Dictionnaires d'autrefois
Dictionnaires des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles

RECHERCHE Accueil Documentation ARTFL ATILF Courriel

Il y a 14 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Nicot, Thresor de la langue française (1606)

banque (Page 67)
La

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694)

Banque (Page 81)
Banque. s. f. Le lieu où le Banquier exerce sa profession. Porter de l'argent à la banque.

Il sign. plus ordinairement, L'estat & la fonction d'un Banquier. Tenir la banque. banque ouverte. ce negotiant entend bien la banque.

Il se prend aussi pour une Societé de Marchands dans une ville. La banque de Lyon, d'Amsterdam, de Venise.

Il se dit aussi, en de certains jeux, comme au hocquat & à la bassette, & se dit du fonds de celuy qui tient le jeu & qui paye les gagnans.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762)

BANQUE (Page 150)
BANQUE signifie aussi, Une caisse publique, tenue sous la direction des Magistrats, & dans laquelle l'argent des particuliers est en dépôt. La Banque de Venise. La Banque d'Amsterdam.

BANQUE (Page 150)
BANQUE en de certains Jeux des cartes ou autres, se dit Du fonds d'argent que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

BANQUE. s.f. (Page 150)
BANQUE. s.f. Le lieu où un homme qui fait commerce d'argent, exerce sa profession. Porter de l'argent à la banque.

Il se dit plus ordinairement De l'état & de la fonction de celui qui fait un tel commerce. Tenir la banque. Tenir banque ouverte. Ce Négociant entend bien la banque.

BANQUE signifie aussi, Une caisse publique, tenue sous la direction des Magistrats, & dans laquelle l'argent des particuliers est en dépôt. La Banque de Venise. La Banque d'Amsterdam.

BANQUE en de certains Jeux des cartes ou autres, se dit Du fonds d'argent que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

Top

Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788)

BANQUE (Page A244a)

BANQUE s. f. [Banke, 1re lon. 2e e muet.] 1°. Lieu où celui qui fait commerce d'argent exerce sa profession: porter de l'argent à la banque. = 2°. Etat et fonction du Banquier. "Il tient la banque, il entend très-bien la banque. = 3°. Caisse publique en certains Etats; Banque de Venise, d'Amsterdam. = 4°. En certains jeux, fonds d'argent que celui qui tient le jeu a devant soi. La Banque perd ou gagne.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798)

Banque (Page 120)
Banque, signifie aussi, Une caisse publique, tenue sous la direction des Magistrats, et dans laquelle l'argent des particuliers est en dépôt. La Banque de Venise. La Banque d'Amsterdam.

BANQUE (Page 120)
BANQUE. subs. fem. Le lieu où un homme qui fait commerce d'argent, exerce sa profession. Porter de l'argent à la banque.

On dit d'Un homme voisin de sa ruine, et dont les ressources s'épuisent, Que sa banque est à fond, test à sec.

Il se dit plus ordinairement De l'état et de la fonction de celui qui fait un tel commerce. Tenir la banque. Faire la banque. Tenir banque ouverte. Ce Négociant entend bien la banque.

Banque, signifie aussi, Une caisse publique, tenue sous la direction des Magistrats, et dans laquelle l'argent des particuliers est en dépôt. La Banque de Venise. La Banque d'Amsterdam.

Banque, en de certains Jeux de cartes ou autres, se dit Du fonds d'ar gent que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

Banque (Page 120)
Banque, en de certains Jeux de cartes ou autres, se dit Du fonds d'ar gent que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5)

BANQUE (Page 1:158)
BANQUE signifie aussi, Une caisse commune, ou publique, dont le crédit repose sur des fonds considérables, et où les particuliers déposent leur argent pour en tirer un intérêt, avec faculté de le reprendre à leur volonté, en tout ou en partie, soit en nature, soit en effets équivalents. Les banques particulières et les banques publiques sont ordinairement sous la surveillance de l'autorité. La banque de France, de Londres, d'Amsterdam, de Bordeaux. Le régent de la banque. Porter son argent à la banque. Action de la banque. Billet de banque de cinq cents francs, de mille francs.

Fête à la banque, se dit en parlant Des jours fériés où la banque est fermée.

Avoir un compte en banque, Y avoir des fonds déposés, et s'y faire créditer ou débiter.

BANQUE (Page 1:158)
BANQUE se dit aussi, chez les Imprimeurs, Du payement qui se fait aux ouvriers, chaque semaine, ou tous les quinze jours, ordinairement le samedi. Jour de banque. Livre de banque.

