, employer toutes sortes de moyens pour parvenir à quelque chose.

On dit figurément, Voir les cieux ouverts, pour dire, Avoir une grande joie, se trouver dans un grand bonheur.

Ciel, se prend aussi pour l'air. Ciel serein. Ciel clair. Ciel obscur. Ciel doux. Ciel tempéré. La rosée du ciel. Les oiseavx du ciel. On ne voit ni ciel ni terre. Le feu du ciel.

On dit proverbialement, Ciel rouge au soir, blanc au matin, c'est la journée du pèlerin, pour dire, que Cela présage une belle journée.

On appelle ordinairement Le tonnerre, Le feu du ciel.

Ciel, signifie aussi Le séjour des Bien heureux, le Paradis. Gagner le ciel. Le Royaume des cieux. Notre Père qui êtes dans les cieux. Notre-Seigneur monta aux cieux. Lucifer fut précipité du ciel. Le chemin du ciel est la pratique de l'Evangile.

Il se prend aussi pour Dieu même, pour la Providence, et pour la volonté divine. Grâces au ciel. Le ciel irrité. Le ciel l'a voulu. C'est un arrêt du ciel. C'est un coup du ciel. Le ciel vous soit propice! Le ciel m'est témoin. À ciel! À juste ciel!

On dit, Les mariages sont faits au ciel, pour dire, qu'Ils sont résolus par la Providence.

On dit en termes de l'Écriture, Un ciel d'airain, pour dire, Une grande sécheresse. Et on s'en sert aussi pour dire, Un ciel inexorable, un ciel sourd aux voeux.

Ciel, se dit aussi pour Climat, pour pays. On a beau changer de ciel, on ne change point d'esprit.

Ciel, signifie aussi Le dais sous lequel on porte le saint Sacrement le jour de la Fète-Dieu. Porter le ciel.

Il signifie aussi Le haut d'un lit. Le ciel du lit. Le ciel de ce lit n'est pas assez haut. Et dans cette acception, comme dans la suivante, on dit Ciels, et non pas Cieux, au pluriel.

On appelle, en termes de Peinture, Le ciel, les ciels, La partie du tableau qui représente l'air. Ce Peintre fait bien les ciels. Les ciels dans les tapisseries les font moins estimer. Il y a trop de ciel dans ces tapisseries. Faire peindre un ciel au plafond d'un cabinet.

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Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)

CIEL. (Page 1:239)
CIEL. n. m. (Au pluriel CIEUX et quelquefois CIELS.) Espace indéfini dans lequel se meuvent tous les astres. Il désigne spécialement dans le langage courant la Partie de cet espace que nous voyons au-dessus de nos têtes. Les étoiles du ciel. Le ciel est bien étoilé. Tout ce qui est sous le ciel. Lever les yeux au ciel. Lever les mains au ciel. L'immensité des cieux. On ne voit ni ciel ni terre.

Fig., La voûte du ciel, des cieux, Le ciel, le firmament.

Ces choses sont éloignées comme le ciel et la terre, se dit de Deux choses entre lesquelles il y a une très grande différence.

Tomber du ciel, se dit d'une Personne ou d'une Chose qui arrive tout à fait à l'improviste. Cet homme est tombé du ciel pour nous venir en aide. Ce secours nous est tombé du ciel.

Fig. et fam., Remuer ciel et terre, Faire tous ses efforts, employer toutes sortes de moyens pour parvenir à quelque chose.

Il se dit aussi de Chacun des cercles concentriques à la terre où, suivant les anciens, se mouvaient les planètes et les étoiles. Les cieux des planètes. Le ciel empyrée. Le ciel de la lune. Le ciel de Mars, etc. C'est par allusion à cette idée qu'on dit : Saint Paul fut enlevé au troisième ciel.

Fig. et fam., Être ravi au troisième ciel, au septième ciel, Éprouver une satisfaction très vive, une grande joie.

Fig. et fam, Élever quelqu'un jusqu'au ciel, jusqu'au troisième ciel, Le louer extraordinairement.

Il se prend quelquefois pour les Astres, et dans ce sens on dit Les influences du ciel, Les prétendues influences des astres.

Il se prend aussi pour l'Air, l'atmosphère. Ciel serein. Ciel clair, pur. Ciel gris, sombre. Ciel doux. Ciel changeant. Un ciel chargé de nuages. Le ciel s'éclaircit. Un ciel sans nuages. La rosée du ciel. Les oiseaux du ciel. L'état du ciel. Le feu du ciel, La foudre. L'azur du ciel. L'inclémence du ciel.

Couleur bleu de ciel, Couleur d'un bleu tendre.

Fig., en termes d'Écriture sainte, Un ciel, des cieux d'airain. Voyez AIRAIN.

Fig., Un ciel de plomb, Un temps lourd et orageux.

Il désigne aussi, tant au singulier qu'au pluriel, le Séjour des bienheureux, le Paradis. Gagner le ciel. Le royaume des cieux. Notre- Seigneur monta aux cieux. Lucifer fut précipité du ciel. La pratique de l'Évangile est le chemin du ciel.

Fig., Voir les cieux ouverts, Avoir une grande joie, se trouver dans un grand bonheur.

Il se dit par extension pour la Divinité, la Providence. Grâces ou grâce au ciel. Offenser le ciel. Invoquer le ciel. Le ciel irrité. Le ciel l'a voulu. C'est un arrêt du ciel. C'est un coup du ciel. Le ciel vous soit propice! Le ciel m'est témoin. Aide-toi, le ciel t'aidera. Fasse le ciel qu'il en soit ainsi! Ciel! Ô ciel! Ô juste ciel! Dans ce sens, il n'est guère d'usage au pluriel qu'en poésie.

Les mariages sont faits au ciel, Ils sont résolus par la Providence. Cela était écrit au ciel, La Providence avait résolu que cela serait. On dit de même La destinée des hommes est écrite au ciel.

Il se dit encore par extension pour Climat, pays. Un ciel tempéré. Un beau ciel. Le ciel de l'Italie. Changer de ciel. Vivre sous un ciel étranger, sous un ciel inconnu.

Par analogie, il se dit d'un Châssis qu'on fixe au dessus d'un lit pour y suspendre les rideaux. Un ciel de lit. Dans cette acception et dans les deux suivantes, on dit CIELS, et non pas CIEUX, au pluriel.

Les ciels d'une carrière, Les parties supérieures, les plafonds d'une carrière. Carrière à ciel ouvert.

En termes de Peinture, il signifie la Partie d'un tableau qui représente l'air ou Toute décoration imitant le ciel. Les ciels de Provence, d'Italie. Ce peintre fait bien les ciels. Ses ciels sont légers, vaporeux. Les ciels dans les tapisseries viennent mal, à cause du grenu des points. Peindre un ciel au plafond d'un salon.


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