BANQUE (Page 1:158)
BANQUE à certains Jeux où une seule personne joue contre plusieurs, se dit de La somme que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

Faire une bonne, une mauvaise banque, Gagner ou perdre en tenant le jeu.

Faire sauter la banque, Gagner tout l'argent que le banquier a mis au jeu.

BANQUE. s. f. (Page 1:158)
BANQUE. s. f. Commerce qui consiste à ouvrir des crédits, à recevoir des fonds à intérêt; à échanger des effets, ou à les escompter avec des espèces, moyennant une prime ou bénéfice que l'on nomme Change dans le premier cas, et Agio dans le second. Ce négociant fait la banque, entend bien la banque. On disait de même autrefois: Tenir la banque. Tenir banque ouverte.

Maison de banque, Maison où l'on fait le commerce de banque. Il se dit, par extension, Des négociants mêmes qui font ce commerce. Les frères tels sont la meilleure maison de banque d'Amsterdam.

BANQUE signifie aussi, Une caisse commune, ou publique, dont le crédit repose sur des fonds considérables, et où les particuliers déposent leur argent pour en tirer un intérêt, avec faculté de le reprendre à leur volonté, en tout ou en partie, soit en nature, soit en effets équivalents. Les banques particulières et les banques publiques sont ordinairement sous la surveillance de l'autorité. La banque de France, de Londres, d'Amsterdam, de Bordeaux. Le régent de la banque. Porter son argent à la banque. Action de la banque. Billet de banque de cinq cents francs, de mille francs.

Fête à la banque, se dit en parlant Des jours fériés où la banque est fermée.

Avoir un compte en banque, Y avoir des fonds déposés, et s'y faire créditer ou débiter.

BANQUE se dit aussi, chez les Imprimeurs, Du payement qui se fait aux ouvriers, chaque semaine, ou tous les quinze jours, ordinairement le samedi. Jour de banque. Livre de banque.

BANQUE à certains Jeux où une seule personne joue contre plusieurs, se dit de La somme que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.

Faire une bonne, une mauvaise banque, Gagner ou perdre en tenant le jeu.

Faire sauter la banque, Gagner tout l'argent que le banquier a mis au jeu.

Top

Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)

BANQUE. (Page 1:121)
BANQUE. n. f. Commerce qui consiste à recevoir des capitaux en compte courant avec ou sans intérêt; à échanger des effets ou à les escompter avec des espèces, à des taux et moyennant des commissions variables; à exécuter pour le compte de tiers toutes opérations de ce genre et à se charger de tous services financiers; à créer et à émettre des lettres de change; d'une façon générale, Commerce de l'argent, ainsi que des titres et valeurs. Ce négociant fait la banque, entend bien la banque. On disait de même autrefois Tenir la banque. Tenir banque ouverte.

Il désigne particulièrement l'Établissement où se fait ce commerce.

Maison de banque, ou simplement Banque, Maison où l'on fait le commerce de banque. La Banque de France, de Londres, de Bordeaux. Le directeur, les régents de la banque. Porter son argent à la banque. Action de la banque. Banques d'escompte, de dépôt et de virement. Banques agricoles, hypothécaires, foncières, mobilières, immobilières. Banques industrielles, populaires, coloniales. Les banques particulières et les banques publiques sont ordinairement sous la surveillance de l'autorité.

Il se dit, par extension, des Négociants mêmes qui font ce commerce. Les frères Tels sont la meilleure maison de banque d'Amsterdam.

Billet de banque, Billet à vue et au porteur émis par une banque dite : Banque d'émission. En France, la Banque de France a le privilège exclusif d'émettre des billets de banque. Billet de banque de cinq cents francs, de mille francs.

Avoir un compte en banque, Y avoir des fonds déposés et s'y faire créditer ou débiter.

Il se dit aussi, dans certains corps de métiers, du Paiement qui se fait aux ouvriers, chaque semaine, ou tous les quinze jours, ordinairement le samedi. Jour de banque. Livre de banque.

À certains jeux où une seule personne joue contre plusieurs, il se dit de la Somme que celui qui tient le jeu a devant lui pour payer ceux qui gagnent. La banque est considérable. Faire une bonne, une mauvaise banque, Gagner ou perdre en tenant le jeu. Faire sauter la banque, Gagner tout l'argent que le banquier a mis au jeu.

Dans certains corps de métiers, il se dit de la Table devant laquelle ou du Siège sur lequel travaillent les ouvriers.


ARTFL Project, The University of Chicago.
Copyright © 2001 All rights reserved.
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.